Nationalité : France
Né(e) à : Saivres , le 04/02/1838
Mort(e) à : Saint-Symphorien , le 26/10/1894
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Né(e) à : Saivres , le 04/02/1838
Mort(e) à : Saint-Symphorien , le 26/10/1894
Biographie :
Léon Palustre est un archéologue français.
Après des études de droit, il voyage en France et à l’étranger : en Égypte et à Rome ; il peut ainsi à la fois satisfaire sa curiosité des paysages antiques et concrétiser un goût inné pour une discipline nouvelle qui commençait alors à s’imposer parmi les érudits : l’archéologie. Il devient membre de la Société française d'archéologie en 1862, mais c'est surtout à partir de 1868 qu'il va se consacrer à l’archéologie.
En effet lorsqu’il s’installe, à cette époque-là, en Touraine, il est admis comme membre correspondant de la Société archéologique de Touraine. Observateur attentif, il pressent le rôle didactique de l’image dans les publications savantes et se passionne pour toutes les techniques photographiques au service de l’édition. Ses travaux, appréciés autant pour leur érudition que pour leur présentation, lui valent l’honneur de plusieurs présidences de sociétés savantes.
Ses goûts le portent vers la Renaissance française ; ce sont sur les monuments de cette époque qu’il écrit ses meilleurs articles (l’église de Saint-Symphorien près de Tours, qui était sa paroisse ; l’hôtel Bourgtheroulde à Rouen ; l’architecture de la Renaissance en Normandie, etc.).
En 1885, Léon Palustre donne sa démission de président de la Société française d’archéologie, pour se consacrer à son livre sur la Renaissance en France, qu’il ne put terminer. Les trois premiers volumes publiés (1879, 1881 et 1885) reçurent le prix Guérin de l’Académie française.
+ Voir plusLéon Palustre est un archéologue français.
Après des études de droit, il voyage en France et à l’étranger : en Égypte et à Rome ; il peut ainsi à la fois satisfaire sa curiosité des paysages antiques et concrétiser un goût inné pour une discipline nouvelle qui commençait alors à s’imposer parmi les érudits : l’archéologie. Il devient membre de la Société française d'archéologie en 1862, mais c'est surtout à partir de 1868 qu'il va se consacrer à l’archéologie.
En effet lorsqu’il s’installe, à cette époque-là, en Touraine, il est admis comme membre correspondant de la Société archéologique de Touraine. Observateur attentif, il pressent le rôle didactique de l’image dans les publications savantes et se passionne pour toutes les techniques photographiques au service de l’édition. Ses travaux, appréciés autant pour leur érudition que pour leur présentation, lui valent l’honneur de plusieurs présidences de sociétés savantes.
Ses goûts le portent vers la Renaissance française ; ce sont sur les monuments de cette époque qu’il écrit ses meilleurs articles (l’église de Saint-Symphorien près de Tours, qui était sa paroisse ; l’hôtel Bourgtheroulde à Rouen ; l’architecture de la Renaissance en Normandie, etc.).
En 1885, Léon Palustre donne sa démission de président de la Société française d’archéologie, pour se consacrer à son livre sur la Renaissance en France, qu’il ne put terminer. Les trois premiers volumes publiés (1879, 1881 et 1885) reçurent le prix Guérin de l’Académie française.
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Le principe générateur de tout édifice a été transporté de la base au sommet par l'invention de la voûte. Cette dernière a non seulement une influence considérable sur le plan auquel il est permis de s'arrêter définitivement, mais elle détermine encore la force et l'élévation des points d'appui, comme elle commande en grande partie l'ornementation extérieure. Sous peine de voir son oeuvre compromise, sinon même d'entraîner quelques-uns de ces terribles accidents dont l'histoire a conservé le souvenir, l'architecte se trouve donc obligé de prendre tellement ses précautions que rien, pour ainsi dire, ne soit abandonné au hasard. Outre les règles de la statique, le calcul des poussées, il faut qu'il connaisse mieux que personne le poids et la résistance des matériaux. En un mot, l'homme de goût, l'artiste, doit être en toute occasion doublé du savant et du constructeur.
Venise, cité marchande, subit la Renaissance plus qu'elle ne l'accepte. Chez elle, les traditions byzantines d'une part, de l'autre celles de l'ère gothique sont tellement enracinées que l'art nouveau trouve des difficultés à se frayer un chemin. On aime le luxe, mais en parvenu plutôt qu'yen grand seigneur; la règle et le goût manquent à la fois et Ton ne s'occupe guère du style. Cependant, avec la famille des Lombardi, qui ne compte pas moins de trois architectes éminents, les choses à la longue changèrent un peu. Venise posséda un genre original qui, du nom de ses auteurs, prit le nom d'architettura lombardesca.
En résumé, la véritable Bretagne se trouve à l'ouest d'une ligne tracée de Dol à Vannes, en passant par Montfort-sur-Meu et Ploërmel. C'est là que se sont implantés les émigrants des Ve et VIe siècles, qui donnèrent son nouveau nom à la vieille Armorique ; là que nous voyons conservées jusqu'à ce jour des mœurs toutes particulières ; que les costumes changent dans chaque canton ; que la langue, pour ne pas être celle parlée depuis l'Inde, comme le veulent certains enthousiastes, n'en présente pas moins un intérêt philologique de premier ordre. Mais, en dehors de ces limites, rien ne ressemble plus au tableau que nous venons de tracer. Les provinces environnantes se continuent en quelque sorte, et rien n'est plus facile que de confondre avec elles la large zone politiquement unie jadis à l'ancien duché, A Vitré, à Rennes, à Châteaubriant, on se croirait encore dans le Maine, tandis que le pays nantais n'est qu'un Anjou prolongé.
Suivant les doctrines du moyen âge, les quatre vertus cardinales étaient censées se résumer dans la Justice, qui figurait seule, lorsque l'espace ne permettait pas un plus grand développement, à côté de la Foi, de l'Espérance et de la Charité. Ici, au contraire, sur le soubassement de notre monument, c'est la Tempérance que nous voyons représentée, comme pour indiquer que Charles de Lalaing, dans tous les différends auxquels il avait été mêlé, s'était principalement fait remarquer par un sage esprit de modération. En agissant ainsi, du reste, il était guidé bien moins par des considérations humaines que par le profond sentiment de sa fin. C'est pourquoi l'artiste, au lieu des attributs ordinaires, a fait figurer une horloge dans sa composition. On pourrait expliquer par une idée analogue la tête de mort placée dans la main de l'Espérance. Ce crâne décharné, dit un habile symboliste, nous enseigne que la récompense à laquelle nous tendons n'est pas ici-bas. Elle n'apparaît qu'au delà du tombeau; d'où cette devise : Post tenebras spero lucem. Quant au navire, il fait songer au port, c'est-à-dire au but du voyage. Or le port, c'est le ciel, et la navigation, le monde ou l'épreuve de la vie.
Le XVe siècle recueille enfin le fruit des tendances et des efforts qui Tout précédé; il en affermit, en étend et en accroît les résultats, de sorte que ce fameux quattrocento, comme l'appellent les érudits, — d'où le nom de quattrocentistes appliqué aux savants et aux artistes de ce même siècle, — nous offre le merveilleux spectacle d'une des manifestations les plus extraordinaires de l'esprit humain.
C'était le temps où l'école de Beauvais dominait sans rivale des coteaux de la basse Seine à ceux du pays laonnois. La mort même d'Engrand Le Prince, en 1530, n'avait point arrêté son essor et les deux fils du maître, Jean et Nicolas, continuaient à répondre merveilleusement à tout ce que l'on était en droit d'attendre de leur origine. Bien plus, nous savons maintenant, d'une manière indubitable, que le grand sculpteur auquel sont dues les merveilleuses portes dont il a été précédemment question ne laissa pas de s'adonner également aux pratiques de la peinture translucide. Seulement,
u lieu de suivre de point en point l'exemple qu'il avait sous les yeux, Jean Le Pot en ces matières sut créer un genre tout particulier, qui ne tardera pas à attirer notre attention. Quant à son frère, appelé Nicolas, comme le second des Le Prince avec lequel il a été souvent confondus, l'histoire se contente de nous dire qu'il jouissait d'une grande célébrité. Mais ce renseignement n'offre rien d'assez précis pour que l'on puisse directement atteindre un résultat satisfaisant.
u lieu de suivre de point en point l'exemple qu'il avait sous les yeux, Jean Le Pot en ces matières sut créer un genre tout particulier, qui ne tardera pas à attirer notre attention. Quant à son frère, appelé Nicolas, comme le second des Le Prince avec lequel il a été souvent confondus, l'histoire se contente de nous dire qu'il jouissait d'une grande célébrité. Mais ce renseignement n'offre rien d'assez précis pour que l'on puisse directement atteindre un résultat satisfaisant.
C'est donc, en quelque sorte, un spectacle surprenant que de rencontrer, au nord de Paris, en parcourant l'espace compris entre la route de Senlis et celle de Pontoise, presque à chaque pas, des églises de la Renaissance. Nous ne citerons que les principales : Luzarches, l'Isle-Adam, Maffliers, Belloy, le Mesnil-Aubry, Sarcelles et Goussainville. Toutes sont remarquables à plus d'un titre et, comme on pouvait s'y attendre, un étroit lien de parenté les unit. Quant au fait même de cette sorte d'épanouissement artistique, à un moment donné, sur le sol qui nous occupe, il s'explique assez facilement. Nous sommes dans cette « presqu'île de France » qui fut le berceau des Montmorency, au centre des riches et beaux domaines, possédés depuis longtemps par l'une des plus illustres familles dont l'histoire ait conservé le souvenir .
La coupole de Sainte-Marie-des-Fleurs, un peu plus vaste, mais surtout beaucoup plus solide que celle de Saint-Pierre de Rome, est la première oeuvre architecturale de la Renaissance, aussi bien par ordre de mérite que par ordre chronologique. Et pourtant, si nous ne sommes plus en présence d'une construction gothique, nous n'avons pas non plus sous les yeux une imitation du Panthéon d'Agrippa, ni de tout autre monument romain. L'auteur a pris des anciens des leçons de goût; il leur a demandé les secrets de l'art de bâtir, il ne s'est pas fait plagiaire. Dans la décoration, les grands
pilastres d'angle et le petit ordre ionique de la balustrade sont presque les seuls tributs payés aux formes gréco-romaines.
pilastres d'angle et le petit ordre ionique de la balustrade sont presque les seuls tributs payés aux formes gréco-romaines.
Par la date de sa réunion à la France, la riche province dont nous allons parler tout d'abord semblait échapper au programme que nous nous sommes proposé de remplir. On ne saurait, en effet, antérieurement à la conquête de Louis XIV, demander à la Flandre une participation directe au mouvement des arts dans notre pays. Elle subit l'influence d'un voisinage presque immédiat, mais dans des limites restreintes et tout en conservant à chacune de ses créations un caractère qui lui est propre. D'ailleurs, la constitution de la société, bien différente de ce qu'elle était chez nous, ne pouvait manquer de laisser partout son empreinte.
La littérature joua son rôle au XVe et au XVIe siècle plus puissamment encore qu'elle ne Pavait fait au siècle précédent. Nous sommes maintenant à l'époque des humanistes. L'antiquité est savamment commentée par les érudits, qui s'efforcent de faire passer ses beautés dans leurs productions et qui se tiennent pour les plus grands hommes de leur temps s''ils sont parvenus à écrire dans le latin de Virgile ou de Cicéron.
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