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3.47/5 (sur 44 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 02/12/1923
Mort(e) à : Villejuif , le 14/10/2003
Biographie :

Professeur Léon Schwartzenberg : Médecin (Cancérologue), Universitaire, Homme politique.

Né de parents juifs, Léon Schwartzenberg s'engage très tôt dans la résistance aux côtés de ses deux frères cadets. Mais ces deux derniers sont déportés ; il n'apprendra leur décès qu'à la Libération.
Véritable humaniste, il devient médecin attaché au service d'hémobiologie puis assistant d'hématologie. Militant avant tout, il n'a de cesse d'apporter son soutien ; que ce soit en faveur d'une transparence totale dans l'information des malades, ou de l'euthanasie pour des cas ultimes...
Cet homme de sciences a également longtemps lutté pour la cause des sans-abri et sans-papier. Il a d'ailleurs fondé avec l'évêque Jacques Gaillot l'association 'Droit devant ! '.
Mais son combat, il l'a également mené sur le front en tant que Ministre de la santé du gouvernement Rocard. Il proposera d'ailleurs d'une part un dépistage systématique du sida chez les femmes enceintes mais également la distribution de drogue sous contrôle médical pour les grands malades. Il démissionnera peu de temps après sa nomination. Il ne délaisse pas pour autant le milieu politique : député européen de 1989 à 1994, chef de file de la liste 'L' Europe commence à Sarajevo'...
Altruiste incontestable, cet homme de conviction mènera ses combats jusqu'à sa mort... Il meurt des suites d'un cancer à 79 ans.
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Source : Evene
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Vidéo de 1988....ça fait quand même ...35 ans !


Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Peut-être existe-t-il deux espèces d'écrivains ? Ceux qui écrivent pour s'amuser, pour épater la galerie, pour plaire aux jolies femmes et être invités dans les diners mondains, pour construire le voilier de leurs rêves et réparer leur toiture. Les plus nombreux. Ceux qui en vivent. Et les quelques autres qui écrivent en tremblant et risquent d'en mourir : Villon, Molière, Nerval, Baudelaire, Rimbaud, Nietzsche, Byron, Pouchkine, Lowry, Desnos, Bernanos.

667 - [p. 32]
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La participation des personnes âgées à la vie quotidienne : tenue de bibliothèques dans les hôpitaux et d’autres lieux publics, garderie des enfants dans les crèches, réalisation de travaux manuels : reliure, broderie, tricot ; création de classes du troisième âge avec cours au bénéfice de ceux et celles qui trop accaparé dans le passé à un travail destiné à faire vivre une famille, n’ont pas eu le temps de s’intéresser à ce qui fait la grandeur et le bonheur de l’être humain : le savoir, apprendre …
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Ce n'est pas parce que la mort est au bout du chemin qu'il faut s'incliner,la saluer,l'embrasser.Salue-t-on un grillage autour d'un jardin,un poste frontiére,une limite,un gouffre?Pourquoi ne pas saluer alors les quatre planches du bout de la route?Il y en a qui les saluent:promenez vous près des cimetiéres,vous verrez le visage réjoui des marchands de sépultures.Ces quatre planches,il arrive même qu'on les honore,que d'acajou on les fabrique et que d'or on les agrémente.
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Elle a une cinquantaine d’années. Son mari et mort il y a quelques mois d’un infarctus du myocarde. Elle est suivie depuis quatre ans pour un cancer du sein. Il a été nécessaire d’amputer le sein. Depuis après un traitement médical éprouvant d’une année, elle continue à être soumise à un simple traitement hormonal, et à des examens à intervalles réguliers.
Aujourd’hui, alors que son état est satisfaisant, que les résultats des examens biologiques et radiologiques sont corrects, elle semble plus préoccupée que d’habitude.
― L’examen est bon. Vous n’avez pas ; Vous n’avez pas de raison de vous inquiéter.
― Voilà docteur, j’ai des soucis. C’est ma fille. Elle se drogue à l’héro. Elle demande de lus en plus d’argent. Je crois bien qu’elle me vole
― Voulez-vous que je la rencontre ?
― Elle ne voudras pas.
― Proposez-le lui quand même.

(L’affaire ne trouvera pas facilement une solution mais le médecin restera longtemps disponible à sa patiente.)
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Jeune médecin installé depuis peu, examinant une femme qui était venue solliciter un conseil pour quelques désordres hormonaux, il est frappé par la pâleur de l’enfant qui l’accompagne. Une fois rédigée l’ordonnance pour la patiente, il demande une numération formule sanguine pour l’enfant. Celle-ci révèle une leucémie au début.
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Alors qu'ils partent, le patron de l'hôtel leur dit : "J'ai pu lui donner vos paquets de cigarettes. La Gestapo les lui a laissés. Il a ouvert un paquet, a allumé une cigarette, et il m'a dit en souriant : "Mon premier moment de liberté depuis ce matin." "

Voilà pourquoi, hostile à l'abus du tabac, je ne serai jamais l'ennemi des fumeurs.
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La cinquantaine, la démarche trainante et un peu ondulante, la voix assourdie plutôt qu'élevée et qu'on dit habituellement posée, un sourire toujours agréablement surprenant lorsqu'il éclaire un visage dont le regard est situé derrière des verres de lunette à monture très fine, il n'avait aucun mérite à faire partie de l'élite de sa profession : sa présence y semblait naturelle.
Il part en vacances en aout comme chaque année au bord de la mer. Il en revient après un mois, un peu trop tôt cependant à son gré - on ne devrait jamais revenir si tôt de vacances - car il est encore fatigué, presque aussi fatigué qu'avant son départ. D'autant plus qu'un petite chute sur son bateau a entrainé des douleurs dans le dos qui persistent. Depuis cet accident, sa démarche un peu boiteuse, presque chaloupée, s'est accentuée.
Il reprend son travail de la même manière, précise, respectueuse. Les pluies automnales, l'atmosphère parisienne augmentent parfois les douleurs du dos et l'amènent à consulter un rhumatologue qui, rassuré par des examens radiographiques ne décèlent aucune lésion osseuse, finit par prescrire un repos allongé, seul capable d'améliorer cet état. De temps à autre, il téléphone à son copain médecin. Celui-ci vient le voir et le trouve un peu fatigué. Alors, ennuyé par les douleurs persistantes de son ami, et surtout pour calmer sa propre angoisse - à force de côtoyer des malades porteurs d'affections difficilement guérissables, il finit par avoir avec ses malades des rapports passionnels -, il cherche à éliminer l'ennemie principal dont il redoute la présence. Un examen radiographique du squelette entier à l'aide d'isotopes - scintigraphie osseuse -, plus précis que le simple examen radiographique de routine, va permettre de mieux détecter les lésions osseuses si elles existent. Cet examen semble s'imposer d'autant plus que les douleurs s'accentuent et que le repos au lit n'arrange rien.
La scintigraphie osseuse est effectuée un lundi d'octobre et, quelque heures plus tard, le verdict tombe : altérations osseuses multiples au niveau des cotes et du bassin dues aux métastases d'un cancer dont il faut maintenant rechercher le point de départ. Lui, qui deux mois plus tôt partait en vacances tranquille et en était revenu prêt à, prendre une place de premier plan dans la direction de son entreprise, non seulement il a un cancer déjà avancé.
Des métastases osseuses : à quoi peut-on penser ? A quoi faut-il penser d'abord ?
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A quoi ça sert d'écrire ?
Un homme passe sa vie à dire certaines choses auxquelles il croit, à les écrire, à les proclamer même, pour les lecteurs, pour les autres. Lorsqu'il se trouve confronté à la réalité, tout change. Ce n'est pas cela qu'il voulait dire, en tout cas pas exactement.
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La cinquantaine, la demarche trainante et un peu ondulante, la voix assourdie plutot quélevee et qu'on dit habituellement posée, un sourire toujours agréablement surprenant lorqsqu'il eclaire un visage dont le regard est dsitué derrure des verres de lunettes à monture tres fine, il n'avait aucun merite à faire partier de l'elite de sa profession : sa presence y semblauit naturelle.
Il partr en vacance en aout comme chaque abnnee au bord de la mer. Il en revient apres un mois, un peu trop tot cependant à son gré- on ne devrait jamais rebvenir si tot de vacances - car il est encore fatigué, presque aussi fatigué qu'avant son depert. D'autant plus qu'une petite chute sur son bateau a entrainé des douleurs dans le dos qui persistent. Depuis cet accident, sa démarche un peu boiteuse, presque chaloupoée s'est accentuee.

Il reprend de la même manière, précise, respectueuse. Les pluies automnales, l'atmosphère parisienne augment parfois les douleurs du dos et l'amènent à consulter un rhumatologue qui, rassuré par des examens radiographiques ne décèlent aucune lésion osseuse, finit par prescrire un repos allongé, seul capable d'améliorer cet état. De temps à autre, il téléphone à son copain médecin. Celui-ci vient le voir et le trouve un peu fatigué. Alors, ennuyé par les douleurs persistantes de de son ami, et surtout pour calmer sa propre angoisse -à force de côtoyer des malades porteurs d'affections difficilement guérissables, il finit par avoir avec ces maladies des rapports passionnels), il cherche à éliminer l'ennemi principal dont il redoute la présence. Un examen radiographique du squelette entier à l'aide d'isotopes radioactifs ("scintigraphie osseuse"), plus précis que le simple examen radiographique de routine, va permettre de mieux détecter les lésions osseuses si elles existent. Cet examen semble s'imposer d'autant plus que les douleurs s'accentuent et que le repos au lit n'arrange rien.

La scintigraphie osseuse est effectuée un lundi d'octobre et, quelques heures plus tard, le verdict tombe : altérations osseuses multiples au niveau des côtes et du bassin dues aux métastases d'un cancer dont il faut maintenant rechercher le point de départ. Lui, qui deux mois plus tôt partait en vacances tranquille et en était revenu prêt à prendre une place de premier plan dans la direction de son entreprise, non seulement il a un cancer mais un cancer déjà avancé.
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Peut-être existe-t-il deux espèces d'écrivains ?
Ceux qui écrivent pour s'amuser, pour épater la galerie, pour plaire aux jolies femmes et être invités dans des diners mondains, pour construire le voilier de leurs rêves et réparer leur toiture. Les plus nombreux. Ceux qui en vivent. Et les quelques autres qui écrivent en tremblant et risquent d'en mourir : Villon, Molière, Nerval, Baudelaire, Rimbaud, Nietzsche, Byron, Rilke, Pouchkine, Lowry, Desnos, Bernanos. Pourtant non !
Un livre n'est pas un signe comme un autre. C'est trace qu'on laisse. Indélébile. De ce qu'on a pensé. Sérieusement. Parce qu'on l'a écrit. Relu. Ce moment de ma pensée, de mes pensées, s'est arrêté dans ces feuilles noircies, moment d'éternité, lieu de jonction de l'espace et du temps, trace ineffaçable. Empreinte du rêve ou de la réalité, de toute manière inscrite pour toujours.
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