De plus, j'éprouvais une certaine jouissance de me savoir malheureux.
Je m'efforçais de réveiller le sentiment de mon malheur, et ce sentiment égoïste étouffait en moi la peine réelle [...]
L'amour- propre dans le chagrin se manifeste par le désir de paraître chagrin, ou malheureux, ou stoïque, et ce désir bas que nous gardons d'avouer; mais qui, dans les plus grandes douleurs même, ne nous quitte pas, ce désir enlève au chagrin sa force, sa sincérité, sa dignité.