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Critiques de Leon de Winter (6)
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Sionoco

Sol Meyer est rabbin à New York. Tout lui sourit... Un bon mariage, une excellente reconnaissance de sa communauté. Et pourtant...



J'ai trouvé ce livre intéressant car il décrit un monde que je connais très peu, celui de la communauté juive et de ses croyances. Mais je ne peux pas dire que j'ai aimé l'écriture. J'ai été surprise par l'évolution de l'histoire, mais je ne sais qu'en penser...
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La faim de Hoffman

J'aime beaucoup découvrir des auteurs étrangers inconnus.Le Néerlandais Leon de Winter est né en 54, romancier, scénariste, cinéaste.La faim de Hoffman date de 1996 et se situe en 89 lors de la chute de la maison Est et se déroule à Prague,aux Pays-Bas et en Amérique.C'est un curieux roman qui tient de l'espionnage,du drame familial,de la satire de la diplomatie.Deux obèses occupent,c'est le cas de le dire,l'essentiel de l'espace dans La faim de Hoffman.Freddy Mancini,touriste californien à Prague errant la nuit en quête de hamburgers,assiste par hasard à l'enlèvement d'un compatriote.Et Felix Hoffman, ambassadeur des Pays-Bas en ce qui est encore pour quelques mois la Tchécoslovaquie,en fin de carrière et rongé par les kilos, finit les buffets des réceptions et dévore Spinoza.Personnellement dévorer Spinoza m'apparaît un signe de déséquilibre au même titre que se goinfrer de fast-food.Hoffman a des excuses:ses deux filles sont mortes,son mariage n'est plus qu'un ectoplasme.Seule son ultime attirance pour une journaliste tchèque lui redonne un peu goût à la vie.



Freddy et Felix ne se rencontreront jamais.Mais en 1989,alors que très bientôt un mur tombera et un rideau se déchirera,à l'heure des grandes bascules,tout ne s'avèrera-t-il pas possible?Y compris que la jeune journaliste,dissidente ou non,allez savoir,cède à l'adipeux diplomate.Y compris que,de retour à San Diego,Freddy soit quitté par sa femme,quatre fois moins lourde.Et que ce même Freddy se retrouve face à des agents comme dans tout film d'espionnage,des agents qui ne lui veuillent pas que du bien.Les aventures de Freddy et Felix,tragi-comiques avec force détails sur leurs dérèglements intestinaux ou familiaux,les conduisent à faire l'objet de manipulations qui les dépassent,qui nous dépassent aussi d'ailleurs,au début des années quatre-vingt dix.Vous savez,cette déjà vieille décennie où des dignitaires post-staliniens réussirent à se métamorphoser en chantres de l'ouverture.Enfin l'important est de sauver sa peau,même fort distendue par la gloutonnerie.Tout cela nanti de digressions sur le Traité de la réforme de l'entendement de ce rigolo de Spinoza.Tous les goûts sont dans la nature.Pour les hamburgers je veux bien faire un effort.Mais lire Spinoza,ah non.Voici un petit extrait,très acide.Pas de Spinoza,non,de de Winter.



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Le droit au retour

Ces dernières années, Leon de Winter ne s'est pas fait remarquer pour ses livres, mais pour ses prises de positions, tranchées et radicales, en particulier vis à vis de l'Islam et de l'émigration aux Pays-Bas, qui ont provoqué de vives controverses. Avec son dernier roman, Le droit au retour, l'auteur néerlandais ne choisit pas la facilité et évoque ni plus ni moins que l'avenir d'Israël, dans un ouvrage qu'on peut qualifier de thriller d'anticipation et qui est assez crédible dans sa vision géopolitique du futur proche. On pourra toujours y trouver matière à polémique et il n'est pas douteux que de Winter se cache derrière certains de ses personnages pour émettre des jugements péremptoires, tant sur les juifs que sur les musulmans, d'ailleurs. Du point de vue romanesque pur, le livre est très bien construit et se lit à plusieurs niveaux. L'ambiance y est plutôt délétère et franchement paranoïaque, non seulement à l'intérieur d'Israël, que l'auteur imagine, en 2024, réduit dans ses dimensions , mais aussi dans la tête de son personnage central dont l'existence a été bouleversée, quelques années plus tôt, par l'enlèvement de son très jeune fils. Ce mélange d'intime, de politique et de prophétique donne un livre dans lequel le lecteur se sent parfois mal à l'aise, mais dont l'aisance narrative est indéniable. Il n'est pas fait pour plaire à tout le monde, mais il laisse la latitude à chacun, au-delà de son caractère de suspense bien charpenté, de réfléchir et d'approfondir sa propre conception de thèmes aussi délicats que le droit du sang et celui du sol. C'est un roman, pas un thèse ni un éditorial, bien heureusement.
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Kaplan

Le mariage est un traquenard: à la suite de rencontres fortuites que le destin réserve - un nouveau couple harmonieux se forme si facilement.



C'est l'explication que propose Leo Kaplan, comme justification à ses changements récurrents de partenaire féminin et à l'échec de son mariage.



Derrière cette agitation, qui le pousse en permanence dans les bras d'autres femmes, quelque chose se cache, qui est enfoui plus profond, comme il le remarque. Il rencontre par hasard au Caire un amour de jeunesse peu avant de terminer son dernier roman.



Ils étaient tous les deux encore très jeune, tout juste installé à Amsterdam, où ils se rencontrèrent - Lui et Ellen. Originaire tous deux de la même ville, même s'ils ne s'y sont jamais rencontrés.



Malgré l'opposition de leurs parents, ils vivent leur amour, comme sous une cloche de verre, sans percevoir leur environnement. Au moins pour un certain temps. Puis commencent les émeutes étudiantes dans lesquelles Leo s'implique. Entre-temps, Ellen tombe enceinte et disparait subitement de la vie de Leo sans rien lui dire...



Et maintenant, près de 20 années plus tard, leurs chemins se croisent à nouveau. Mais cette fois-ci ils ne peuvent échapper à la confrontation....



Ce livre, tournant autour de l'infidélité, sous toutes ses formes est d'une rare intensité

rempli d'histoires, parfois absurde, parfois tragique, comique, mais toujours si concrètes et réelles. L'imagination de Leon de Winter rappelle celle de John Irving.



Lisez, Lisez ce chef-d'oeuvre, une véritable leçon de vie !
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Le droit au retour

Là où, sur un thème similaire, un Philip Roth avait fait le choix de l'ironie dans Opération Shylock, Leon de Winter verse, pour sa part, du côté de la détresse et de l'amertume, hanté par le spectre de l'"extermination" réciproque.
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Le droit au retour

L’anticipation est essentiellement politique, et un peu technique. Il y a juste un peu plus de paranoïa, d’angoisse et de haine, comme si l’auteur s’était contenté de prolonger une droite.
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