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Critiques de Leonard Kirk (7)
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Marvel Gold, tome 7 : Squadron Supreme

Ce récit fait partie de l'opération 2023 lancée par Carrefour en collaboration avec les éditions Panini Comics.

Le but, proposer dix titres Marvel au prix imbattable de 3,99€ unité pour 240 pages de récit.

Cela fait maintenant 5 ans que Carrefour propose ce genre d'opération (6 si 'on compte la première collection qui comptait alors 8 titres au lieu de 10 et était dans un format plus petit).

A noter que pour la première fois, augmentation du prix du papier oblige, cette collection est passée de 2,99€ à 3,99€. Mais pour 240 pages, cela reste imbattable et il serait bête de passer à côté.



Ce septième volume met à l'honneur l'Escadron Suprême, équipe étant à la base un pastiche de la Justice League de chez DC.

Pour ma part, j'ai découvert cette équipe par l'excellente série Supreme Power de Straczynski et c'est donc avec plaisir que je me suis lancé dans la lecture d'un récit mettant une nouvelle fois en scène cette équipe.

Spoil, mon plaisir aura été de courte durée !



Nous avons ici les épisodes 1 à 5 et 10 à 15 de Squadron Supreme (2016) de James Robinson & Leonard Kirk.

Et si cette série mettant en scène cette équipe n'est pas la plus connue, il y a une raison... Cette série est tout simplement oubliable, pour ne pas dire mauvaise.

Si le début part plutôt bien en nous présentant ces héros dysfonctionnels qui ressemblent au final plus à des anti-héros, très rapidement, la série devient pas terrible et le niveau ne remontera jamais, même en faisant apparaitre un bon nombre de héros plus classiques de l'univers Marvel.
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All-New Iron Man & Avengers - HS, tome 3

Ce tome comprend les épisodes 6 à 9, initialement parus en 2016, écrits par James Robinson. Les épisodes 6 à 8 sont dessinés par Leonard Kirk et Paolo Villanelli, et encrés par Paul Neary. La mise en couleurs est réalisée par Frank Martin (épisodes 6 & 7), le studio Guru eFX (épisode 7) et Chris Sotomayor (épisode 8). L'épisode 9 est dessiné et encré par ACO, avec une mise en couleurs de Marcello Maiolo, et l'histoire supplémentaire est dessinée et encrée par Leonardo Romero, et mise en couleurs par Mat Lopes. Ce recueil comprend également des couvertures alternatives réalisées par Ryan Sook, Butch Guice, Denys Cowan & Bill Sienkiewicz, John Tyler Christopher, Skottie Young. Les couvertures de base des épisodes sont réalisées par Alex Garner.



Épisode 6 à 8 - Nenet (Doctor Spectrum de la Terre 4290001) refait le même cauchemar, celui dans lequel Black Bolt (Blackagar Boltagon) participe à la destruction de sa Terre, mais l'épargne et la sauve elle seule, pour une raison inconnue (événements survenus dans la série New Avengers écrite par Jonathan Hickman). Elle se réveille et s'apprête pour effectuer la mission que lui a confié Nighthawk (Kyle Richmond, celui de la Terre 31916, Supreme Power) : infiltrer une base sous-marine des contrebandiers Myriad, un regroupement de plusieurs races extraterrestres. En chemin, elle se retrouve confrontée à un groupe d'atlantéens, particulièrement agressifs en reconnaissant l'une des personnes qui ont détruit leur cité et exécuté Namor leur roi.



Pendant ce temps-là, Marcus Milton est toujours sur la route, et il effectue un arrêt dans un diner tenu par Sally, une jeune dame sympathique, voir Daddy issues de Chuck Wending & Nik Virella. Thundra s'apprête à quitter Weirdworld. Raymond Kane (Nighthawk Terre 31916) reçoit la visite de Nighthawk (Terre 616) dans son bureau au sommet de la tour Oracle Inc. Doctor Spectrum se retrouve face au roi des Inhumains. Épisode 9 - Qu'est-il advenu de Zarda et de son allié Mordred ?



Dans le premier tome, James Robinson faisait le nécessaire pour donner une raison d'être à cette nouvelle version de l'Escadrille Suprême, et leur faisait accomplir une exécution spectaculaire, asseyant d'office leur importance dans l'univers partagé Marvel. En outre, le lecteur découvrait, assez surpris, l'originalité de cette itération : l'équipe est bien composée des membres habituels, mais ils ne proviennent pas tous de la même réalité. Ils proviennent de réalités différentes, toutes détruites par les Incursions qui ont conduit à la fusion des différentes Terre parallèles de l'univers partagé Marvel, en une seule (avec quand même quelques exceptions, telle Spider-Gwen de la Terre 65, mais c'est une autre histoire). Dans ce premier tome, le scénariste nourrissait son intrigue des événements divers et variés de l'univers partagé Marvel, des situations au mieux oubliées aussi vite qu'elles étaient survenues, au pire contredites dès l'épisode suivant dans les séries concernées. Il tricote donc ses intrigues sur la base d'événements déjà survenus, pour en développer les conséquences. Il s'agit d'une démarche de continuité à l'ancienne. Pour pouvoir l'apprécier, il vaut mieux que le lecteur soit au fait des principaux événements de l'univers partagé Marvel (au moins dans les grandes lignes) contemporain de ces épisodes.



Premier point de continuité : l'existence de survivants avant la fusion des Terre parallèles, en particulier Doctor Spectrum (Nenet). Elle a survécu à l'anéantissement complet de sa planète et de tous ses habitants, tout en se retrouvant sur une Terre très similaire, la 616. Elle sait qui a procédé à la destruction de sa Terre d'origine. Elle a participé à a mise à mort de l'un d'entre eux. Mais elle reste hantée par le souvenir d'un geste purement gratuit d'un autre : Black Bolt la sauvant, elle, et personne d'autre, en la faisant passer sur la Terre 616. Les 2 premiers épisodes sont consacrés pour les 2 tiers à sa confrontation avec Black Bolt. Certains lecteurs pourront trouver qu'il s'agit d'une intrigue secondaire totalement vaine centrée sur un personnage dérivatif (mais ne le sont-ils pas tous ?) dont la pérennité se limite à l'espérance de vie de la présente série. D'un autre côté, James Robinson s’attelle à la tâche proprement titanesque de construire un nouveau personnage dans l'univers partagé Marvel, progressivement, page par page, de lui donner une motivation sortant de l'ordinaire, de le faire sur la base d'une intrigue secondaire d'une précédente série, sans la dénaturer, à l'ancienne. Il en découle un histoire plus basée sur la situation du personnage de Nenet que sur une véritable personnalité avec un caractère bien développé, mais une historie originale malgré tout avec des valeurs morales qui dépassent la dichotomie bien / mal.



Parallèlement à l'histoire de Doctor Spectrum, James Robinson met en scène Kyle Richmond (Terre 31916) qui se retrouve confronté au Nighthawk original de la Terre 616, ayant appartenu à l'équipe des Defenders. Là aussi le lecteur est pris par surprise par cette confrontation. Le scénariste sait conserver la personnalité sèche et cassante de Raymond Kane, développée par Joe Michael Stranczynski dans la série Supreme Power, et utilisée par David Walker dans sa série mensuelle (voir Nighthawk : la haine engendre la haine). Le lecteur apprécie l'affrontement, même si ces pages ne sont pas très denses d'un point de vue narratif. Leonard Kirk et Paolo Villanelli réalisent des pages avec une bonne densité d'informations visuelles, en particulier en ce qui concerne les silhouettes des buildings de Manhattan. La voltige aérienne de Nighthawk 31916 impressionne par les risques pris, et l'impossibilité de déchiffrer quelqu'émotion que ce soit sur son masque si froid. Les évolutions aériennes de Nighthawk 616 sont fluides et très agréables à suivre de l'œil.



Comme dans le tome précédent, le lecteur se retrouve sous le charme des dessins embrassant les conventions des comics de superhéros, et le faisant bien. Il apprécie le côté pop des couleurs appliquées aux manifestations de pouvoir de Doctor Spectrum, vives et acidulées, contrastées à la demi-pénombre des fonds marins. Il sent que les 2 Nighthawk sont dans leur élément, qu'il s'agisse du faible éclairage du bureau de Raymond Kane, ou des façades rutilantes des buildings. Les dessinateurs prennent visiblement plaisir à inclure des détails pour chaque environnement : les poissons des fonds marins, les dragons de Weirdworld (dont des chiens ailés étonnants), les couloirs gigantesques de la base sous-marine de Myriad, les tatouages de Sally, le trône de la salle royale des inhumains. Les confrontations physiques sont spectaculaires à souhait, avec des décharges d'énergie flamboyantes.



Satisfait de ces aventures de superhéros, avec des personnages ayant des motivations spécifiques et des situations personnelles sortant de l'ordinaire, le lecteur passe au dernier épisode. James Robinson constitue à patiemment tricoter son intrigue, en consacrant un épisode à l'un des ennemis de l'Escadron Suprême. À nouveau, il a imaginé une histoire sous la forme d'une aventure : l'ascension par la force de Zarda à une position de pouvoir suprême. Il donne accès à quelques-unes de ses pensées par le biais de phrases concises dans des cartouches. Le lecteur ressent une forme d'empathie vis-à-vis de cette femme qui s'assure de survivre à tout, par des moyens moralement inacceptables, justement parce qu'il s'agit de sa survie. Il est totalement dépaysé par les dessins. Marcelo Maiolo effectue un travail exceptionnel pour donner de la texture aux cieux, et des ambiances spécifiques par le biais des couleurs. Cet épisode permet de mieux mesurer ce qu'il apporte aux dessins d'Andrea Sorrentino dont il est le metteur en couleurs attitré, par exemple dans la série Old man Logan de Jeff Lemire. D'ailleurs l'artiste ACO s'inspire fortement de l'apparence des pages de Sorrentino pour les siennes : un usage aussi tranchant des lignes de contour, des éléments d'arrière-plans avec des noirs comme saturés, et des compositions de page avec des dispositions de case accentuant le mouvement. Sans avoir l'élégance et la sophistication des pages de Sorrentino, il donne une personnalité graphique marquée à cet épisode consacré à un autre personnage, avec assez de gravité pour accentuer la dimension dramatique de son histoire personnelle.



Enfin, le lecteur se plonge dans les 10 dernières pages, formant une histoire supplémentaire consacrée à un autre personnage, pour une vision complémentaire de l'histoire de Zarda, en lien direct. James Robinson trousse une aventure vive et entraînante, avec à nouveau personnage dégageant une bonne dose d'empathie. Leonardo Romero réalise des dessins avec une mise en page plus classique, et des détourages de formes un petit peu plus arrondis, et un haut niveau de détails.



Décidément, James Robinson est très bien parti avec cette série complètement immergée dans l'univers partagé Marvel et des personnages très secondaires. Il a su concevoir une niche qui donne une raison d'être à l'équipe, donner des motivations personnelles spécifiques à la plupart des personnages (Blur et Thundra n'apparaissant pas beaucoup), développer des intrigues secondaires qui sont l'occasion pour ces superhéros d'exister dans l'originalité de leur situation. Il bénéficie de dessinateurs de bon niveau, n'éprouvant pas de réticences à embrasser les conventions graphiques de superhéros et le faisant bien. À l'ancienne, James Robinson construit progressivement ses personnages et leur histoire personnelle, leur donnant une épaisseur qui contraste avec les superhéros interchangeables. 4 étoiles pour un tome auquel il manque encore une intrigue principale forte.
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All-new iron man & avengers - HS, tome 2

Ce tome est le premier d'une nouvelle série se déroulant après Secret Wars (2015) de Jonathan Hickman & Esad Ribic, qu'il vaut mieux avoir lu avant pour comprendre une partie des enjeux. Il comprend les épisodes 1 à 5, ainsi que 9 pages du prélude contenu dans Avengers 0, initialement parus en 2016, écrits par James Robinson, dessinés par Leonard Kirk avec un encrage de Paul Neary, aidé par Scott Hanna pour l'épisode 3, par Marc Deering pour les épisodes 4 et 5. Les couvertures ont été réalisées par Alex Ross. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu Squadron Sinister (qui se déroulait pendant Secret Wars) de Marc Guggenheim & Carlos Pacheco. Par contre, une idée de l'historique de ce groupe facilite la compréhension du récit.



Prologue - Dans un gratte-ciel portant le logo de l'entreprise Oracle Inc., Nighthawk (Kyle Richmond) supervise l'intervention du Squadron Supreme qui se compose de Hyperion (Marcus Milton), Doctor Spectrum, Blur (Jeff Walters) et Power Princess (Zarda Shelton). Épisodes 1 à 3 - Ces différents individus ont vécu la disparition du multivers pendant les incursions qui ont précédé les Secret Wars. Ils se sont fixés comme objectifs de faire payer les coupables. Le premier sur la liste est le prince Namor qui a détruit une planète Terre (voir A perfect world). Le Squadron Supreme attaque donc de front Atlantis et s'engage dans une bataille avec Namor. Ils devront faire face aux Uncanny Avengers de Steve Rogers du fait de l'issue de la bataille.



Épisodes 4 & 5 - Le Squadron Supreme se retrouve dans une autre dimension sur un territoires des plus étranges, et en prime Hyperion a perdu ses pouvoirs. Ils ont été amenés sur Weirdworld (voir Weirdworld Warzones) par Thundra, en compagnie de l'elfe Tyndall (voir Warriors of the Shadow Realm). Ils y croisent Skull the slayer, Crystar et les autres. Thundra les y a amenés pour qu'ils l'aident dans sa lutte contre le mystérieux tyran en place.



James Robinson s'est fait connaître en écrivant la série Starman pour DC Comics. Il lui en est resté une image de scénariste capable de faire ressentir les émotions de ses personnages, et capable également de manipuler avec respect et inventivité la lourde continuité d'un univers partagé vieux de plusieurs décennies. Le lecteur se demande bien ce qu'il va tirer de cette série. Dès les premières pages de l'épisode 1, le scénariste établit qu'il va plonger dans les recoins de l'univers Marvel. En effet, cette incarnation de l'escadron suprême est en fait constituée de membres en provenance de Terre différentes. Nighthawk correspond à la version Supreme power de Joe Michael Straczynski & Gary Frank, soit la Terre 31916. Hyperion provient de la Terre 13034, détruite lors d'une incursion. Doctor Spectrum habitait sur la Terre 4290001 détruite par Namor. Zarda Shelton était présente sur la Terre 21195 dont un morceau servit à construire Battleworld. Le cas de Blur est encore plus particulier, puisqu'il s'agit d'un personnage ayant fait partie d'une équipe du New Universe : D.P. 7 de Mark Gruenwald et Paul Ryan.



Le lecteur se repérera mieux dans le récit s'il a déjà eu l'occasion de lire les épisodes écrits par Mark Gruenwald (avec des dessins de Paul Ryan et Bob Hall) : Squadron Supreme, ou alors la version plus complète (et plus onéreuse)

Squadron Supreme Classic Omnibus. Il sera encore plus à l'aise s'il a déjà effectué le voyage dans Weirdworld. Il n'est pas nécessaire d'avoir côtoyé Jim Scully (Skull), mais il sort encore un ou deux personnages secondaires à l'histoire compliquée. À l'évidence, une partie du plaisir de cette lecture réside dans cette capacité à évoquer et mettre en scène la riche mythologie de l'univers partagé Marvel, ce qui réserve cette histoire à des lecteurs aguerris, les autres courant le risque de se sentir un peu exclus. Il est certain que de voir Blur se recueillir devant Pittsburgh ne peut parler qu'à ceux qui ont lu The Pitt dans Star Brand: New Universe Vol. 2.



James Robinson ne se complaît pas dans un passéisme poussiéreux, il évoque également l'actualité du moment de l'univers partagé Marvel, avec le crime de Namor, mais aussi ces Uncanny Avengers avec Deadpool en leur sein. Pour pouvoir faire exister l'Escadron, il doit leur donner une lettre de mission qui leur confère une spécificité par rapport à toutes les autres équipes existantes, à commencer par les nombreuses déclinaisons des Avengers. Il choisit un mode opératoire assez risqué : l'escadron est une équipe proactive qui agit en toute clandestinité pour se charger des boulots que personne ne veut envisager. Namor a effectivement détruit une Terre (numérotée 4290001) en toute impunité. Nighthawk et son équipe ne peuvent laisser un tel génocide impuni.



Sur la base de ce postulat, les affrontements sont une certitude. De ce point de vue, le lecteur plonge dans un comics de superhéros très traditionnel. L'escadron est une force de frappe conçue pour des interventions chirurgicales, quand le système de justice est inefficace, voire inexistant. Leonard Kirk donne l'impression d'être le dessinateur type de comics de superhéros. Dès que les affrontements physiques commencent, les arrière-plans se vident de décors pour laisser la place à des fragments qui volent, des énergies qui crépitent et des nuages de poussière. Les hommes sont musculeux à souhait : la plastique féminine n'est pas trop exagérée, même au niveau des poitrines. L'artiste a réalisé les recherches nécessaires pour être raccord sur l'ensemble des costumes de superhéros, y compris quand il s'agit de variations sur le même personnage (par exemple l'évocation des Hyperion des différentes Terre). Il dessine un kymellian immédiatement reconnaissable, par exemple pour les lecteurs de la série Power Pack de Louise Simon & June Brigman.



Cette approche simplificatrice pendant les combats est conforme aux pratiques en vigueur dans les comics de superhéros. Malgré cela, le lecteur n'a pas l'impression de s'enfiler des pages sans beaucoup d'information. Pour commencer, il y a beaucoup de personnages. Ensuite, l'artiste sait leur donner une apparence spécifique, parfois teintée par leur version d'origine, cela se ressent particulièrement pour Nighthawk, avec son visage fermé et indéchiffrable. Hors séquence de combat, Leonard Kirk s'investit plus dans les décors, qu'il s'agisse des rues de New York, d'un diner implanté le long d'une autoroute, d'un appartement à Toronto, d'une vision générale de Pittsburgh, ou encore de la tour de Londres. Les paysages de Weirdworld sont plus génériques.



Le lecteur se laisse donc emporter par la fougue des dessins, même s'il regrette régulièrement que les séquences ne soient pas plus fermement ancrées dans des endroits consistants. Au fil des pages, il se rend compte que James Robinson effectue un travail de titan pour intégrer son récit au temps présent. En voyant Marcus Milton, il comprend qu'il s'agit d'établir un lien avec sa série solo Hyperion de Chuck Wendig et Nic Virella. En voyant le comportement de Nighthawk toujours aussi obsessionnel, il apparaît qu'il s'agit de faire le lien avec sa propre série Nighthawk de David Walker & Ramon Villalobos.



Le lecteur prend plaisir à contempler les couvertures d'Alex Ross, à commencer par cette vision en contreplongée des membres du groupe, dans une posture qui en impose. Celles des épisodes 2 et 3 montrent l'escadron en train de triompher de leurs ennemis, également dans une posture qui impressionne. Thundra est magnifique dans celle de l'épisode 4 et l'impact de celle pour le 5 est un peu atténué par la mise en couleurs d'Alex Garner.



Ce premier tome des aventures de l'Escadron Supreme est à réserver aux lecteurs suivants de près la continuité de l'univers partagé Marvel. James Robinson inscrit son récit dans l'actualité de cet univers au début 2016, et il va piocher dans des recoins de l'univers des personnages très secondaires à l'histoire compliquée. C'est un vrai plaisir de retrouver lesdits personnages, correctement traités, dans une histoire qui les met en avant et qui respecte leur histoire personnelle. Le scénario se compose de 2 récits. Le premier répond à un reproche des lecteurs sur le fait que certains héros commettent les pires atrocités sans avoir à en payer le prix. Le deuxième résout une intrigue en suspens de la série Weirdworld. Leonard Kirk réalise des dessins compétents pour un comics de superhéros en utilisant les trucs et astuces propres à ce genre de comics. Il s'affranchit de dessiner les arrière-plans très régulièrement et il exagère la puissance des superhéros pour assurer le spectacle. Pour un lecteur de passage peu attaché aux arcanes de l'univers Marvel : 2 étoiles. Pour un lecteur investi dans l'univers Marvel : 4 étoiles. En parallèle de cette série, James Robinson a également écrit une série dédiée à Wanda Maximoff : La sorcière rouge.
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Star Wars - Histoires galactiques, tome 3 :..

Après une courte présentation des deux personnages, on retrouve Han Solo dans 5 histoires et Boba Fett dans 2 autres, rapport un peu inégale entre les deux personnages.

La première histoire nous fait découvrir Solo jeune qui fuit Corellia en s’engageant dans l’armée impériale. Alors qu’il souhaite piloter, il se démène dans un entraînement de fantassin. Cette histoire se rapproche du film « a star wars story : Solo ». On se retrouve avec un récit qui va trop vite, qui ne s’arrête pas assez sur ce jeune personnage prometteur… Bref, aller voir le film plutôt qui retrace beaucoup mieux la jeunesse de Solo que ce Comics tronqué (cette histoire fait-elle partie d’un ensemble plus complet ? Peut-être ?).

La seconde histoire, j’ai tout bonnement… rien compris. Rien compris au récit, rien compris aux personnages… bref, j’ai rarement été aussi perdu dans une histoire.

La troisième histoire, la plus longue, est un récit que j’avais déjà lu dans un autre Comics. Han Solo doit participer à une course très célèbre et très dangereuse pour récupérer des espions rebelles ayant des infos vitales pour l’Alliance. Gagner la course est secondaire mais Han Solo va en faire une priorité…

Entre la recherche d’un traitre parmi les espions, l’Empire qui veut mettre fin à cette course et une course extrêmement dangereuse, Solo va devoir déployer ses talents de pilote pour survivre…

Sans conteste la meilleure histoire avec beaucoup d’action et de rebondissements et une intrigue réussie, pleine de suspense.

La quatrième histoire voit Leïa et Han perdu sur une planète avec un chasseur de primes qui veut la tête de Han. Encore une fois le récit est brouillon avec des flash-back pas très clairs. Encore une histoire à oublier pour moi.

Le cinquième récit est court et pas très intéressant et à la particularité de concerner un autre chasseur de primes envoyé par Han en mission pour la rébellion.

Le premier récit sur Boba Fett se passe durant son enfance avec son père Jango Fett qui lui apprends les rudiments du métier de chasseur de primes.

Un récit intéressant qui n’a de défaut que d’être assez court. La période de formation de Boba par son père pourrait bien être une facette intéressante à développer pour connaître ce personnage passionnant. Dommage que le récit n’effleure à peine l’idée.

Le second récit n’est là que pour confirmer que Boba Fett a une réputation justifiée de meilleur chasseur de primes et craint par ses pairs.

Au final, le recueil d’histoires est un peu décevant. D’une part car les histoires sont assez inégales en taille et en qualité de scénario. D’autre part car on apprends pas grand chose des personnages de Boba et des han, j’aurai aimé connaître un peu mieux leur jeunesse et ce qui a fait d’eux les personnages que l’on connaît.

L’histoire principale de l’album sauve un peu les meubles d’un recueil très moyen. Les dessins sont également un bon point de l’album car ils restent très fidèles aux films.
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Star Wars - Han Solo : Imperial Cadet

Han Solo : Cadet impérial n’est pas un album marqué du sceau de l’échec à nos yeux, mais il ne s’agit pas là non plus d’un album que nous tenons pour incontournable si vous êtes amateurs de l’univers de Star Wars, voire du personnage d’Han Solo en particulier. Une lecture qui pourrait mériter le coup d’œil, mais qui ne nous a pas enthousiasmé outre mesure.
Lien : https://www.actuabd.com/Han-..
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Star Wars - Han Solo : Imperial Cadet

Si il y a encore quelques temps, j'aimais la licence Star Wars sans en être un grand fan, c'est avec l'apparition de la série Mandalorian que j'ai vraiment adorée, que j'ai voulu en découvrir plus sur la licence.



Cette découverte est bien sûr passée par l'excellente série animée Clone Wars, mais aussi par la lecture de quelques comics.



Cette fois je m'attaque au personnage de Han Solo.

Si le personnage ne m'intéresse pas spécialement, j'ai particulièrement apprécié cette lecture qui nous raconte la jeunesse de Han quand il était Cadet Impérial pour devenir pilote. Ce baroudeur qui n'en fait qu'à sa tête pourrait être le meilleur de sa promotion mais c'est sans compté sur son caractère.



Une lecture vraiment prenante qui nous fait nous attacher au personnage, et pourtant pour ma part ce n'était pas gagné.

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Freshmen, Tome 1 : Opération bizutage

La rentrée universitaire a sonné pour les élèves de première année du Freese College. Par manque de place dans les dortoirs principaux, quatorze d’entre eux sont temporairement relogés dans le centre scientifique de la faculté. Suite à l’explosion d’une mystérieuse machine, l'Ax-Cell-Erateur, ils se retrouvent affublés de superpouvoirs liés à leurs dernières pensées au moment de l’incident de laboratoire. Munis de facultés d’un intérêt discutable, ils décident de former une nouvelle équipe de super-héros : les Freshmen !



Suite à la parution interrompue après trois numéros dans la revue Top Comics, cet album de la collection Contrebande de Delcourt regroupe finalement les six épisodes de la première minisérie des Freshmen. A travers le personnage d’Annalee, les scénaristes Hugh Sterbakov et Seth Green (le loup-garou Oz dans Buffy contre les vampires) présentent des personnages manichéennement drôles qui se retrouvent dans une situation de bizuth assez pénible, mais correspondant aux traditions américaines pittoresques. Une mise en place conventionnelle et une multitude de personnages attachants facilitent l’identification et permettent aux auteurs une légère critique de l'American way of life des ados et de l’utilité du bizutage.



En attribuant des facultés insolites et souvent absurdes à ses protagonistes, le récit joue clairement sur l’autodérision de l’univers des super-héros. Le recyclage de la coupe de cheveux de Wolverine, l’utilisation du Bat-signal par un castor et la réplique culte de Spider-Man («De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités») reprise par un looser sans pouvoirs ne sont que quelques exemples de l’approche originale de ce comics. Malheureusement, cette introduction ne s'attarde pas suffisamment sur la manière dont les étudiants découvrent leurs capacités hors normes et le tout manque parfois de finesse.



Au fil des pages et suite à un incident tragique lors de débuts maladroits face au crime, l’idéalisme des jeunes héros est freiné en même temps que le côté burlesque de l’histoire. Cette seconde partie plus sérieuse et plus sombre alterne action, humour et drame et tranche fortement avec le postulat amusant de départ, tout en s’autorisant plus de profondeur : cette psychanalyse de Paula par Annalee qui accentue le malaise grandissant de ces adolescents en est un bon exemple. Le dessin légèrement cartoonesque de Leonard Kirk sert d’ailleurs mieux le début de cette saga, tout en conservant une grande lisibilité sur l’ensemble.



Démarrant comme une production non-conventionnelle et drôle, Opération bizutage semble cependant vite retomber dans les sentiers battus des comics de super-héros.

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