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Critiques de Leonard Wibberley (14)
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Feu l'Indien de Madame

Cette histoire est foutrement rocambolesque et saugrenue mais elle m'a bien fait rire.

Dès les cinq premières pages, nous sommes mis dans le bain : en 1944, à Londres, une vieille dame (de 54 ans !), Madame Searwood, attend son bus en maugréant sur sa jarretière rapiécée qui lui glisse insolemment entre les pattes quand, soudainement, elle se retrouve nez à nez avec un indien…nu… qui ne tarde pas à la pousser sous un porche. Fort heureusement, il lui révèle être un Indien de la tribu de Pocahontas, décédé depuis trois cent ans, et n'avait d'autre but que de lui sauver la vie. Ouf, l'honneur est sauf.



La première moitié du livre est particulièrement hilarante et bien que cela s'essouffle par la suite, comment ne pas sourire devant les péripéties de cet invraisemblable duo ? L'auteur parvient avec beaucoup de malice à inverser le contexte et nous faire accepter comme « normal » la présence de cet esprit (et ne le confondez surtout pas avec un fantôme, vous l'outrageriez !). C'est tout le reste qui ne l'est pas ! Et le reste, je vous laisse le découvrir…



Ce livre est drôle, totalement fantasque, il ne se prend pas au sérieux. Et pourtant, sous ses petits airs de ne pas y toucher, il fustige l'absurdité de la guerre et certaines décisions politiques, les effets dévastateurs des commérages et se gausse gentiment des travers du conformisme et de la bienséance. En tout cas, les aventures de Madame Searwood et Big Chief (son acolyte Indien) m'ont agréablement divertie.

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Feu l'Indien de Madame

Mieux qu'une dame de compagnie, un esprit de compagnie !

Ce n'est pas Madame Searwood qui vous dira le contraire. D'autant plus qu'elle a touché le gros lot avec Big Chief, un ange gardien de première, pensez-donc, un indien mort depuis plus de trois cents ans et ayant durant tout ce temps amoncelé une somme impressionnante de culture dans quasi tous les domaines possibles !

Donc un être plein de ressources qui vous sera toujours de bon conseil et d'une aide précieuse pour entreprendre et réussir les actions les plus folles!

Et si vous pensez que Leonard Wibberley a trop abusé de bonne bière irlandaise, eh bien ouvrez le présent ouvrage et vous pourrez constater qu'il n'en est rien.

Car s'il manifeste une fantaisie débridée, dans laquelle vous pourrez ou non décider d'entrer, en fonction de votre état d'esprit, l'auteur vous sert une friandise fourrée d'un énorme bon sens et d'une joie communicative qui vous rendra l'existence beaucoup plus gaie !



Il faut dire qu'en ce qui concerne Madame Searwood, la présence de Big Chief auprès d'elle n'a rien d'un luxe ! Car la vie en temps de guerre, dans cette Angleterre de 1944, avec toutes ces privations et ces bombardements, n'est pas franchement facile, surtout quand on est personnellement visé par les nazis, comme notre héroïne qui les a malencontreusement critiqués lors de son voyage à Berlin en 1935 ...

mais je ne vous en dirai pas plus, sauf que, elle avait vraiment besoin de la protection de quelqu'un de confiance !

Et ce n'est pas Big Chief qui me contredira. Hugh !
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Feu l'Indien de Madame

Un livre fantasque, caractéristique d'un humour britannique pur jus. Un bon moment de détente, où l'on suit les aventures rocambolesques d'une veuve londonienne qui s'exile dans un petit village pour échapper autant à sa fille qu'à Hiltler, dont elle est persuadée qu'il lui en veut personnellement. Elle en devient la coqueluche, puis le bouc émissaire, victimes de ragots malveillants. Heureusement, un esprit veille sur elle : un Indien, presque tout nu, mort depuis plus de 300 ans, compagnon de Pocahontas.
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Feu l'Indien de Madame

Un peu perplexe au début de ma lecture, je me suis ensuite régalée des situations toutes plus loufoques les unes que les autres avec en toile de fond cet humour so british. Je me suis attachée au fur et à mesure à Mme Searwood qui est d'un naturel parfois déconcertant.



Une écriture agréable malgré quelques longueurs et quelques coquilles.



Une lecture légère, je recommande.
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Feu l'Indien de Madame

Mrs Searwood rencontre un beau matin, un indien, mais pas n'importe quel indien, il est arrivé en Angleterre avec Pocahontas. Il est bien sûr décédé depuis trois siècles. Elle accepte sa présence et aussi qu'il la suive. Nous sommes en 1944, son appartement et son garde meubles de Londres ont été bombardés. (Elle est persuadée que Hitler en personne lui en veut). Elle s'installe, selon les désirs de sa fille, dans la campagne anglaise avec Big Chief et y rencontre des habitants hauts en couleurs. Personne bien sûr ne voit ni n'entend l'Indien.Quand le pub du village est bombardé à son tour et que Mrs Searwood est accusée d'espionnage, elle décide de laver son honneur...

Un vrai bonbon so british que ce roman drôle et loufoque, un vrai bon moment de lecture !

Ecrit en 1954, réédité cette année : merci aux éditions Héros-Limite et aux libraires qui font passer ce type de texte.
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La souris qui rugissait

L'année dernière ressortait La souris qui rugissait, un titre dont la précédente édition en VF remontait à... 1955 ! Ce serait dommage de ne pas en profiter.





L'histoire, en gros...

Minuscule principauté alpine, le Grand-Fenwick vit encore comme au Moyen Age. Pour faire face à une situation économique de moins en moins viable, cette petite souris déclare la guerre aux Etats-Unis. Avec pour objectif de perdre et ainsi de bénéficier des largesses du vainqueur. L'armée du Grand-Fenwick – trois chevaliers et vingt archers – se lance à l'assaut de New York. Sauf que les choses ne vont pas se passer comme prévu.





Tu l'auras compris, La souris qui rugissait se pose là dans le genre loufoque. le roman enquille les situations fantaisistes et s'autorise de gros délires... avec le plus grand sérieux.

A la fois fable politique, satire, conte philosophique, l'oeuvre se situe quelque part entre Voltaire et Terry Pratchett. Un monde imaginaire avec beaucoup de réalité dedans. Par son ton et ses situations farfelues, le bouquin s'adresse aux amateurs des Annales du Disque-Monde, de Sacré Graal ou encore de Docteur Folamour (d'ailleurs Peter Sellers a aussi joué trois rôles dans l'adaptation ciné de la souris qui rugissait).





La dédicace s'adresse “à toutes les petites nations qui, au cours des siècles ont fait de leur mieux pour obtenir et sauvegarder leur liberté”. Un propos bien de son temps.

Nous sommes en 1955. Avec la fin de la Seconde Guerre mondiale, un nouvel équilibre s'est mis en place... avec tout ce que la notion implique d'instabilité funambulaire. Deux puissances impérialistes, USA et URSS, régissent le monde chacune à la tête d'une bande de féaux qui leur mangent dans la main. Toutes deux disposent d'un prodigieux stock de flingues XXL et garantissent la paix grâce à la terreur nucléaire (faut pas chercher de logique...). Dans le même temps, aux nations Unies – un nom qui me fera toujours rigoler – cinq Etats font la pluie et le beau temps. Les autres n'ont qu'à suivre le mouvement, en silence et avec le sourire, s'il vous plaît.

Le concert des nations... Un duo de solistes (sic) qui gueulent très fort pour couvrir la voix de l'autre, une poignée de trompettistes dont on entend une note par-ci par-là, et un plein de orchestres de violonistes à qui on a piqué les archets.

Mais des irréductibles ruent dans les brancards en mode David contre Goliath. Des “petits” comparé aux mastars américains et soviétiques, ou aux empires sur lesquels le soleil ne se couche jamais (mais où, paradoxalement, les Lumières ne brillent pas des masses). Ces rapports du faible au fort marquent le début de la fin pour les puissances coloniales (i.e. guerre d'Indochine entre 1946 et 1954), ainsi que l'émergence du mouvement des non-alignés (idée qui germe fin 1953).

Comme dans une fable, ces souris se montreront capables de mettre à mal les éléphants.





Wibberley met en scène une de ces souris qui parvient à rugir comme un lion. Bon, pas exprès, parce que le ton est comique. Mais justement, son idée est de montrer l'absurdité d'un ordre mondial où certains ne se font entendre que sur un malentendu. Sans quiproquo, on ne les écouterait pas, parce qu'ils n'ont pas de bombe A, pas de droit de veto à l'ONU, pas de capacités économiques leur permettant de clientéliser des satellites.

Amour des petites nations qui survivent contre vents et marées, mais pas que. Critique aussi. A la base, le Grand-Fenwick veut perdre la guerre pour profiter d'une reconstruction aux frais du vainqueur, sur le modèle de l'Europe arrosée par le plan Marshall. Cette manne aurait un impact sur la souveraineté grand-fenwickienne, mais c'est le prix à payer. Jusqu'où aller pour préserver son indépendance ? Où se situe le point idéal qui ménagerait à la fois l'Etat, l'économie, le peuple ? Comment gérer la dépendance ou l'interdépendance commerciale entre Etats, l'intensification de la concurrence à l'échelle du globe, la mondialisation ?

Autant d'interrogations sérieuses derrière la farce.





La souris qui rugissait questionne aussi sur la notion de grain de sable. Les petits terrassent parfois les grands. Ici, le grand se plombe en quelque sorte tout seul. Si le roman, plus de soixante ans après sa parution, reste d'actualité pour moquer et faire réfléchir sur la diplomatie mondiale, il est on ne peut plus pertinent sur la notion de colosse aux pieds d'argile. Mine de rien, la vie des grandes puissances ne tient qu'à un fil. Suffit de voir ce qui s'est passé après 1955. Exit les empires coloniaux, le bloc soviétique a éclaté, et surtout les grosses économies peuvent se viander du jour au lendemain. Un pet de travers et paf, une drisse financière de tous les diables te cloue sur un trône qui n'a plus rien de glorieux. Et tout l'arsenal atomique du monde ne te sauvera pas.

Wibberley ne s'y est pas trompé, il prône un désarmement nucléaire total.





Même si le contexte Guerre froide a vieilli un chouïa, à peu près tout dans La souris qui rugissait fait encore sens à l'heure actuelle. Suffit d'allumer les infos pour s'en convaincre. le roman a le mérite d'être beaucoup plus drôle que l'IRL, bien barré dans ses situations et très intelligent dans son propos.

Je doute qu'on ait droit en vrai au même épilogue. Je nous sens plutôt partis pour voir la souris et l'éléphant crever sur un caillou aride. On l'aura bien cherché.
Lien : https://unkapart.fr/la-souri..
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Feu l'Indien de Madame

Livre hyper attachant avec des personnages succulents.

Une vielle dame (pas si vieille d'ailleurs : 54 ans) se retrouve avec la compagnie d'un indien peau rouge, ou plutôt de son esprit, âgé de 350 ans. De bonne compagnie, elle décide de le garder auprès d'elle.

L'histoire se déroule à la fin de la seconde guerre mondiale en Angleterre.

La dame est persuadée que Hitler lui en veut personnellement : cela va être le fil rouge de cette histoire rocambolesque.

C'est drôle, loufoque, hors du temps, ca fait du bien : à lire absolument avec une tasse de thé sous son plaid dans le vieux fauteuil déglingué du salon !
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Feu l'Indien de Madame

Sortie en 1954, ce roman d’un auteur prolifique n’avait jamais atteint mes oreilles. Et pourtant, il m’a totalement charmé !



Mme Searwood, 54 ans, est surprise alors qu’elle attend son bus. Elle découvre à ses côtés un indien presque nu. Rapidement il lui révéle qu’il est mort depuis plus de 300 ans et qu’il est un esprit, qui a accompagné une de ses aïeule. A l’origine, il avait accompagné Pocahontas à Londres. D’où sa présence en cette ville pendant les bombardements de la seconde guerre mondiale…



Et voici notre bonne Mme Searwood qui se retrouve accompagnée d’un esprit alors que, sur les conseils de sa fille, elle va quitter Londres pour rejoindre un petit village de campagne. Arrivé là bas, elle va se retrouver embarqué dans une aventure totalement inattendue. Le décalage entre cette femme de 54 ans, bien sous tout rapport, et les événements qu’elle va vivre donne un humour absolument remarquable à ce roman d’une fraicheur folle malgré son âge avancé, lui aussi, puisqu’il va sur ses 70 ans ! Ce que je n’aurais pas cru si je ne l’avais pas vu de mes yeux ! C’est simple, je n’ai pas pu décrocher de cette lecture avant la fin !



Pour un peu, on en viendrait à imaginer des suites aux aventures de cette dame et de son fantôme qui a toutes les connaissances de 300 ans d’existence. Le roman, qui se paie en outre le luxe d’évoluer entre commérages de voisinages et bombardements aux missiles V2, aligne les improbables grand écarts avec une joie et un entrain rarement vu, un brio incomparable. Que dire de plus sans en dire trop ? Pas grand chose, mais si on ne pourra pas parler de chef d’oeuvre, voici un roman qui tient plus que ses promesses !
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Feu l'Indien de Madame

Drôle et d'une plume fluide. Très bon roman à découvrir
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Feu l'Indien de Madame

Lecture très humoristique qui nous entraîne dans la fantastique (à plus d'un titre) et rocambolesque aventure de la convenable Madame Searwood et de son ange-gardien Big Chief White Feather pendant l'année 1944 et les bombardements de l'Angleterre par l'Allemagne nazie.

Ce roman est le mélange improbable du romanesque anglais de Jane Austen et de l'absurde de Terry Pratchett. J'ai aimé, ri et souri du début à la fin.

La seule raison pour laquelle je n'ai pas mis 5 étoiles vient plutôt du contenant que du contenu.

Il y a quelques coquilles et fautes dans le texte et la couverture ne rend pas vraiment hommage à ce petit bijou qui m'a fait passé un délicieux après-midi.

je recommande vivement !
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Le dernier safari

Aventures africaines pour un chasseur happé par la guerre au Mozambique, avec une histoire d'amour, sous le soleil de l'Afrique, avec des éléphants et bien d'autres animaux sauvages. Bien aimé.
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Feu l'Indien de Madame

Quel plaisir d'accompagner cette chère Mme Searwood dans ses aventures folles. Aucune mièvrerie dans ce roman subtil qui pourtant vous entraîne dans un terrain surréaliste so british (un drôle d'effet poudre rose Monthy Python). J'ai adoré !!! S'il vous reste un chouia de folie, une once de délire, foncez chez votre libraire. Tristes sirs... s'abstenir. Une belle histoire remplie d'une généreuse énergie, d'un optimisme résolu servi par une plume ancienne certes mais qui a conservé une magnifique modernité.
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Feu l'Indien de Madame

C'est drôle, léger, plein d'esprit, et ça se lit rapidement, avec grand plaisir. Un excellent roman de détente, qui donne le sourire!
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Feu l'Indien de Madame

hum hum hum
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