Mais le père de Dostoïevski ne voulait pas tenir compte des dispositions littéraires de ses fils. [...]
En 1838 débute dans la vie de Dostoïevski une période de lutte secrète et intense pour préserver sa vocation littéraire. [...]
La théorie des fortifications (partie du programme de ses études) ne peut lui dissimuler la tâche dont il a pris conscience, servir la « soif spirituelle de l'humanité » (comme il dira vers la fin de sa vie).
Les moments qu'il chérit le plus sont maintenant les heures nocturnes qu'il passe dans l'embrasure d'une fenêtre isolée donnant sur la Fontanka, inscrivant ses premières réflexions sur le thème immense qui le passionne : « L'homme est un mystère ! Il faut l'éclaircir. »
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