Elle pense à ses compagnons comédiens, parisiens, chacun portant son histoire tordue, kyrielle d’amochés, souvent discrets sur leur passé, partageant parfois un souvenir si l’amitié le permettait. Magdalena s’invente dans ses personnages, n’évoque jamais le pavillon triste de ses grands-parents. On lui demande rarement d’où elle vient, mais toujours où elle va, ses projets, ses rôles, un futur si prégnant à chaque instant. Une fuite en avant, demain, demain, demain.