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4.5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Toulouse , le 29/01/1803
Mort(e) à : Toulouse , le 15/04/1897
Biographie :

Léontine de Villeneuve, comtesse de Castelbajac, aura été le dernier amour de Chateaubriand. Il la nomme « L'Occitanienne », dans « Les Mémoirs d'Outre Tombe ».
En 1829, Chateaubriand a 61 ans, Léontine 26. Elle lui a écrit la première et ils vont entretenir une correspondance régulière. Ils ne se sont jamais vus et la rencontre aura lieu à Cauterets dans les Hautes-Pyrénées. Léontine de Villeneuve savait que l'écrivain était à Cauterets.
Ils se verront trois semaines durant, échangeant tous les jours des idées politiques, des points de vue différents, au travers de chastes rencontres.
Mais Chateaubriand n'hésita pas à la diffamer dans ses Mémoires d'Outre-tombe, en faisant croire qu'elle l'avait forcé à la raccompagner chez elle.
La petite fille de Léontine a publié plus tard en 1925 ses lettres sous le titre Le roman de l'Occitanienne et de Chateaubriand, et tenté de rétablir la vérité.


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https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=59359&motExact=0&motcle=&mode=AND LA MUSE OCCITANIENNE DE CHATEAUBRIAND Léontine de VilleneuveGraciela Conte-Stirling Préface de Bertrand de Viviés Dans un paragraphe des Mémoires d'Outre-tombe, le nom de l'Occitanienne apparaît ; c'est celui d'une jeune fille que Chateaubriand rencontre à Cauterets, dans les Pyrénées, lorsqu'il approche de la soixantaine. Cette jeune châtelaine du Tarn, qu'il voit pour la première fois, correspond avec lui depuis deux ans. Cet ouvrage liminaire nous renseigne sur la vie et les écrits de l'Occitanienne, devenue figure mythique, tout en dévoilant la passion empreinte de regrets chez ce grand écrivain vieillissant qu'est l'homme politique François-René de Chateaubriand. Graciela Conte-Stirling, docteure ès lettres de l'université de Toulouse - Jean Jaurès où elle intègre, l'équipe Simone Sagesse pour poursuivre ses recherches sur l'écriture et la création féminines, activité qu'elle privilégie jusqu'à nos jours. Broché - format : 13,5 x 21,5 cm ISBN : 978-2-343-14103-9 ? 19 mars 2018 ? 270 pages

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Je vais dire quelques mots de l'éducation physique. Elle était dure, peut-être un peu trop, Cependant, nos santés s'en trouvaient bien.
Nous logions dans de grandes chambres où l'on n'allumait pas de feu. Nos robes d'hiver n'étaient que de simples fourreaux d'indienne; un schal un peu chaud et de bons gros souliers devaient nous suffire pour aller affronter neige, brouillards, vents glacés. Les petits manteaux, les vestes ouatées étaient inconnues. Rentrant frissonnantes, il nous était interdit de nous approcher du feu, si ce n'est un instant pour dégourdir nos mains.
On souffrait donc un peu en hiver, le matin à son lever, le soir à son coucher. Cependant, aguerrie ainsi contre le froid, je le sentais à peine, tandis que la plupart de mes compagnes grelottaient et quittaient, pleurantes, les jeux que je continuais avec ravissement. J'avais ainsi des jouissances champêtres par tous les temps, qui leur étaient inconnues.
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Que de choses sérieuses m'ont été enseignées, entremêlées de si bons rires! L’esprit de ma mère savait se baisser vers le mien, comme on prend un enfant dans ses bras pour élever sa tête et lui montrer ce qu'il ne saurait voir en son terre à terre. Et tout ce qu'elle disait avait un charme qui tenait du philtre. Durant ma longue carrière, j'ai rencontré des esprits bien distingués; mais aimable comme le sien, aucun!
Il n'y avait pas un mot dans ce qu'elle disait qui n'eût son but et sa portée, non seulement lorsque la mère de famille causait avec ses enfants, mais encore, eux présents, lorsqu'elle s'adressait à d'autres auditeurs. J'ai pu m'en rendre compte plus tard. Jamais la surveillance qu'elle exerçait ainsi sur elle-même ne s'est relâchée. Et cela durant tant d'années, enfance et jeunesse.
Elle prétendait aussi que, dans le laisser-aller du foyer domestique, bien des petits propos, assez innocents au fond, tels que moqueries, remarques piquantes, jugements rigoureux ou plaintes, aigreurs, impatiences, même justifiées, peuvent passer à l'état de mauvais exemples vis-à-vis des jeunes natures, ne fût-ce qu'en portant atteinte à la charité de l'esprit, celle qui se perd, comme la poussière de la fleur, au contact le plus léger.
Tels furent les commencements de notre éducation morale.
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Dès qu'on entendait dire dans le pays : « Mme de Villeneuve est à Hauterive !... » de loin comme de près on accourait, confondant le plaisir avec le devoir. Il est vrai qu'on espérait rencontrer dans le château sa belle-fille, cette femme d'une nature tellement exceptionnelle que chacun semblait s'enorgueillir de reconnaître sa supériorité : hommage rendu à ce qui plane. L'envie elle-même s'incline, lorsqu'elle comprend qu'elle ne saurait atteindre si haut.
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