La vie,
distraite de la lourde quête de l'homme en l'homme,
s'use à côcher
dans la volière de l'oiseleur.
Et pourtant, dans l'épreuve du miroir,
l'âme a aperçu sa face d'homme ;
l'esclave, l'immortalité de sa liberté comme une étoile
dans une gangue de rouille,
une étincelle dans l'attente d'incendier
le monde qui l'entrave.
Avant le châtiment, avant la mise à mort, prix de cette vision,
l'âme à scintillé sur le miroir.
Elle a rayé l'horizon !
Le silence était rompu.
Je découvrais que la vie revenait avec la parole,
que ma tombe était vide de moi !
La lumière qui était rude à l'origine,
devint douce à présent.
Mes yeux flambaient, inusables, dans les révélations,
comme des soies sur peau de vierges nubiles.
Combien de temps avançait-je déjà
sur les routes imprédictibles sur la liberté ?
- Une éternité !..;
La voix était mon pas ;
du poème,
j'étais la trace !...