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Critiques de Lesley Downer (12)
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Le monde secret des geishas

La journaliste Lesley Downer lève, dans cette ouvrage, le voile couvrant le monde des saules et des fleurs. Pour ce faire, elle s'installe dans les vieux quartiers de Kyoto, près de Gion qui demeure encore aujourd'hui un des plus fameux "hanamachi", ou "ville-fleur". Son récit commence par les multiples péripéties pour parvenir à entrouvrir la porte de ce monde secret.



L'ouvrage se compose globalement de deux grandes parties. Dans la première, la journaliste remonte les siècles jusqu'à l"époque de Heian (ancien nom de Kyoto, époque courant de 794 à 1185) pour dévider l'historique des courtisanes puis des geishas. C'est l'occasion de diverses digressions au fil du temps sur les arts de l'amour à la cour impériale de Kyoto ou sur les débuts du kabuki à Edo (ancien nom de Tokyo). On découvre dans cette partie les multiples quartiers des plaisirs, de Shimabara, Gion ou Pontocho à Kyoto jusqu'à Yoshiwara à Edo-Tokyo. Leslie Downer en profite également pour dresser de magnifiques portraits de courtisanes célèbres, telle que Shizuka Gozen au XIIème siècle, maîtresse du héros militaire Minamoto no Yoshitsune. Ce dernier connut un destin tragique: jalousé par son demi frère Minamoto no Yoritomo, il fut forcé de se suicider avec femme et enfants. Shizuka, abandonnée dans sa fuite car enceinte, se vit arracher son enfant par les hommes de Yoritomo qui fracassèrent le crâne du bébé. Shizuka était très célèbre pour ses talents de danseuse. Yoritomo la somma de danser pour lui. Elle refusa, avant de céder. Sa danse fut si magnifique, chargée d'érotisme, d'insolence envers son bourreau et d'amour envers le beau Yoshitsune que la jeune femme fut libérée. Elle rasa sa longue chevelure et entra dans un couvent bouddhiste où elle mourut un an plus tard.



La seconde partie décode les us et coutumes de ce monde. Ici on découvre la formation des geishas, les manières de se vêtir, les rituels de ce monde. On s'étonne que dans les "ochaya" (maison de thé), le sake coule à flots alors que le thé... non. Après cette partie, les termes de "danna", "mizuage" ou "okiya" deviennent familiers. Enfin, Leslie Downer décrit la vie des geishas d'aujourd'hui. Comparé à la situation d'avant-guerre, leur nombre est désormais infime. Pourtant cette activité continue d'attirer des jeunes filles qui se lancent dans un apprentissage long et difficile des arts requis.



Ce documentaire est très intéressant à lire car il permet d'appréhender cette culture de l'éphémère typique du monde flottant. De plus, l'écriture est très agréable, les informations étant souvent émaillées d'anecdotes piquantes.
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La dernière concubine

Jolie plongée dans le Japon fin XIXème siècle, entre traditions et rébellions, contemplation et combats. La jeune, tres jeune héroïne, comme de nombreuses heroines, est confrontée à des choix qui pourraient faire basculer son destin. Ou pas.

Je sais, là ça fait un peu Scarlett.

Mais cette jeune femme aux kimonos délicats n'a pas crainte de se battre contre les méchants. Il ne manque pas non plus le beau guerrier prêt à mourir au combat.

Au delà de cette histoire assez banale, on referme le livre en ayant eu l'impression d'apprendre des choses sur l'histoire du Japon. Certes pas de quoi en faire une thèse mais suffisamment pour se sentir moins ignorant. C'est déjà un début.

Alors, faut-il le lire ? Oui. Pour connaitre la différence entre un Samouraï et un Ronin. Hihi. Vous allez briller dans les diners.
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La femme du Shogun

Je ne connaissais pas Lesley Downer, c'est le premier livre de sa plume que je découvre. Elle semble spécialisée dans les romans traitant du Soleil-Levant :

Geisha, Concubines, Reines, du Nippon ...



Lesley propose de nous narrer à sa façon l'histoire de l'épouse du 13ème Shogun (roi), Astu-Hime (princesse Atsu). C'est tiré d'une histoire vraie, Atsu-Hime a réellement existé et quelques œuvres ont déjà vu le jour la concernant, comme le drama "Atsu-Hime" réalisé par Matsukawa Hirotoka, comptant plus de 50 épisodes et basé sur le roman de Miyao Tomiko.



Nous suivons l'histoire d'une fille de Samouraï (et non une "femme samouraï" comme dit sur la couverture ...) propulsée au sommet de l'échelle sociale en fonction des manigances d'un homme qui devient son père adoptif. Nous découvrons tous les nœuds qui se font et se défont pour y parvenir, les mœurs de l'époque, les significations et symoboliques, la culture (j'ignorais que les Japonais de l'époque ne mangeaient pas de viande, que des légumes, du riz et du poisson, par exemple et trouvaient ça répugnant de tuer un animal pour le manger ...)

Elle nous dépeint la vie de la jeune fille dans sa relation de couple et à la Cour ; plus encore, Lesley se plait à nous faire entrer dans l'intimité du 13ème Shogun, monarque connu pour sa folie et de son certain syndrome qui me fait penser à celui de Peter Pan.

Plus encore, Lesley - au travers des yeux de la jeune Okatsu devenue reine - nous présente l'ouverture au monde du Japon par l'arrivée des Occidentaux. Toutes ses découvertes et ses curiosités liés à ce monde inconnu pour elle. Je n'en dis pas plus sur le sujet.



L'auteur nous donne l'impression de suivre les lignes d'une fresque, d'une peinture, tant elle soigne ses descriptions : les décors, les kimonos, les coiffures, les objets, le château ... C'est une explosion de couleurs, de courbes, d'architecture, de paysages parfois emplis d'onirisme. Je n'ai pas pu m'empêcher de revoir les décors du film "La Cité Interdite" réalisé par Zhang Yimou.



J'ai eu plus de mal avec l'écriture en elle-même ; je mets sur le fait que Downer a essayé de retranscrire au mieux les particularités du langage japonais. Comme si elle traduisait les répliques en respectant leur élocution, la sonorité et leur sens premier. C'est particulier, un brin dépaysant, mais on se laisse finalement embarqué dans l'histoire en s'y habituant.



La Femme du Shogun met en lumière une période bouleversante pour le Japon, un chamboulement qui nous remets nous, les Occidentaux, en question. Je me suis prise une jolie claque à de multiples reprises. Le livre terminé, je l'ai posé et réfléchis très longtemps au message que laisse cette période de l'Histoire.J'ai fait des recherches sur Atsu, plus connue sous le nom de Tenshoin aujourd'hui.



Ce roman est une belle évasion, en d'autres lieux, d'autres temps.

Ce n'est pas un livre que je relirai une seconde fois, mais que je suis ravie d'avoir lu ; j'ai appris beaucoup de choses et m'a ouvert l'esprit de bien des façons, ma curiosité l'a emporté après le point final.
Lien : http://surlesailesdunlivre.f..
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La dernière concubine

Le style de l'auteur est simpliste , l'intrigue est facile à dénouer, les personnages assez clichés... Que de remarques négatives pour un livre qui m'a plu! ^^

Car j'ai aimé ce livre. Certes il a les défauts que j'ai énumérés plus haut. Mais j'ai été entrainé dans l'histoire, originale, de cette concubine luttant pour sa liberté. Sachi est une héroïne attachante, ses quêtes sont devenues les miennes au fil de ce roman. Je n'ai pu lâcher le livre avant de savoir ce qu'il advenait de Sachi. Les autres protagonistes sont de psychologie classique, mais néanmoins intéressants.

Vraiment, un livre appréciable, une agréable distraction. Une bouffée d'air frais qui change de la littérature poussive (et poussiéreuse) que j'ai pu déjà trouver sur le thème des concubines et des geishas.
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La femme du Shogun

La passionnante histoire d'Atsu. Une fille de samouraï devenue princesse pour sauver son pays.



J'ai trouvé ce récit absolument passionnant. Étant très friande de l'Histoire du pays du soleil levant, et de l'Asie en général, j'ai vraiment été conquise par la richesse historique de ce roman, et j'ai été plongée au cœur des intrigues politiques de l'époque.



Malgré le lexique fourni, le texte peut s'avérer plus compliqué à suivre pour les amateurs de culture nippone étant donné les termes à assimiler permettant d'entrer pleinement dans l'histoire et d'en saisir les enjeux.

Le texte peut aussi paraître légèrement pesant au premier abord du fait des descriptions assez lourdes (moi-même n'étant pas fan des longs passages descriptifs), mais je leur ai trouvé un côté dépaysant et très instructif (mais aussi essentiel) qui m'a vraiment permis de me plonger totalement dans les paysages et l'architecture japonaise de l'époque. De ce fait, j'ai accueilli ces passages avec appétit.

La plume de l'auteure est assurée, riche et beaucoup de connaissances s'en dégage, c'est pourquoi j'ai pris plaisir à la lire.



J'ai beaucoup d'admiration pour le personnage d'Atsu qui est une femme forte et digne très dévouée à son pays. Au travers de son histoire, on voit à quel point les femmes avaient un rôle très important dans la société, et de quelle façon elles usaient de leur pouvoir pour intervenir dans les intrigues politiques. Leurs stratégies, leurs sens du devoir, ... Tout cela était vraiment très enrichissant.



D'ailleurs, c'est le moment où Atsu entre enfin dans le palais des femmes, que j'ai littéralement était happée par l'histoire et que j'ai eu du mal à m'en décrocher, car c'est à ce moment-là que l'histoire commence vraiment et que nous passons enfin aux choses sérieuses. Le début du roman relatant principalement son ascension fulgurante dans la société.



J'ai vraiment été plongée dans l'histoire d'Atsu et j'en ai été d'autant plus passionnée après avoir lu la postface de l'auteure me laissant voir avec quelle exactitude les événements qui se sont déroulés ont été narrés dans le roman. Moi qui pensais avoir affaire à une pure fiction seulement inspirée de faits réels, La Femme du Shogun en devient presque un roman historique.



Je ne connaissais pas cette auteure, et je vais donc m'empresser de lire ces autres œuvres.
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La femme du Shogun

Dans le Japon du 19em, Okatsu est choisi par son oncle pour infiltrer la cour impériale afin d'influencer les décisions du Shogun. Elle va donc quitter sa famille, elle qui a été élevée parmi les samouraïs. Son courage et son sens de l'honneur indéfectible guideront ses actes jusqu'au bout.

On découvre ici un roman pratiquement historique avec beaucoup de détails sur la société nippone de l'époque, la vie au palais, la rivalité entre concubines et les guerres de pouvoir.
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La dernière concubine

J'adore les romans historiques. J'adore l'univers asiatique. Il était inévitable que j'apprécie ce roman.



On apprend beaucoup de choses, notamment sur la vie des femmes, dans les palais plus précisément. Globalement, les coutumes et la vie quotidienne nous deviennent plus familières. A travers le personnage de Sachi, on voyage énormément, passant d'un village perdu dans la campagne, jusqu'au riche palais du Shogun et plus encore. Ainsi, on observe tout un panel de personnages diversifiés, avec des profils intéressants, provenant de classes sociales multiples. On assiste également à la destruction de tout un univers, remplacé par un autre, immensément différent. Cette période nous est généralement inconnue, il est extrêmement intéressant de découvrir tout ceci aux côtés de Sachi.



Celle-ci est un personnage plaisant à suivre, qui s'efforce de survivre au mieux. Elle fait la rencontre d'un personnage très particulier dans sa fuite, que j'ai énormément apprécié. Pour cette raison, j'appréhendais les derniers événements. Au final, je n'ai pas du tout été déçue du voyage. A la fin de notre lecture, on a l'impression d'avoir fait le tour du Japon, au fil de différentes époques. La lecture est marquée par plusieurs parties, de nombreux événements ponctuent notre aventure afin la rendre addictive jusqu'au bout. A titre personnel, je n'ai jamais été gênée par le rythme. A un moment donné, je ne pouvais plus lâcher le livre tant je ne supportais pas l'idée de ne pas savoir la suite le plus vite possible.



Je ne suis nullement déçue par La Dernière concubine. J'ai apprécié au-delà de mes espérances. Outre cela, j'ai beaucoup appris et passé un agréable moment. Pour les amateurs de l'histoire du Japon ou des romans historiques, je ne peux que vous le conseiller.
Lien : https://le-blog-d-eleanara.b..
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La dernière concubine

Au début, l'histoire m'intéressait par son aspect historique : la fin du Japon moyen-âgeux gouverné par les Shogun et le début du Japon moderne. Le tout vu par les yeux du femme qui a vécu au palais du dernier shogun.



Sauf qu'une fois le livre ouvert, je n'ai pas du tout adhéré au style de l'auteur. J'ai trouvé que les descriptions étaient trop redondantes, que l'auteur avait peu de vocabulaire pour décrire les vêtements, les paysages, etc...

C'est dommage, pour un livre qui paraissait aussi intéressant.
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Le monde secret des geishas

Une immersion dans le monde des Geishas d'aujourd'hui.

Comment le milieu de ces femmes a évoluer avec notre époque, comment sont-elles perçues?

La journaliste Lesley Downer est rentrée dans ce monde et en a appri6tout les codes.
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La femme du Shogun

lesley downer a bien fait de raconter cette histoire pour faire taire cette logique bete confucienne qui dit que les femmes n'ont de place que chez eux dans le livre on voit bien que les femmes japonaises etaient bien trops impliquées dans les affaires d'etat cela est mis en evidence par le desin d'atsu fille du seigneur d'ibusuki elle ne pouvait choisir, tout etait tracé par son pere adoptive seigneur satsuma pouvait elle accoplir la mission qui lui etait confié elle avait une tache bien lourde pour son age 20ans c'est pourquoi elle ne pouvait etre heureuse avec son epoux le treisieme shogun iesada

j'ai decouvert le japan des année 1850-60 dans ce livre un pays reclus c'etait dur pour les femmes comme pour les hommes; pays dechirée par les manigances et les complots complot qui se serpentait meme au sein du palait assasinat, empoisonnementtoute cette histoire etait au milieu adoucit par les moments joyeux entre atsu et son mari le shogun j'ai presque pleuré en arrivant a la page ou le shogun est empoisonnée atsu n'avait que 21ans et on aurait cru que c'est son 1er deuil mais apres on decouvre qu'elle va etre reduite dans un role de nonne crane rasé et interdit de se marier jusqu'a la fin de ses jours c'etait difficile d'etre membre du palais d'ede encore plus femme du shogun c'est pas du tout un avantage mais un suplice

mais je doit dire que l'histoire s'etalait sur des pages s'etait dur de lire attentivement mais ca n'empeche que j'ai jamais lu une histoire pareille
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La femme du Shogun

Une lecture vraiment plaisante et intéressante sur la vie d'Okatsu qui va être au cœur de complots politiques. Le Japon du XIXe siècle, l'arrivée des Occidentaux ou encore les rivalités pour le pouvoir alimentent le récit. Et même si c'est historiquement vrai j'aurais pas dis non à ce que la fin soit différente.
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La femme du Shogun



Je remercie Maryline des éditions City pour l'envoi de ce service presse pour Siji&Books.



Malheureusement, c'est pour moi un abandon.



Trop de personnages, même avec le lexique de cinq pages de présentation des personnages, j en'ai pas réussie à rentrer dans l'histoire.



J'ai donc dû déclarer forfait 😢😭.
Lien : https://labibliothequedemian..
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