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4.22/5 (sur 9 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Marcellin, Isère , le 06/08/1893
Mort(e) à : Londres , le 29/03/1980
Biographie :

Lev Gillet (Louis Gillet), est un prêtre et théologien orthodoxe français, recteur de la première paroisse orthodoxe de langue française, passeur entre l'Orient et l'Occident chrétien.

Il est l'auteur de nombreux articles et livres qu'il signe souvent sous le nom d'"Un moine de l’Église d’Orient".

Après des études de philosophie à Grenoble et à Paris, il est mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, et fait prisonnier en 1914. Il passe trois ans en captivité en Allemagne où il rencontre des prisonniers russes pour lesquels il éprouve de la sympathie.

Il fait ensuite des études de psychologie à Genève. Attiré par la vie monastique, il entre chez les Bénédictins à Clervaux. Attiré par le monde chrétien oriental, il fait connaissance du métropolite André Szeptyki et prononce ses vœux définitifs au monastère studite d’Ouniov en Galicie.

Déçu par l’attitude de l’Église catholique envers l’Orthodoxie, le Père Lev est reçu dans l’Église orthodoxe à Paris en mai 1928, par Mgr Euloge, responsable de l'Église russe en Europe occidentale, et en novembre 1928 il devient le recteur de la paroisse Sainte-Geneviève-de-Paris, la première paroisse orthodoxe francophone.

En 1938, il quitte Paris pour s’installer à Londres. Il reste en Angleterre jusqu’à son décès, faisant de nombreux voyages à l’étranger, notamment en France, en Suisse et au Liban, où il participe au renouveau spirituel de l’orthodoxie antiochienne.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Avant de prononcer le nom de Jésus, il faut d’abord essayer de se mettre soi-même en état de paix et de recueillement, puis implorer l’aide de Saint-Esprit par lequel seul on peut « dire que Jésus est le Seigneur » (I Co 12, 3). Tout autre préliminaire est superflu.
(page 73)
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… Jésus répondait : « Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11, 25).
C’est-à-dire que la résurrection des morts est autre chose qu’un événement futur ; que la personne du Christ ressuscité est déjà la résurrection et la vie de tous les rachetés ; et qu’au lieu de chercher, soit dans la prière, soit par la mémoire ou l’imagination, à établir un contact spirituel direct entre nos défunts et nous-mêmes, c’est en Jésus, où se trouve maintenant leur vraie vie, que nous devrions nous efforcer de les atteindre, liant à leurs propres noms le nom de Jésus. Ces morts, dont la vie est cachée dans le Christ, constituent l’Église céleste, la partie la plus nombreuse de l’Église éternelle et totale.
(page 83)
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À toi, qui que tu sois...

Qui que tu sois, quel que tu sois, dit le Seigneur Amour, sur toi ma main en ce moment se pose. Ce geste veut te dire que je t'aime et que je t'appelle. Jamais je n'ai cessé de t'aimer, de te parler, de t'appeler. C'était parfois dans le silence et la solitude. Parfois là où d'autres étaient réunis en mon nom. Cet appel, souvent tu ne l'as pas entendu, parce que tu n'écoutais pas. Souvent aussi tu le percevais, mais d'une manière vague et confuse. Parfois tu étais tout près de me donner la réponse qui accepte. Parfois tu m'as donné cette réponse, mais sans conséquence durable. Tu t'attachais à l'émotion de m'entendre. Tu reculais devant la décision. Jamais encore tu ne t'es mis définitivement, d'une manière totale et exclusive, aux écoutes de l'Amour. Voici que maintenant encore, je viens à toi. Je veux te parler encore. Je te veux tout entier. Je le répète, l'Amour te veut d'une manière totale et exclusive. Je te parlerai en secret, en confidence, intimement. Je mets ma bouche tout près de ton oreille. Écoute ce que mes lèvres vont te dire à voix basse, ce qu'elles veulent murmurer pour toi. Je suis l'Amour ton Seigneur. Veux-tu entrer dans la vie de l'Amour? Il ne s'agit pas d'une atmosphère de tendresse attiédie. Il s'agit d'entrer dans l'incandescence de l'Amour. Là est la vraie conversion, la conversion à l'Amour incandescent. Veux-tu devenir autre que celui que tu as été, que celui que tu es ? Veux-tu être celui qui est pour les autres et d'abord pour cet Autre et avec cet Autre par lequel chaque être a l'existence? Veux-tu être le frère universel, le frère de l'univers ? Écoute ce que mon Amour voudrait te dire.
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L'histoire de la "prière de Jésus" - terme technique de spiritualité byzantine qui désigne l'invocation du Nom de Jésus, soit employé seul, soit inséré dans une formule plus ou moins développée - a été explorée sur certains points de détail, mais n'a pas encore été décrite dans son ensemble. Nous ne prétendons pas retracer ici cette histoire ; nous en voudrions seulement marquer quelques étapes. L'intérêt de la question n'est pas d'ordre purement historique. Il s'agit d'une pratique qui, tout en remontant à l'antiquité la plus haute, demeure aujourd'hui très vivante dans l'Orient chrétien. (introduction)
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Jésus disait : « Ne cherchez pas le royaume de Dieu ici ou là, dans des réalisations extraordinaires.
Le royaume de Dieu est au-dedans de vous-mêmes. »
Il est un état d’âme. Il consiste à faire du Christ le Seigneur de notre vie, à écouter et à suivre les directions de l’Esprit-Saint, à aimer Dieu de tout notre cœur et notre prochain comme nous-mêmes. L’établissement du royaume de Dieu dans notre propre conscience est le but de notre vie terrestre, la perle de grand prix qui vaut que, pour elle, nous renoncions à tout le reste.
(page 30)
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Le sens du nom Iéschouah, clair dans l’ensemble, est difficile à établir d’une manière rigoureusement précise ; la traduction « sauveur » est vraie en général ; le nom, plus exactement, signifie « salut de Iahveh » ou « Iahveh est salut ». Ainsi l’adage antique nomen est omen - le nom exprime d’une certaine manière la personne et son destin - se trouvait-il vérifié dans l’annonce de l'Ange relative au nom de l’enfant.
(page 12)
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L’œuvre aurait atteint son but si elle pouvait intéresser l’homme moyen, l’homme de la rue, si elle pouvait rapprocher du Christ ceux qui connaissent mal son message, et enfin si elle pouvait aider le croyant qui récite souvent le « Notre Père… » à mieux prendre conscience de ce qu’implique chacune des paroles sacrées et à prononcer cette prière avec plus de ferveur.
(préface)
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Nous n’avons donc jamais le droit de dire : « La tentation était trop forte pour moi. »…
L’homme normal, qui veut clairement et fermement et qui est aidé de la grâce, doit et peut résister.
Le meilleur moyen de lutter contre la tentation est de concentrer toute notre attention sur Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Il ne faut pas jouer avec la tentation, discuter avec elle, essayer de lutter avec elle de front, ou la regarder en face…
Il faut nous détourner aussitôt et complètement de l’image ou du désir séducteurs et nous jeter tout entiers dans les bras de Jésus, ne regardant que Lui, ne voulant que Lui.
Il faut mettre Sa personne à la place de la nôtre.
(page 69)
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Ce qui est le plus important dans la prière, ce qui constitue le cœur même de la prière, c’est ce que l’on nomme la prière de Jésus : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur ! » Cette prière, répétée des centaines de fois et même indéfiniment, forme l’essentiel de toute règle d’oraison monastique ; elle peut, au besoin, remplacer les Offices et toutes les autres prières, car sa valeur est universelle. La force de cette prière ne réside pas dans son contenu, qui est simple et clair (c’est la prière du péage), mais dans le nom très doux de Jésus. Les ascètes témoignent de ce que ce nom renferme la force et la présence de Dieu.
(page 63)
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Dieu n’a pas créé le mal. Il n’a créé aucun Mauvais. Mais, comme nous l’avons déjà dit à propos de la tentation, Dieu a donné aux anges et aux hommes la liberté de faire à son amour une réponse positive ou négative.
Il ne pouvait contraindre ses créatures à lui dire « oui », car il ne voulait pas s’entourer d’automates.
Ainsi s’expliquent le refus de certains anges et le refus du premier homme. En douant ses créatures raisonnables de liberté, en leur permettant d’adhérer à lui ou de se séparer de lui, Dieu a limité l’exercice de sa propre puissance. Il s’est en quelque sorte lié les mains, par respect de notre liberté.
(page 72)
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