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3.84/5 (sur 55 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Rennes , le 07/09/1906
Mort(e) le : 09/11/2004
Biographie :

Archiviste-paléographe, ( promotion 1929) Jacques Levron était conservateur en chef des Archives de Seine-et-Oise.

Conservateur des antiquités et objets de ce département, professeur aux Facultés catholiques de l'Ouest.

Précédemment conservateur aux archives du ministère des Affaires étrangères, archiviste de la Creuse, archiviste en chef du Maine et Loire.

Membre de la Commission supérieure des archives. Vice président de la commission départementale des sites de Seine et Oise.

Il a publié avec succès de nombreux ouvrages chez Perrin, dont Les Grandes Heures de l'Anjou, Mademoiselle de Charolais, Le Bon Roi René, Marie Leszczynska et Les Inconnus de Versailles.

Source : cths.fr
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Bibliographie de Jacques Levron   (27)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Les écuries de Versailles
Jacques LEVRON, conservateur des Archives de France, est interviewé sur les Ecuries de Versailles : le statut des Grandes et Petites Ecuries, leurs fonctions. Anecdote sur les administrateurs de ces institutions à l'époque de Louis XIV.

Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Des moulins à vent piquent le paysage de leur silhouette pansue.
L'un d'eux valut au diable fâcheuse mésaventure :
Satan avait fait le pari, suivant l'usage, de bâtir ce moulin en une nuit.
Le paysan qui soutenait le pacte avait naturellement mis comme enjeu son âme.
Le diable faillit bien réussir mais à la dernière heure, alors qu'il ne restait plus qu'une pierre de la façade à poser, le paludier malin jucha dans la cavité encore béante une statuette de la Vierge.
Vaincu par cette apparition, le Diable en jurant regagna son enfer ...
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Mme la marquise de Pompadour était rengraissée et mieux de figure que jamais, c’est-à-dire pleine de grâce et de talents, elle avait même celui de son état, paraissant être née pour remplir cette place. Elle se mêlait de beaucoup de choses sans en avoir l’air, ni paraître occupée ; au contraire, elle affectait, soit naturellement, soit par politique, d’être plus occupée de ses petites comédies ou d’autres bagatelles que du reste. Elle faisait beaucoup de petites agaceries au roi et employait l’art de la plus fine galanterie pour le retenir. Dans les commencements, elle cherchait à plaire à tout le monde pour se faire des créatures et surtout des gens de marque ; alors étant plus affermie et connaissant tout son monde, elle était un peu plus décidée et moins prévenante, mais toujours assez polie et cherchait à faire plaisir ou du moins à le paraître
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La postérité est parfois injuste. Nul n'ignore l'oeuvre de Le Vau, de Mansart, de Le Nôtre. Tous les ouvrages sur Versailles citent à l'envi les sculpteurs qui ornèrent les bassins ou semèrent les allées de statues. C'est à peine si les meilleurs livres citent le nom des frères Francini, ou Francine, qui ont collaboré à l'agrément du château de Louis XIV.
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Louis XIV a créé le mythe de Versailles. C'est peut-être le plus grand miracle du Roi-Soleil. Car ces grands seigneurs, ces ducs, ces descendants de vieilles et authentiques familles sont loin d'être des sots, des flagorneurs sans discernement, des médiocres. S'ils s’en glisse parmi eux–et Saint-Simon sait bien les fustiger–la plupart ne manquent ni d'intelligence ni de culture. Ils sont fortunés, possèdent de magnifiques domaines, un hôtel à Paris. Ils sont souvent les premiers dans leur province.
L’habilité de Louis XIV a été de les convaincre que toute leur intelligence doit être mise dans l'observation de l'étiquette, que toute la richesse ne vaut pas le plus médiocre gîte à Versailles, et que, loin du souverain, la vie est devenue insipide.
(…)
Hors de la cour, point de salut. Stendhal l’a souligné impitoyablement : « le chef-d'œuvre de Louis XIV fut de créer l'ennui–au sens originel du mot–de l'exil. »
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Pourtant il est facile de constater à l'intérieur du pays une différence considérable entre la Haute et la Basse Bretagne, celle qui parle exclusivement le français à celle qui continue à s'exprimer en breton ...
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En 1682, Louis XIV règne depuis 40 ans. Il a remporté sur ses adversaires les plus belles victoires. La France est le pays le plus puissant d’Europe. Dans le monde civilisé, tous les yeux sont tournés vers ce palais qui occupe dans l'esprit du roi une place prépondérante et constitue son souci essentiel.
(…)
Qui a poussé le roi à modifier si gravement ce caractère fondamental de la monarchie française ? Là-dessus, tous les historiens s'accordent. Louis XIV a voulu domestiquer la noblesse pour lui ôter le goût de conspirer. Violemment impressionné par les troubles de la fronde et les humiliations subies en 1649, il n'a pas oublié les luttes que sa mère et Mazarin ont dû soutenir contre les princes révoltés, et leur allié naturel, le peuple de Paris. C'est pour les isoler de la capitale, ou de mauvais ferments risquent toujours de les détourner de leur devoir, qu’il leur a imposé Versailles, et ce séjour à la campagne.
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Versailles est abandonnée.
Pendant les jours qui suivent le départ de la famille royale, c'est une fuite éperdue. (...) À la surintendance des Bâtiments, on continue à prévoir des travaux de restaurations pour les années qui viennent comme si rien ne s'était passé. il semble que Louis XVI, pour sa part, n'ait pas nourri d'illusions :
« Vous restez le maitre ici, a-t-il dit à La Tout du Pin, le ministre de la Guerre. Tâchez de préserver mon pauvre Versailles. »
Déjà, la monarchie s'est retirée du château, le rideau est tombé sur la grande pièce qui s'est jouée quotidiennement depuis plus d'un siècle dans ce décor crée par Louis XIV, maintenu et embelli par ses successeurs.
La scène restera vide. Les acteurs qui s'agitèrent sous nos yeux, à jamais dispersés, ne sont plus que ces fantômes évoqués par Musset.
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Si, dans les beautés choisies,
Elle était des plus jolies,
On passerait les folies,
Quand l’objet est un bijou, jou, jou.
Mais pour si sotte créature,
Et pour si plate f igure,
Exciter tant de murmures,
Chacun juge le roi fou, fou, fou !
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Jeanne-Antoinette possédait une merveilleuse mémoire qu’elle ne cessa de cultiver. Elle était capable de réciter des pièces entières et pouvait indifféremment interpréter tous les rôles féminins. Elle ‘adorait d’ailleurs le théâtre.
Mais elle était aussi excellente musicienne. Elle jouait du clavecin avec grâce. Tous les arts l’intéressaient. Elle dessinait, elle peignait. Elle gravait même les pierres précieuses. Au vrai, les rares gravures que l’on a gardées d’elle ne révèlent point un talent exceptionnel.
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Marie-Marguerite tombait dans la dévotion. Elle atteignait la cinquantaine. C'est l'âge où les diables se font ermites. Les diablesses aussi...
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