La presse spécialisée, comme la presse people, pouvait s'intéresser à sa vie privée. A moins que ce ne soit la concurrence. D'autres entreprises avaient peut être décidé d'espionner sa vie de couple dans l'espoir de glaner quelques détails sordides qu'elles pourraient jeter en pâture aux médias pour affaiblir sa position sur le marché. Restait enfin la possibilité d'une mise sous surveillance par le gouvernement. Stephen ne lui parlait guère des recherches. A quel niveau de confidentialité se situaient-elles ? Elle avait investi pas mal d'argent dans sa société sans savoir exactement ce qu'on y faisait. Par amour, en toute confiance. Peut-être n'avait-elle pas assez mesuré les conséquences d'un tel engagement.