AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Lian Hearn (573)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le Clan des Otori, tome 1 : Le silence du r..

La première chose qui m’a plu dans cet album qui se déroule dans un Japon féodal imaginaire de la seconde moitié du XVIe siècle, époque des provinces en guerre, est la couverture magnifique aux dessins et couleurs splendides.

En l’ouvrant, une carte des trois pays qui forment une péninsule dominée par trois clans les Seishou qui règnent dans l’Ouest, les Otori dans le centre, et les Tohan dans l’Est, et quelques autres détails permettent de bien comprendre ensuite le déroulé de cette fresque historique épique.

Tomasu, alias Takeo est un jeune garçon qui fait partie des Invisibles, les premiers chrétiens du Japon. Ceux-ci subissent les persécutions du clan Tohan.

Takeo fuyant son village qui vient d’être incendié et les massacres qui s’en sont suivi, est sauvé puis recueilli pour être adopté par Otori Shigeru, le chef du clan des Otori, dont l’ennemi principal est justement Lida Sadamu seigneur des Tohan.

Takeo doté de pouvoirs surnaturels est évidemment animé par un désir de vengeance que Maître Shigeru tentera de canaliser.

En parallèle à l’histoire de Takeo, une autre aventure nous est donnée à suivre, celle de Shirakawa Kaede, cette belle jeune femme otage du clan Tohan. Un mariage stratégique est prévu pour elle pour assurer la domination des Tohan.

Un souffle épique porte cette saga. La guerre avec ces conflits sanglants entre clans où alliances et trahisons s’enchaînent sans oublier la jalousie entre membres du même clan côtoie la loyauté et l’honneur, la beauté, la passion et l’amour.

Les sentiments les plus vils comme les plus délicats sont présents tout au long de l’album, lui apportant puissance et beauté poétique merveilleuse.

Cette adaptation en bande dessinée du roman de Lian Hearn est absolument réussie.

Les dessins de Benjamin Bachelier, ses personnages aux traits très expressifs et aux costumes particulièrement bien rendus, alliés à des couleurs variées et toujours bien adaptés aux différentes situations ou atmosphères, plongent le lecteur dans cet univers médiéval japonais, le tout en parfaite adéquation avec les dialogues du scénariste Stéphane Melchior.

Violence et cruauté, contemplation et poésie délicate, spiritualité, magie sont au cœur de ce récit initiatique totalement captivant. Une BD ado/adulte envoûtante !

Il n’est pas étonnant du tout qu’une adaptation cinématographique soit en cours… à suivre.

Je remercie les éditions Gallimard BD pour m’avoir permis cette superbe découverte et attends avec impatience le tome 2 !


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          832
Le Clan des Otori, tome 2 : Le silence du r..

Des couleurs tout aussi resplendissantes que dans le tome 1 avec quelques planches sublimes, qu'il s'agisse du jour ou de la nuit, de scènes de combats, de nature séduisante ou de murailles invincibles dressées vers le ciel.



L'histoire et le foisonnement des personnages m'ont semblé toujours aussi confus, d'autant que j'avais peu en mémoire le tome 1, cependant je me suis laissé volontiers porté par ces aventures sentimentales et guerrières dans le japon du XIème siècle.



Les personnalités des deux adolescents sont bien marquées, que sera leur destinée? Réponse dans le tome 3?
Commenter  J’apprécie          621
Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du R..

Le cerf qui s'unit

Au trèfle de l'automne

On dit

Q'il n'engendre qu'un faon

Unique et ce faon

Mon garçon solitaire

Part pour un voyage

de l'herbe en guise

d'oreiller (Manyoshu)





C'est un beau roman, c'est une belle histoire.

C'est une romance du Japon féodal, légèrement teintée de fantasy - un mélange entre "Le Seigneur des anneaux" et le "Shogun" de Clavell, qui glisse par moments dans l'ambiance fantastique de cette sympathique BD qui est "Okko".

De plus, les critiques sont presque unanimes; alors comment expliquer les sentiments mitigés que j'ai à la sortie de cette lecture ?



L'histoire est bien. Le pacifique village des "Invisibles" est mis à sac par le clan belliqueux des Tohan. Seul Tomasu, un jeune homme, est sauvé in extremis par Shigeru, seigneur du clan adversaire des Otori. Adopté par Shigeru dans un dessein bien précis, il entame alors sa formation sous un nouveau nom, Takeo. Doté de pouvoirs bien particuliers, il va peut-être un jour devenir la personne capable de déjouer le piège du "parquet du Rossignol" dans la forteresse des Tohan. Ce parquet qui se met à "chanter" dès qu'on pose le pied dessus...

Et son coup de foudre pour la belle Kaede, la future épouse de son maître, ne gâche en rien cette aventure palpitante.



Rien à dire non plus en ce qui concerne le style. La plume de Lian Hearn est riche et poétique, les descriptions des paysages sont pleines d'images, les réflexions sur la philosophie et la simplicité de l'art japonais sont vraiment belles.



Alors ? Difficile de mettre le doigt dessus - mais ce n'est ni "Shogun", ni "Le Seigneur des Anneaux". Je ne me suis pas ennuyée, mais la petite fenêtre au milieu de la page qui vous aspire dans l'histoire ne s'est pas ouverte...

J'avais davantage l'impression d'entendre une belle légende - comme si les personnages du livre avaient déjà leur côté "légendaire", un peu comme Roland ou Lancelot.

Trop de bushido tue le bushido ? Les héros courent après leur destin sans se permettre une petite réflexion hors contexte ou un trait d'humour, qui les rendrait un peu plus humains au lecteur.

Amour, honneur et vengeance sont les seuls mots clés.

Malgré ce petit "je ne sais quoi" qui me gêne, je vais peut-être lire aussi les tomes suivants... Mais pas tout de suite.

J'ai davantage envie de reprendre un livre comme "La quête" de Lyndon - il y a ce Normand toujours de mauvais poil, ce Grec timide et ce Viking, qui... ben, voilà, des personnages qui respirent !



Commenter  J’apprécie          464
Le Clan des Otori, tome 1 : Le silence du r..

Une palette de couleurs inépuisable pour cette bande dessinée pleine de lumière, les tons allant du pastel au sanglant, avec des verts et des bleus féeriques, un travail fantastique aussi bien sur le rendu des sites naturels que celui des visages dont les expressions traduisent parfaitement les différentes émotions des personnages.



L'histoire, tirée d'un roman, est assez confuse, mais le dessin propose une telle splendeur que, pour ma part, j'en ai suivi le déroulement sans rechercher la compréhension immédiate ou obligatoire de toutes les situations.



Un beau jeune homme, une belle jeune fille, le premier doué de pouvoirs secrets, la deuxième très belle, d'apparence vulnérable, détenant sans soute aussi des pouvoirs particuliers, semblent être les principaux héros, mais ils sont loin d'être les seuls.



Un premier tome prometteur pour la suite.
Commenter  J’apprécie          431
Le Clan des Otori, tome 3 : La Clarté de la l..

La clarté de la lune clôt merveilleusement bien la trilogie originale Le clan des Otori. On y retrouve de l’aventure, des intrigues politiques, un peu d’amour, de l’action à volonté avec des batailles réussies. Ouf ! J’ai été captivé pendant toute la lecture. Otori Takeo et Shirakawa sont enfin mariés et réunis. Toutefois, plusieurs ombres planent sur leur bonheur. D’abord, la jolie demoiselle s’était engagée dans des fiançailles avec sire Fujiwara et ce dernier ne laissera pas un pareil affront impuni, surtout qu’il a des relations auprès du lointain empereur. Aussi, l’union des deux jeunes amoureux les rendent maîtres de plusieurs régions et cités fortifiées, ce qui ne manquera pas d’inquiéter le nouveau seigneur des Pays de l’Est, Araï Daiichi. Surtout que le jeune Otori ne lui a pas prêté hommage après la dernière grande bataille et s’est éclipsé au lieu d’obéir à ses commandements. Il faut dire qu’il a à ses trousses les membres de la Tribu (une organisation puissante). Bref, le tableau est assez sombre. Ça m’a beaucoup rappelé les difficultés de Shigeru, dans le premier tome. Est-ce que les membres du clan Otori sont voués au malheur ? Ne peuvent-ils demeurer heureux, ne serait-ce que quelques années ? Même quelques semaines ? Mais bon, les difficultés (et la manière dont les héros les surmontent) créent de bons moments de lecture. Ainsi, les personnages vivent des hauts et des bas. N’a-t-on pas prophétisé à Takeo quatre victoires une défaite ? Le compte à rebours est commencé et se terminera dans une finale magistrale et saisissante. Je suis heureux que la trilogie originale s’étende à cinq tomes, permettant de mieux plonger dans cet univers japonais médiéval fantastique. Un des (rares) éléments qui m’ont désolé étaient les descriptions assez minimalistes. J’espère que la suite me permettra de mieux visualiser les lieux et l’atmosphère qui s’en dégage.
Commenter  J’apprécie          393
Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du R..

Ce premier tome de Le Clan des Otari nous plonge dans un japon de la guerre des clans où l'honneur d'un homme se distingue au prix su sang d'un autre, si bien bien qu'on va d'un massacre à une vengeance. C'est bien ce à quoi va se livrer le clan des Otari pour se venger du clan des Otan.



Le clan des Otan est le seul maître du moment, auteur de la mort des parents de sire Shigeru qui voit d'ailleurs son héritage être légué à ses oncles,



Il a fallu que le shigeru adopte le jeune Takéo, un enfant aux pouvoirs multiples et aux dons exceptionnels, pour que les clans adverses fondent leur espoir en cet enfant. En effet, à travers ses pouvoirs celui-ci pourrait se rapprocher de Iila, ce sera là une stratégie pour parvenir à vaincre le clan des Otan...



Un merveilleux livre qui se lit paisiblement avec une barre de chocolat, on déguste chaque instant que nous livre l'auteur avec enthousiasme. Nous sommes dans un livre de guerre où la mort se distribue comme du pain mais l'auteur ne nous plonge pas forcement dans des atmosphères interminables de la cruauté, au contraire on se glisse aisément dans des observations que fait Takeo de la nature, dans ses interminables interrogations et découvertes de certains aspects de la vie... j'ai eu l'impression que le style de l'auteur nous présente une tragédie qui ne dit pas son nom!
Commenter  J’apprécie          390
La maison de l'Arbre joueur

Commercer avec les étrangers ou les chasser du pays, accepter les lois du shogunat Tokugawa ou rétablir le pouvoir de l'Empereur...En ce milieu du XIXè siècle, le Japon n'est pas unifié, chaque domaine protège ses frontières et sa jeunesse est prête à se battre jusqu'à la mort pour conserver ses prérogatives. C'est dans un petit village du Chōshū que vit Tsuru, fille cadette d'un médecin très apprécié. Assistante très douée de son père, elle se rêve médecin mais sa condition de femme la laisse à la porte des études. Malgré sa frustration, elle a la chance d'avoir un père tolérant et ouvert d'esprit qui ne lui impose pas un mari. Elle choisit donc de s'unir à Makino qui veut lui aussi être médecin. Ensemble, ils quittent le Chōshū et suivent les samouraïs du domaine dans leurs batailles. Makino devient médecin militaire, Tsuru l'assiste et s'occupe de ses propres patients, les ''fous'' dont personne ne veut se charger, jusqu'à ce qu'il la renvoie chez ses parents, ne voulant pas s'exposer aux moqueries des soldats. Tsuru se rebelle. Sur l'impulsion d'un de ses patients, un peintre fantasque dont elle soigne la dépression, elle se travestit en homme et sous son déguisement se fait une clientèle fidèle. C'est le début d'une nouvelle vie dans un pays en pleine mutation où les codes sont en train de changer. Aussi, allant jusqu'au bout de sa révolte personnelle, la jeune fille cède à la passion et commet un terrible adultère. Si la culpabilité ne peut troubler son intense bonheur, c'est la guerre civile qui viendra interrompre son histoire d'amour. Sans nouvelle de son amant que tous disent mort, elle retourne chez ses parents où Makino finit par venir la chercher. Ils partent à Nagasaki où il parfait ses connaissances dans l'école de médecine fondée par le hollandais Pompe. Si le chemin est encore long jusqu'à l'avènement d'un nouveau Japon, si les grands du pays n'ont pas encore fait leur choix entre le repli sur soi et l'ouverture sur le monde, rien ne peut empêcher l'avancée du progrès. Le sabre se fait supplanter par les armes à feu introduites par les étrangers, la médecine profite des progrès techniques venues d'Occident et s'adapte aux nouvelles blessures de guerre. Tsuru vit cette période de profondes mutations partagée entre terreur et espoir.



Très documenté mais aussi très complexe, ce roman historique nous plonge dans le Japon féodal jusqu'à l'avènement de l'ère Meiji et la fin du shogunat. A travers le destin de Tsuru, jeune femme intrépide et passionnée, on suit l'évolution d'un pays qui passe du Moyen-âge à la modernité. Bien sûr, cela ne se fait pas sans heurts. Fiers de leurs traditions et les sens de l'honneur chevillé au corps, les samouraïs entendent se battre jusqu'à la mort pour préserver le pays de la colonisation. L'époque est violente, la mort presque inévitable pour un guerrier, tué dans la bataille ou suicidé s'il a failli. Dans cette société très hiérarchisée, des voix s'élèvent pour plus de justice, pour une reconnaissance des valeurs plutôt que de la naissance, pour des échanges constructifs avec les étrangers. Fermé jusqu'alors, le Japon intègre peu à peu de nouvelles techniques. Certains appellent de leurs vœux les armes, le chemin de fer, la vaccination, toutes ces choses qui font des pays comme l'Angleterre, la France ou les Etats-Unis de grandes puissances.

Pas toujours facile à suivre, cette histoire d'amour et d'aventures n'en demeure pas moins une merveilleuse promenade dans le Japon médiéval. Lian Hearn sait si bien décrire la beauté des paysages, les sons, les couleurs et les odeurs que l'on se voit déambuler dans les rues de Kyoto, s'introduire dans une maison de thé, cheminer vers Ise ou sentir le vent marin de Nagasaki. A réserver peut-être aux passionnés.
Commenter  J’apprécie          380
Le Clan des Otori, tome 2 : Les Neiges de l..

Le premier tome du cycle Le clan des Otori m’avait beaucoup plu, je l’avais trouvé original et palpitant. C’était une plongée dans un Japon médiéval, avec la guerre ainsi que ses traditions, ses valeurs comme l’honneur et l’obéissance. Mais l’autrice Lian Hearn y est allée de quelques touches de fantastiques. Pas trop, seulement un soupçon. Après tout, il ne s’agit pas de Heroic Fantasy. Ce deuxième tome, Les neiges de l’exil, s’il ne pas pas déplu, il n’a pas soulevé mon enthousiasme. Comme plusieurs autres seconds volets d’une série, il souffre du syndrôme de « l’entre-deux » Il ne s’y passe pas grand chose, plutôt il jète les bases de ce qui se produira dans le tome suivant. Ceci étant dit, j’ai aimé retrouver des personnages auxquels je m’étais attaché, j’étais curieux de connaître la suite de leurs aventures. Otori Takeo a réussi à venger son père adoptif et à s’associer avec Araï Daiichi pour anéantir le puissant et terrible clan des Tohan. Toutefois, se soumettra-t-il à ce nouveau seigneur de guerre ? Réclamera-t-il l’héritage des Otori ? Épousera-t-il dame Shirakawa Kaede ? Ou bien sera-t-il fidèle à sa parole et rejoindra-t-il la Tribu, cette organisation secrète dont les membres possèdent des pouvoirs particuliers ? Comment cette dernière mêlera les cartes de l’échiquier politique ? Et Kaede, si elle n’épouse pas Takeo, sera-t-elle forcé d’unir sa destinée à celle d’un autre homme ? Ces questions, et d’autres, sont répondues, mais très tardivement. L’autrice prend un temps fou pour y arriver et ce rythme lent m’a peut-être empêché d’apprécier ce roman à sa juste valeur. Il manquait un peu d’action ou d’intrigue pour le rendre aussi captivant que le premier tome. Les deux protagonistes (Takeo et Kaede) se promènent à gauche et à droite, vivent dans l’incertitude, tentent de consolider leur position et d’éviter les trahisons mais ils n’accomplissent pas tant. Encore… Néanmoins, les dernières pages se terminent sur une note pleine de promesses pour prochain tome. Je ne peux que recommander de continuer la lecture.
Commenter  J’apprécie          352
Shikanoko, tome 1 : L'enfant du cerf

Retour au Japon médiéval, mystérieux, magique, fantastique et envoûtant de Lian HEARN.



Cette fois-ci, on suit l'histoire de Kazumaru, alias Shikanoko, l'Enfant du Cerf. Orphelin héritier d'un domaine, mais rejeté par son oncle avant d'atteindre l'âge de prétendre à le gouverner, Shikanoko se retrouver vite sur les routes à devoir survivre par ses propres moyens. Il fait ainsi la rencontre d'un sorcier qui va changer le cours de sa vie.



Entre complots, jalousies, enlèvements et fuites, ce roman nous emporte dans un tourbillon d'aventures dont on sait qu'il ne fait que commencer.

Comme lors de ses précédents romans, Lian HEARN nous emporte totalement dans son univers dont les personnages sont toujours plein de reliefs, les paysages merveilleux et l'intrigue haletante.



Ayant eu un très gros coup de coeur pour Le Clan des Otori, j'avais très peur d'être déçue en commençant la saga Shikanoko, mais finalement je suis vraiment conquise. Pour ce premier tome qui met en place les personnages principaux et le décor dans lequel ils vont évoluer, je n'ai pas de coup de coeur, mais je ne me suis pas ennuyée une seconde et j'ai tourné les pages les unes après les autres sans temps morts.
Commenter  J’apprécie          320
Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du R..

Au coeur de luttes sanglantes entre différents clans, Takeo trouvera-t-il sa voie ?

Takeo a tout juste 16 ans lorsque son village est massacré par le clan des Tohan. Il est sauvé et recueilli par Otori Shigeru. Tous deux n'auront de cesse de vouloir se venger du chef des Tohan, au milieu des intrigues de pouvoir.



De splendides paysages décrits tant par les couleurs que par les bruits de la nature ; des intérieurs typiques ouverts sur de somptueux et harmonieux jardins japonais, la cérémonie du thé… tout nous transporte au Japon dans une ambiance médiévale raffinée.



Je ne donnerai pas de détails sur les personnages au risque de révéler des éléments de l'histoire qu'il est préférable de découvrir au fil du récit.

Plusieurs personnages offrent différents visages et cachent leur identité véritable. On doute beaucoup avant d'apprendre qui ils sont et cela donne de l'intérêt à l'histoire.



L'auteur est australienne et a beaucoup étudié la langue et la civilisation japonaise. Elle y a également séjourné. Elle parvient habilement a créer un Japon médiéval dans lequel on se plonge avec délectation. Il s'agit néanmoins d'un Japon mythique où le fantastique prend souvent le pas.

Les intrigues sont nombreuses et complexes dans ce récit mené tambour battant et qui nous tient en haleine. Nous nous posons autant de questions que le jeune Takeo découvrant peu à peu son nouvel environnement. Il découvre en même temps les dons dont il a hérité et qu'il ne soupçonnait pas. Plein de stupeur au début, il va peu à peu s'y habituer et finira par trouver une assurance hors norme soutenue par son désir de vengeance. Cependant pourra-t-il vraiment se venger ? Ou le destin en a-t-il décidé autrement ?

Ce roman que l'on croit tout d'abord « cousu de fils blancs » est chargé en rebondissements et nous surprend plus d'une fois !

Je recommande cette lecture !



Challenge ABC 2015-2016

Challenge 1mot, 1 livre

Challenge Multi Défis 2016 avec l'item un livre dont le titre mentionne un animal.
Commenter  J’apprécie          322
Les enfants des Otori, tome  1 : Les guerri..

Takeo est mort.

Muto Kenji aussi, et ça fait encore un mal de chien.

Et puis j'en veux encore à Kaede, je me sens tellement trahie.

Takeo.



J'ai tellement aimé "Le Clan des Otori", je l'ai lu si souvent que c'est au-delà du raisonnable. J'en aime chaque page, chaque péripétie. J'en chéris chaque drame, j'en chéris jusqu'aux souffrances que m'a infligé impitoyablement "Le Vol du Héron", ce tome en forme de chant du cygne qui s'achève en tragédie sublime.

Sang et larmes, amours mortes et amertume. Et puis le feu et le poison. Le sabre et le fracas des combats. La passion qui consume. Et puis la haine.

Je ne sais pas parler du Clan des Otori, pas vraiment. Je le dénature en en parlant, je lui fait perdre de sa force: dommage. Une tempête ne se décrit pas -à moins de s'appeler Victor Hugo-, elle se vit.

C'est pareil pour les Otori.



Quand j'ai appris que Lian Hearn avait écrit une suite, j'ai eu un moment d'hésitation: et si c'était le livre de trop? Et si ce n'était qu'un coup médiatique, du fan service? Et si elle abîmait ce qu'elle a créé? J'étais d'autant plus dubitative que, bien qu'ayant beaucoup, beaucoup aimé les quatre volumes de "Shikanoko" -le préquel qu'elle a donné aux Otori, je l'avais quand même trouvé en dessous de la saga originelle. Est-ce parce qu'objectivement, l'histoire de l'enfant du cerf est en dessous de celle de Takeo ou bien parce que j'aime bien trop cette dernière et d'un amour sans partage? Allez savoir...

Certes, j'ai eu des doutes mais je suis faible, très faible, j'ai donc précommandé "Les Guerriers Orphelins", guetté mon facteur comme la pire des concierges et lorsqu'enfin j'ai pu serrer contre moi le précieux colis et l'ouvrir, je ressemblais bien plus à une furie sous acide qu'à une adulte responsable.



Il n'y a pas de plaisir plus grand que celui qui précède l'instant magique du début, ce moment fugaces, ces secondes fugitives où on sent, où on sait ce qui nous attend. C'est le moment des trois coups au théâtre, des lumières qui s'éteignent au cinéma, du silence épais et un peu magique qui tombe sur le public juste avant l'entrée en scène du groupe ou du chanteur. C'est le moment aussi où l'on ouvre le livre.

L'estomac se serre un peu, les nerfs se tendent, le cœur manque un battement puis accélère un peu. C'est le moment.



Je suis retournée chez les Otori. C'était étrange d'y mettre les pieds sans Takeo, sans Kenji. Très étrange. C'est triste, trop triste et ils me manquent tellement. C'est comme retourner dans la maison de quelqu'un qu'on a aimé puis perdu. Ce silence. Je suis restée pourtant, pour tous les autres qui sont là, eux: Kaede, Miki, Makoto, Shigeko, Isaho et que j'ai été heureuse de retrouver.

Le roman s'ouvre quelques semaines après la fin du "Vol du Héron". Takeo a péri des mains de son fils, Kaede est inconsolable (j'espère bien qu'elle souffre!) et à Terayama, les sages tentent de faire perdurer l'œuvre du souverain défunt tandis qu'en bas, Sire Saga rompt un à un tous ses serments, avec une cruauté qui confine à la folie. Auprès de lui Shigeko s'étiole. Ils sont nombreux pourtant à vouloir résister au potentat sanguinaire, par fidélité à la mémoire de Takeo, par amour, par haine, par intérêt aussi mais dans ce monde cruel et tout de faux semblants et de violence, à qui faire confiance? L'espoir et la lumière n'ont pas droit de cité dans une société divisée, en proie à la folie. D'autant plus que la Tribu est toujours là, dans l'ombre, prête à jouer une partition indéchiffrable... Il faudra compter également sur Hisao et son pouvoir inquiétant et sur les passions et les rancunes enfouies, prêtes à s'enflammer et à se déployer dans une fresque guerrière au souffle grandiose.

Tout cela nous est raconté à travers les yeux du petit Sunaomi, neveu de Takeo. Parce que ses parents furent des traîtres (je les ai tant maudits!), lui et son frère sont condamnés à devenir moine. Cependant, dans les veines de l'enfant coule aussi le sang des Muto et très vite, sa filiation se rappelle à lui. Son destin est en marche.



Que dire?

Que j'ai été surprise de me retrouver la compagne du petit Sunaomi qui était resté pour moi le gamin timorée de la saga précédente mais que j'ai fini par m'attacher infiniment à lui. C'est un personnage subtil, traité avec beaucoup de délicatesse.

Que j'ai été heureuse de reprendre le fil de l'histoire là où elle s'était arrêtée. Il y avait tant de choses en suspens, de trames non résolues. Les charbons étaient ardents, la soif de savoir inextinguible.

Que j'ai été ravie de retrouver la plupart des personnages. Toutefois, si l'évolution de la plupart m'a parue on ne peut plus convaincante, j'ai été un peu surprise de voir à quel point Hisao avait changé, tout comme Hiroshi. Ces évolutions sont logiques mais elles me paraissent rapide par rapport à la temporalité choisie.

Que j'ai adoré l'idée que cette nouvelle saga permettre au "Clan des Otori" et à "Shikanoko" de se rejoindre. C'est mystérieux, intelligent et bien pensé tout comme j'ai adoré certaines trouvailles, à base de poupées et de figurines.

Que j'ai regretté que le tome se résolve quand même un peu trop vite, un peu trop facilement. Lian Hearn nous avait habitué à plus de complexité.

Que j'ai trouvé que la part de fantastique, elle aussi, manquait un peu de subtilité.

Que j'ai retrouvé avec bonheur dans "Les Guerriers Orphelins" la poésie et le souffle d'une écriture onirique, fine et flamboyante, ainsi que cette atmosphère sombre, crépusculaire que je chéris particulièrement. Cette ambiance lourde de complots et de tragédies.

Que j'ai espéré ardemment les fantômes de Kenji et de Takeo, que je les espère encore, que je les espérerai toujours.



Que si clairement, ça ne vaut pas "Le Clan des Otori", c'est quand même passionnant, captivant et que j'attends la suite.



Commenter  J’apprécie          294
Le Clan des Otori, tome 2 : Les Neiges de l..

Après avoir adoré le premier tome du Clan des Otori, je me suis plongée dans le second tome, impatiente de connaitre la suite des aventures de Takeo et Kaede.



Bien des évènements se sont produits depuis le début de l’histoire, laissant Takeo et Kaede dans une situation qu’ils n’ont pas choisie… Alors que Takeo a dû rejoindre les rangs de la Tribu dans laquelle il ne se sent pas à sa place, Kaede décide de retourner dans la demeure familiale et doit faire face à un évènement imprévu.



J’ai encore une fois beaucoup apprécié l’alternance des points de vue entre Takeo et Kaede, la description de leur quotidien, les enjeux majeurs que l’on devine dans les prochains tomes, l’ensemble étant raconté avec intensité et délicatesse par Lian Hearn. J’ai également été éblouie par le rôle prédominant joué par la nature, à travers les difficiles conditions hivernales, l’arrivée du printemps synonyme de renaissance ou encore l’été qui apportera son lot de combats…



Un tome 2 qui m’a donc beaucoup plu et qui, par sa scène finale, ne me donne que plus envie de plonger dans le tome 3 !



A lire !

Commenter  J’apprécie          286
Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du R..

Alors là, coup de coeur!!

J'ai acheté ce livre dès sa sortie car j'ai littéralement craqué sur sa magnifique couverture. Peut-être pas la plus belle, mais assurément une des plus belle, tous romans confondus (selon moi). Evidemment la quatrième de couverture y a aussi mis son grain de sel. A part avec quelques films et mangas, je n'avais encore jamais lu d'histoire se passant dans le Japon féodal, ou en tout cas, en ce qui concerne Le Clan des Otori, un univers s'y rapprochant énormément. Et bien maintenant, c'est chose faite. Je voulais du dépaysement, et je l'ai eu.

J'ai trouvé la plume de Lian Hearn vraiment splendide, d'une poésie et d'une fluidité rarement lu dans un roman s'adressant (à la base) aux adolescents. Du moins à l'époque de sa sortie, car il n'y avait pas autant (je n'ai pas dit aucun) de bons livres qu'aujourd'hui pour cette tranche d'age. Ce mélange de dureté et de poésie m'a parfois fait penser au Seigneur des Anneaux des J.R.R. Tolkien. Je ne dis pas que Liarn Hearn atteint le niveau du maître, mais juste que son style se prête merveilleusement bien au voyage.

Pour continuer avec les comparaisons et aborder cette fois-ci l'histoire en elle même, qui sans en atteindre la complexité fait penser à des oeuvres comme Le Trône de Fer de George R.R. Martin ou la série télé Rome. Tout comme dans ces deux histoires, il y des renversements de pouvoir, des trahisons, des assassinats...etc. L'auteure n'a aucune pitié pour ses personnages et ne les épargnent pas sous prétexte qu'ils sont gentils ou attachants. C'est une époque sombre ou règne la guerre, et comme dans toutes les guerres, il y a des morts dans les deux camps, sans aucune distinction. C'est dur et cruel, mais réaliste et jamais gratuit. Cela rend même le récit beaucoup plus fort, puisque outre la tristesse que procure la mort d'un personnage, c'est malheureusement ainsi que l'on entre dans la légende pour devenir par la suite, un personnage inoubliable tel Druss dans Légende ou Boromir dans Le Seigneur des Anneaux (parmi tant d'autres).

Les personnages justement, sont peut-être le point faible du livre. Non pas qu'ils soient ratés, loin de là, mais ils manquent un peu d'originalité. On se retrouve avec les classiques de la fantasy, le héros qui tombe amoureux au premier regard, le maître paternaliste au lourd passé, l'élève (futur élu) fougueux à l'esprit de vengeance (de sa famille)...etc. Encore une fois, c'est pas mauvais, c'est juste du déjà lu.

Malgré ce petit défaut, j'ai adoré lire Le Silence du Rossignol. Je l'ai relu il y a deux ans et malgré son soit disant ciblage "jeunes lecteurs" (qui a changé lors de sa sortie en format poche pour devenir "adulte"!?), j'ai trouvé ce livre d'une grande maturité. Je ne me contenterai donc pas de le conseiller aux adolescents, mais bien à tous ceux qui aiment la fantasy, le Japon et les sagas (ici 5 livres) ou tout simplement, à ceux qui veulent voyager le temps d'une lecture.
Commenter  J’apprécie          270
Le Clan des Otori, tome 2 : Les Neiges de l..

J'ai lu ce deuxième tome juste après avoir terminé le premier, et je l'ai tout autant apprécié !

Il s'y passe pourtant bien moins d'actions que dans le volet 1, mais j'ai beaucoup aimé suivre les mêmes personnages durant ce tome 2. Je m'y attache de chapitre en chapitre.

J'aime notamment de plus en plus Kaede. J'admire sa personnalité forte et j'ai aimé le fait qu'elle veuille avoir les mêmes droits que les hommes. Sa manière de s'imposer en tant que femme est vraiment admirable, et c'est un personnage que j'adore, tout simplement !



J'apprécie toujours autant le style d'écriture et l'univers de ces livres. J'ai encore une fois été embarquée dans le récit et je lirai la suite avec plaisir !
Commenter  J’apprécie          250
Le Clan des Otori, tome 1 : Le silence du r..

Excellente adaptation du roman de Lian Hearn! J'ai replongé avec délices dans cet univers, ce "Japon rêvé du XVIe siècle" et les dessins retranscrivent exactement les descriptions de la romancière: les paysages, les maisons de thé, les jardins japonais...

J'aime beaucoup le choix et l'usage des couleurs, ces traits noirs prononcés qui rappellent l'art japonais justement.

Je trouve l'adaptation très fidèle à l'intrigue initiale.

Une belle réussite!

Commenter  J’apprécie          240
Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du R..

Après le prequel, je me lance dans la relecture des Otori !

J'avais tout oublié ( plus de 15 ans au moins) donc c'est parfait :)

On suit un jeune garçon dont la famille est assassiné par le seigneur Iida et qui est recueilli par le seigneur Otori. En plus de l'instruire et de l'adopter, il lui permettra de se venger.

On est dans un japon féodal qui m'intéresse beaucoup, où la cruauté et la lutte pour le pouvoir sont dominants. Otori Shigeru veut lui obtenir vengeance et pouvoir épouser la femme qu'il aime. Mais chaque camp joue un double jeu, espionne, et jusqu'au bout on se sait pas comment cela peut tourner...J'ai adoré le personnage de Takeo, qui reste fidèle et loyal, que l'on voit évoluer avec la maitrise de ses facultés. De même pour Kaede ! J'ai hâte de les revoir dans le prochain tome.

Challenge Mauvais genres 2024

Challenge auteure sfff 2024
Commenter  J’apprécie          220
Le Clan des Otori, tome 1 : Le silence du r..

J'avais lu la trilogie du Clan des Otori il y a quelques années et j'en avais gardé un très bon souvenir. Récemment, j'ai découvert que la trilogie avait une suite et je me suis promis de la lire. Mais avant, il fallait me remettre l'histoire en tête et replonger dans les détails de cette aventure fantastique.



Alors est-ce par hasard, par coïncidence, par l'action d'un Truman Show pervers ou par la force de la destinée (^^) que cette adaptation BD est venue à moi, pile à ce moment ?!



J'ai tout de suite replongé dans l'aventure et l'adaptation me semble fidèle, même si mes souvenirs sont vagues. Les dessins ne sont pas totalement à mon goût, mais le style se défend et correspond finalement très bien à l'ambiance du roman.

Ne reste plus qu'à dénicher la suite !
Commenter  J’apprécie          220
Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du R..

Le Clan des Otori est un livre que j'ai découvert au collège (bonjouuuuur le coup de vieux !), et fait partie de ces sagas que je relis régulièrement.

Tomasu est un jeune homme vivant dans un petit village des montagnes et faisant partie d'une communauté appelée les Invisibles, dont la particularité est de condamner la violence et d'interdire de tuer. Un soir alors qu'il errait dans la montagne, il retrouve son village massacré par les guerriers Tohan, qui méprisent les croyances des Invisibles. Tomasu est sauvé par un seigneur, Shigeru Otori, qui prend la décision de l'emmener chez lui et de le rebaptiser Takeo. Otori va prendre la décision d'adopter le jeune homme au sein de sa famille et de son clan mais aussi, avec son aide, de venger la mort de son frère par les Tohan et assassiner Iida Sadamu, chef des Tohan et ennemi de Shigeru. Pour l'aider à accomplir cette vengeance, Takeo va avoir besoin de tous les mystérieux pouvoirs qu'il a hérités de la Tribu...

Dans le même temps, nous faisons la connaissance de Kaede Shirakawa, fille d'un seigneur et retenu en otage dans un château appartenant à des alliés d'Iida. Prisonnière depuis l'âge de 8 ans, elle a grandi et s'est métamorphosée en très belle femme, faisant la convoitise de tous les hommes qui la croise... Victime d'une tentative de viol, le capitaine Araï la sauve et s'accuse de la mort de son agresseur. Peu de temps après, on engage pour elle un mariage, mais l'homme mourra peu de temps après. Après cela, la jeune femme est accusée de porter malheur et d'apporter la mort aux hommes qui la désirent. Un état dont Iida Sadamu va profiter, malheureusement, entrainant Kaede dans la guerre.

Le Silence du Rossignol est un premier tome excellent du début à la fin : non seulement il pose les fondations d'un univers riche et détaillé, avec des personnages tous plus captivants les uns que les autres mais il n'oublie pas d'avoir une intrigue excellente !

(Mon avis complet sur mon blog !)
Lien : http://chezlechatducheshire...
Commenter  J’apprécie          220
Shikanoko, tome 1 : L'enfant du cerf

Je suis conquise par ce premier tome ! Je veux relire la série du clan des Otori donc autant commencer par cette série avant. J'avais vu pas mal d'avis mitigés mais ce n'est pas le cas pour moi, j'ai trouvé ça prenant.

On suit ici deux personnages principaux : Shikanoto et Kiyoyori, l'un est un héritier qui va se retrouver privé de son héritage par son oncle et laissé pour mort et l'autre est un seigneur de deux domaines, proche de l'empereur, qui va subir des revers importants. Les deux vont se croiser bien sûr, avec d'autres personnages alors qu'un coup d'Etat se prépare pour renverser l'empereur.

J'adore l'univers de Lian Hearn, qui mêle magie et tradition japonaise. Il faut aimer ce mélange des genres pour apprécier cette saga. Il se passe pas mal de rebondissements pour chacun des personnages, qui voient tous leur destin complétement bouleversé en peu de temps. D'autant que la magie brouille en plus les relations entre les personnages en amenant certains à commettre des actes inattendus ( et choquant). J'ai très envie de lire la suite maintenant !

Challenge Mauvais genres 2022

Challenge auteure sfff 2022
Commenter  J’apprécie          210
Le Clan des Otori, tome 4 : Le vol du héron

A peine ai-je eu fini de terminer la trilogie que je me suis lancée dans ce livre IV qui se passe seize ans plus tard... ! Et j'ai juste adoré cette suite, bien que j'aie des choses à y dire !

Nous retrouvons donc les personnages que nous suivions déjà dans les trois premiers tomes, tout en en découvrant des nouveaux, tels que les filles de Takeo et Kaede par exemple. J'ai très rapidement aimé Shigeko, leur fille ainée, tandis que mon attachement pour les jumelles est venu plus tard, petit à petit. Mais je les ai prises en affection pendant toute la seconde moitié du bouquin, et comment dire que la fin m'a un peu bouleversé ?



Mon avis sur les personnages déjà présents dans la trilogie a bien évolué. Mon attachement pour Takeo s'est renforcé, mais celui pour Kaede a baissé, étrangement. Déjà, elle est beaucoup moins présente dans ce livre, mais ce n'est pas ça qui m'a un peu déçu, mais plutôt le fait que j'ai eu du mal avec la Kaede de seize ans plus tard. Je ne saurai l'expliquer mais je n'ai pas été attachée à elle de la même façon que dans les premiers livres hélas. Et je suis déçue ; je pensais qu'elle serait peut-être passée au-dessus de la (au fait : dire que j'aimais bien Hana quand elle était petite... tsss). Bien sûr que sa réaction était complètement compréhensible, mais j'avais espéré qu'elle réagisse autrement malgré tout... Même si la fin m'a touchée, ma compassion envers elle ne fut que brève et est arrivée bien tard.



Sinon, je voulais dire que je me suis vraiment rendue compte du à quel point j'étais attachée à Taku...



Ce livre, où nous suivons les points de vue de différents personnages, nous plonge dans un récit de 600 pages rempli d'actions, écrit d'une plume que j'aime beaucoup. Je me suis tant attachée à cet univers et aux personnages, et pas une fois j'ai eu envie que l'histoire ne s'achève...

J'ignore si cette suite est meilleure que la trilogie. C'était différent mais pour moi, la trilogie et ce livre IV restent quand même je pense à égalité.



Cette fin était magnifique, quoique elle m'eut donné envie de pleurer. J'ai aimé son réalisme. Ce n'est pas un happy end. Mais j'ai été touchée (et profondément attristée quand même).



J'ai énormément aimé lire ce livre IV. Je l'ai ressenti bien différemment de la trilogie. Je n'ai malheureusement pas retrouvé l'attachement et l'admiration que j'avais pour Kaede lors de la trilogie. Bien que sa réaction à la fin fut évidemment justifiée, elle m'a énervé, même durant le reste de l'histoire. Je n'ai pas réussi à retrouver l'étincelle que j'avais avec la Kaede de la trilogie, mais après ce ressenti est complètement personnel.



C'est une suite que j'ai tout de même adoré et je suis incroyablement heureuse d'avoir découvert cette saga magnifique ♥ ! (et très attristée à l'idée de l'avoir fini...) J'espère pouvoir lire le Prequel bientôt... ^^
Commenter  J’apprécie          213




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lian Hearn Voir plus

Quiz Voir plus

Katherine Pancol ou Anna Gavalda

La consolante ?

Katherine Pancol
Anna Gavalda

10 questions
81 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}