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4.13/5 (sur 47 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Lili Barbery-Coulon (Lisa Barbery-Coulon) est une blogueuse lifestyle et ancienne journaliste.

À la fin des années 1990, elle a travaillé au bureau de presse chez Colette, le concept-store parisien, avant de devenir, en 2003, rédactrice beauté pour le magazine Vogue Paris où elle a passé huit ans.

En 2010, elle a créé “Ma Récréation”, un blog dédié à l’émerveillement sous toutes ses formes. Janvier 2012, elle a rejoint l’équipe de "M, le magazine du Monde", pour lequel elle a collaboré pendant plus de quatre ans.

En mai 2016, elle a décidé de quitter son poste à "M, le magazine du Monde" pour se consacrer pleinement à son blog. En janvier 2018, "Ma Récréation" est devenu lilibarbery.com, une plateforme plus ergonomique, plus flexible et plus en lien avec celle qu'elle est aujourd’hui.

"Pimp My Breakfast", son premier livre, est sorti en 2018 aux Éditions Marabout.

Elle enseigne aujourd’hui le kundalini yoga tout en continuant à alimenter son blog et son compte Instagram suivis par une vaste communauté d’abonnés.

Dans "La Réconciliation" (2019), Lili Barbery raconte sa transformation physique, spirituelle et professionnelle.

son blog : https://lilibarbery.com/
Instagram : https://www.instagram.com/lilibarbery/?hl=fr
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Interview d'Odile Chabrillac :
"Tout ce qui va nous permettre de sortir de la névrose facilite l'identification des signes. Le travail sur soi, qui peut être psychothérapeutique ou psychanalytique, agit comme un nettoyage. En outre, on ne peut pas s'ouvrir à l'immensité des possibles si l'on n'est pas enraciné, si l'on n'a pas trouvé l'espace juste entre le Soi et l'ego. Or, il est nécessaire d'ajuster cet espace, car nous sommes façonnés par notre environnement. Le travail sur soi permet de revenir sur les hypothèses proposées par les parents, l'entourage, le collectif et de changer de perception, comme si on enlevait des lunettes déformantes qu'on a toujours portées. Si on n'interroge pas ces hypothèses, elles deviennent des pensées limitantes et finissent par créer notre réalité". (p. 194)
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Dès que j'avais besoin d'amour, il me suffisait de raconter la séparation de mes parents lorsque j'avais six ans, le départ de mon père au Canada, sa mort prématurée l'année de mes treize ans, les conflits permanents avec ma mère pour obtenir clémence et affection. Si ça ne suffisait pas, je racontais les détails les plus sombres, les scènes d'injustice, la maltraitance, et je parlais ensuite des violences subies par les femmes de ma lignée, ainsi que des fantômes de mes deux grands-pères morts bien avant ma naissance, qui ont hanté mes premières années.
L'énergie de résistance et de lutte que j'ai dû déployer pour surmonter ces épreuves -incomparables avec la tentative de meurtre d'Olivier Roellinger- suscitaient toujours l'admiration et m'excusaient de tout. Contrairement à lui au moment de notre rencontre, je n'avais pas encore compris qu'il ne s'agissait plus de se battre ni de se plaindre, mais d'accepter tout mon passé tel qu'il était, de me l'approprier pleinement et de me sentir chanceuse des transformations qu'il avait inaugurées très tôt en moi. (p. 82)
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Quand je me sens en phase avec moi-même, quand mes actions sont alignées sur ma joie, alors je sais qu’il n’y a pas d’autre choix. Je gravite autour de ce principe de joie. Du coup, même quand la vie paraît difficile, les décisions paraissent beaucoup plus faciles à prendre. J’accueille la difficulté telle qu’elle est, car je sais que c’est le seul moyen d’honorer mon talent.
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L'acceptation de ma honte archaïque fut une étape importante. Cependant, cela ne suffit pas à la faire disparaître totalement. Il allait encore falloir oeuvrer pour déployer l'amour dans les interstices du chagrin. Mais j'étais bien décidée à avancer dans cette direction. Je ne marchais plus, je sautillais. Je courais même, certains jours. En changeant mon regard sur mon corps, mon énergie tout entière s'est transformée. Ce n'était pas une posture narcissique. Je comprenais qu'il s'agissait d'un acte militant. Ma guérison n'était pas circonscrite à ma propre personne. En me soignant, je soignais les femmes de ma lignée, même disparues. En remettant mon corps en liberté, j'affranchissais celles qui m'avaient précédée, comme celles qui me succéderaient. Je pensais à ma fille, à ma mère, à mes grands-mères et à toutes les autres que je n'avais pas connues. J'avais envie de toutes les prendre dans mes bras et de leur crier que nos corps étaient des temples d'une beauté absolue. (p. 317)
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A aucun moment, je n'ai eu peur qu'elle ne meure. J'étais certaine qu'elle allait s'en sortir. Je me fiais à un bon pressentiment ainsi qu'aux pronostics encourageants de ses médecins. En revanche, j'avais honte. Je me sentais rongée de l'intérieur. Des mois que je me plaignais de mon poids, de mes fesses, de mes cuisses trop flasques, de mes genoux trop mous, de mon ventre qui débordait de mon jean...des mois que j'insultais mon corps dans le miroir chaque matin et que je lui injectais le poison de ma haine en m'habillant. Des années que je le comparais, le jugeais, le rabaissais. Jamais je ne lui avais dit merci. Merci de me permettre de marcher, merci de me laisser danser jusqu'à l'aube, merci de nager quand je lui ordonnais, merci de courir quand il fallait attraper un bus, merci de faire l'amour et d'enlacer ceux que j'aimais, merci pour les baisers doux, merci d'avoir bien voulu accueillir un enfant dans sa cavité, merci de l'avoir mis au monde en bonne santé, merci de le porter encore sur mes épaules, merci, merci, merci. J'avais fait preuve d'une ingratitude totale pour ce corps qui n'était pas malade. Je le maltraitais. Je le submergeais de sucre, d'alcool et de gras. Je refusais de l'écouter et il continuait de me servir sans me trahir. Il était temps de l'honorer. (p. 98)
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J'ai toujours l'impression d'avoir une dimension à la fois minuscule et essentielle. Lorsque l'on fait l'expérience de l'harmonie avec la nature, on se sent indispensable au grand tout et c'est alors qu'on est vraiment à sa place. (p. 88)
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Interview d'Olivia Vindry :
"Enfin, il me semble important de se faire accompagner dans un travail sur ses émotions pour dérouiller un parcours d'amaigrissement. Se libérer de ses peurs qui participent grandement à l'effet yoyo. La peur du manque. La peur de séduire. La peur de rompre avec l'héritage culturel familial. La peur du regard des autres. Travailler sur l'amour et l'image de soi peut se révéler essentiel. C'est un leurre de croire qu'une fois les kilos perdus, on s'aimera à nouveau ! Tout dépend de l'image de chacun. D'autant qu'apprendre à s'aimer accélère la perte de poids". (p. 125)
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Le monde que nous percevons est une réflexion de notre propre monde intérieur.
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Je n’aimais pas beaucoup ce mot « joie », que je trouvais mal choisi par le traducteur du livre de Marie Kondo. La joie avait une connotation stupide à mes yeux. J’aspirais au bonheur total, non à la joie simple.
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Interview d'Olivier Roellinger :
"...On est entre deux mondes. Et bientôt, je suis sûr qu'il n'y aura plus qu'une question politique : les "terriens " et les "anti-terriens". Antonio Gramsci écrivait : "Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres". Mais je reste confiant quand je rencontre la jeunesse engagée, pleinement consciente de ces enjeux. Et sur tous ces sujets, il faut mettre en avant le plaisir. On ne mobilisera pas les populations en les culpabilisant." (p. 90)
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Cette grande fresque (460 par 880 cm) peinte par Léonard de Vinci entre 1495 et 1498 sur le mur de Santa Maria Delle Grazie à Milan, est l’un des tableaux les plus emblématiques de tous les temps, et certainement l’un des plus reconnaissables de De Vinci. C’est un exemple parfait de l’art chrétien de la Renaissance, qui illustre le verset 13 :21 de l’Evangile selon Saint Jean.

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