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4.29/5 (sur 148 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Lili Malone est auteure de romance.

page Facebook : https://www.facebook.com/Lili.malone.auteure/

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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
Chapitre 5 : FAITE COMME UN RAT
Victoire
«… Romain me fixe de ses yeux trop verts, bien trop rusés. Il jubile tandis que la nausée m’assaille à l’idée de voyager dans les airs. En sa compagnie !
– Je te l’ai dit, mes règles du jeu…
Et soudain, je comprends tout ! Il ne reculera donc devant rien pour avoir ce qu’il veut ? Il me dégoûte !
– Qu’est-ce que tu as promis à Kim et à Lorraine pour qu’elles chamboulent tout le planning ? Un plan à trois ?
– Ce qu’il fallait pour obtenir un résultat digne de ce nom, répond ce crétin en souriant.
Je parcours rapidement la liasse de papiers qui accompagne le billet d’avion. Rien ne manque, toutes les dates sont encore valides sur le passeport. Zut ! Je suis piégée. Faite comme un rat !
– Laisse-moi deviner…Un hôtel de luxe à Zanzibar, ça vaut au moins un dîner aux chandelles, ça… Ah non, attends, spa, soins personnalisés, safari maritime, bungalow privatisé… Ta queue fait sûrement partie du deal, non ?
– On croirait presque que tu es jalouse de ne pas être à la place de celles qui ont conclu cet accord, fait ce tocard en se marrant.
– Non, merci, je ne ramasse les miettes de personne. Encore moins celles de quelqu’un qui n’a aucune dignité. Ou pire, un nid d’IST1…
Son regard vert se charge de colère. Oh, oh ! J’ai touché un point sensible, on dirait ! J’ai égratigné son petit ego de mâle, et ça ne plaît pas à monsieur.
– On n’a pas fini la partie, toi et moi, Victoire, me menace-t-il en me pointant du doigt.
– J’ai hâte de jouer, répliqué-je avec plus d’assurance que je n’en ressens en réalité.
Je le regarde amorcer un pas vers la sortie. Je suis au bout de ma vie… …»
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Chapitre 4 :
Maddox
«… Quelle mouche a donc piqué George ??
Qui est cette fille ?
La dénommée Charly éloigne sa main en fronçant les sourcils. Le sourire avenant a disparu et son regard vert, voilé d’incompréhension, me lance des éclairs. Ce n’est pas du tout ce que je voulais, mais elle ne me laisse même pas le temps de m’excuser pour ma maladresse.
– Et ben… quel accueil ! Georgie, tu ne m’avais pas dit que le patron était sympa ?
– C’est une blague ? George ! C’est quoi ce bordel ? Tu m’as expliqué que tu connaissais un véto qui tenait la route !
Le principal concerné nous regarde tour à tour avec un sourire qui s’est encore agrandi. Il a l’air fier de lui en plus, le bougre d’homme ! Puis, il ouvre ses bras pour serrer cette fille contre lui dans une étreinte chaleureuse qui s’éternise.
– Maddox, je te présente ma nièce, Charly. Charly, voici Madd, le fondateur de cet endroit magnifique.
Elle me toise, les bras croisés sous sa poitrine, et je la devine sans mal un brin vexée. Je ne peux pas m’empêcher de loucher sur le décolleté en V de son tee-shirt, mes yeux étant attirés comme des aimants. Une moue sarcastique vient ourler ses lèvres.
Cramé…
– Je tiens tout de même à préciser que je suis vétérinaire. Contrairement à ce que vous semblez penser, cette profession est aussi ouverte aux femmes.
– Je suis au courant, merci, répliqué-je vertement. Mais…
– Bon alors c’est parfait si vous savez ! George m’a fait venir pour vous donner un coup de main, j’aimerais bien m’y mettre sans attendre. Et si vous ne voulez pas de mon aide, considérez que je suis en vacances avec mon cher oncle.
Ça, c’est la meilleure ! Je déteste qu’on me coupe la parole ! Pourtant, face à son petit ton péremptoire, j’en oublie carrément d’opposer mon refus à sa présence ici. La nièce de George ? Je croyais qu’elle s’appelait Lily et que c’était une gamine ! Certainement pas un canon qui a l’air doté d’un sale caractère ! … »
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Chapitre 1 :
Élodie
«… Je brandis mon arme de fortune devant moi.
— Putain, qu’est-ce que vous foutez là ? C’est mon chalet ! Et ne vous gênez pas, surtout, pour reluquer, hein !
— C’est plutôt à moi de vous demander ce que fait une exhibitionniste hystérique dans MON chalet, non ?
Exhibitionniste ? SON chalet ? Oh, non, non, non, mon coco !
Qui que soit cet abruti, il va retourner d’où il vient. Il vient de gâcher mon bain et la scène torride que j’étais en train de lire. Impardonnable.
Incrédule, je le vois ôter son bonnet, son épais manteau et les suspendre au crochet dans l’entrée. Il secoue ses cheveux noirs un peu en bataille pour en chasser l’humidité. Non mais, il se croit où, lui, exactement ?
Je prends mon courage à deux mains et fais mon possible pour empêcher ma voix de trembler. Il me fout un peu les jetons, le bûcheron. Vu comme il est taillé, je ne fais clairement pas le poids à côté.
— Je crois que vous faites erreur. Ici, c’est le chalet 24, que j’ai loué pour quinze jours.
— J’ai la clé numéro 24, me répond-il en brandissant triomphalement son trousseau. Et mes amis et moi avons payé ce logement jusqu’au 3 janvier.
Ses amis ?
C’est quoi, ce bordel ?
Je couine une réponse inintelligible en resserrant ma serviette autour de moi et en reculant prudemment vers la salle de bains avec la ferme intention de m’y enfermer.
Seulement mon plan n’est pas bien échafaudé. Je glisse sur l’eau savonneuse et me retrouve les quatre fers en l’air, ma serviette passée aux oubliettes, le tout devant un colosse en chemise à carreaux, complètement hilare.
— Jolie vue, commente-t-il avec un sourire narquois.
Tu crois qu’il m’aiderait à me relever, ce connard ? ... »
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« Maddox, en sueur, revient vers le véhicule et saisit le bas de son tee-shirt pour s’éponger le visage. En temps normal, j’aurais décrété que je trouve ça très sale, voire repoussant. Mais quand c’est lui qui le fait, mon Dieu, c’est sexy à mort. On dirait qu’il est en train de tourner une publicité pour midinettes. [….] Baver sur un tel connard, il ne faut vraiment pas être nette. Un dernier coup d’œil… Pour m’apercevoir qu’il me fixe. Je sens le feu de ses prunelles dardées sur moi embraser ma peau. Je me sens rougir de honte. M’a-t-il vue en train de le reluquer ? Oui, bien évidemment qu’il m’a captée. Merde ! ».
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Chapitre 1 :
Victoire
«… Je n’en reviens pas ! Et je n’en reviens pas de ne pas réussir à répliquer… Je suis clouée sur place dans ce couloir, dans un silence de mort. J’ai une furieuse envie de hurler et de pleurer à la fois.
C’est la vie ?
– Victoire…
Je pivote vers la voix grave de Chevalier, et j’ai envie d’enfoncer mon poing dans sa tronche trop parfaite. Qu’il ait, en plus, assisté à mon humiliation publique décuple ma rage. Seulement je ne sais pas comment l’exprimer autrement qu’en la laissant sortir sous forme de
larmes acides. De quel droit prend-il ce ton compatissant alors qu’il est à l’origine de tout ?
– Toi, éructé-je, tu me le paieras !
– Attention, Vic, je suis ton patron, maintenant, s’amuse-t-il. Je pourrais très bien décider de me passer de toi…
Envolée, la compassion… Ce con s’amuse à mes dépens. Je vois rouge.
– C’est une menace ?
– Ça pourrait le devenir.
Bien que mes yeux débordent de larmes, je ne les baisse pas. Je ne lui donnerai pas ma dernière parcelle de dignité. Les siens n’expriment rien d’autre que de la satisfaction. Il pourrait… je ne sais pas, moi ! S’excuser ? Dire qu’il est désolé d’avoir volé ce qui me revenait, et ce pour quoi j’ai bossé si dur ? Est-ce que ça atténuerait ma colère et mon sentiment de trahison ? Probablement pas… …»
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Chapitre 4 :
Luc
«… Vu ma position digne d’un équilibriste du Cirque du Soleil, je ne peux même pas tourner la tête pour les voir, mais je suis quasi certain qu’il s’agit de deux femmes.
– C’est gentil de sa part de décorer les chalets pour Noël, fait la première voix, un tantinet trop aiguë.
– Je crois plutôt qu’Élo a encore eu raison de la patience d’un pauvre mec, lui répond une voix plus rauque, mais indéniablement féminine.
– Oh, tu crois ? En tout cas, il a de belles fesses.
– Kelly !… Ouais, t’as raison, en fait. Il a l’air grand !
Putain, c’est de moi qu’elles parlent, là ? On dirait deux commères qui font leurs courses et qui détaillent la marchandise.
Je grogne dans leur direction, mais ça ne les arrête pas pour autant.
– Tu crois que c’est vrai ce qu’on raconte sur les grands mecs ? reprend la voix aiguë.
– Quoi donc ?
– Bah, tu sais bien… Que plus ils sont grands, plus leur péniche est grande…
– Euh… Ça n’a pas plutôt un rapport avec la taille de leurs pieds ?
– Bah, c’est toi, la barmaid, tu devrais savoir ça, non ?
– Je vois vraiment pas le rapport !
Non mais, elles sont sérieuses, là ? Elles sont vraiment en train de parler de la taille éventuelle de ma queue ? C’est qui, ces deux allumées ? ... »  
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J’ai très mal dormi, ma nuit ayant été peuplée de cauchemars absurdes mêlés à des visions assez explicites de la fille de la chambre voisine. Je ne sais d’ailleurs pas pourquoi j’ai rêvé d’elle, je ne suis pas attiré par les filles exaspérantes dans son genre et ça m’agace légèrement de me réveiller avec une image de cette harpie dans la tête. Même si je dois dire que je suis de mauvaise foi quand j’avance qu’elle ne possède que de maigres atouts… Ce que j’ai entrevu a visiblement suffi à enflammer mon imagination nocturne. J’espère vivement que le mauvais caractère qu’elle m’a montré hier n’était dû qu’à la contrariété, sinon le séjour va être mouvementé !
Je m’étire en grognant comme un animal, les muscles endoloris par un matelas trop mou et les jambes ankylosées. Le lit est un peu petit pour ma grande taille, j’ai dû plier les genoux toute la nuit. Je me dis que j’avalerais bien un bon litre de café ce matin pour me sortir du brouillard, avant de me souvenir que je suis dans un chalet en montagne dont les placards sont vides. Génial.
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On me dit souvent que j’ai un pur esprit de contradiction et que je suis prête à tout pour arriver à mes fins. Ce qui est entièrement vrai et totalement assumé. Je fais ce que je veux, quand je veux, avec qui je veux. Et tant pis pour ceux à qui ça ne plaît pas.
Ce qui ne m’empêche pas, à cet instant, de me vouer mille fois aux gémonies pour ma stupidité. Installée très inconfortablement sur un tire-fesses qui me maltraite le derrière, je serre les cuisses de toutes mes forces pour ne pas laisser s’échapper la tige d’acier. Il ne manquerait plus que je sois obligée de courir après cet instrument de malheur ! Non mais, qui a bien pu inventer un truc pareil ? Pourquoi est-ce que j’ai insisté pour monter sur ces satanés skis, pourquoi j’ai dit oui pour une piste rouge, pourquoi je n’ai pas fermé ma bouche ce matin ?…
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Elle est encore plus jolie quand elle est en colère, avec ses joues rougies et son petit nez retroussé. Je ne peux m’empêcher d’admirer son beau minois contrarié en souriant comme un con.
L’instant d’après, je souris beaucoup moins quand je me retrouve les quatre fers en l’air, une des deux autres timbrées ayant ouvert brusquement la porte. Je regarde Élodie m’enjamber, une moue sarcastique sur les lèvres. Je sais qu’elle ne m’aidera pas à me relever. Cette situation a un air de déjà-vu, on en est conscients tous les deux. Cette fille est une diablesse et rend coup pour coup. C’est assez divertissant en fin de compte, même si mon coccyx n’a pas l’air très enchanté pour le moment. Je me redresse péniblement sur les coudes en soupirant.
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Je ne suis pas idiote, je sais reconnaître le désir dans les yeux d’un homme. Et quoi qu’il pense de mes petits seins, Luc semblait bien sur le point d’expérimenter la combustion spontanée. Je ne peux pas nier que je le trouve de plus en plus craquant. Aussi charmant que con en fait, un étrange mélange. Ou alors, c’est moi qui le rends comme ça ? Non, je pense qu’il y a autre chose. Mais comme il ne communique avec moi que par des grognements ou des vacheries, c’est dur de savoir ce que cache son regard parfois hanté. Et on dit que les femmes sont compliquées… Bon, c’est tout à fait vrai, mais nous n’avons pas l’exclusivité. Certains spécimens masculins détiennent des Palmes d’or en la matière. Je crois bien que Lucky Luc en fait partie.
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