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Citations de Lilian Bathelot (47)


Je peux dire cent choses qui montrent que le monde est cinglé ! Cent, sans réfléchir, là, tout de suite.
C'est pas bien difficile, tout le monde les connaît. Tout le monde pourrait les citer...
Mais tout le monde les oublie aussi sec pour pouvoir vivre avec les autres, dans la même folie. Parce qu'il faut bien accepter d'être fou pour paraître normal dans un monde cinglé.
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C'est bien pour moi que j'écris, pour tâcher d'y voir un peu plus clair dans ce qui m'enflamme, me comble et m'effraie tout à la fois.
Oui, c'est peut-être pour me tenir la main à moi-même que j'écris ces lignes.
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Enfant , lorsque je m'ennuyais d'être trop désoeuvrée , que je tournais depuis trop longtemps en rond dans la maison familiale , je finissais toujours par m'arrêter devant le deuxième tiroir du buffet de la salle à manger où ma mère entassait pêle-mêle tout ce qui l'encombrait . J'avais beau y avoir déjà mille fois trifouillé pendant des heures dans ce tiroir magique ,il suffisait que je l'ouvre à nouveau pour qu'il me livre une trouvaille ,un objet passé inaperçu jusque-là , et qui me sautait dans les mains , ouvrant la porte à de nouveaux jeux , de nouvelles rêveries.
Je découvre Louis de la même manière. Je pense avoir fait le tour du personnage , être parvenue au bout de mes surprises , et je découvre chaque fois autre chose.( p 305)
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Que reste-t-il à donner aux siens lorsqu'il n'y a plus d'envie ?
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Ce que je ressens me submerge.
Ce que je ressens. Voilà : je ne fais que ressentir, incapable que je suis de comprendre.
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J'avais le temps. Le temps de sourire à la lune qui faisait la maligne là-haut, au-dessus de la frise de falaises claires couronnant la masse sombre de la montagne. Je dégustais ces moments que je n'avais même pas voler, mais qui s'offraient d'eux-mêmes comme autant de petits miracles inconnus.
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Parfois, l’esprit connaît les choses bien avant que la raison les saisisse.
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Oui,j'idéalise à coup sûr cet homme formidable .
Oui , je me suis donnée avec d'autant moins de retenue et de jugeote que cette rencontre tombait à point nommé pour combler tout à la fois un gouffre affectif , un vide sidéral dans les échanges humains et jusqu'à l'existence , le néant consternant d'une vie sexuelle réduite à des plaisirs solitaires et un amour-propre délité par un quotidien médiocre fait de renoncements , de capitulations , d'aigreur et de misère.
Oui , Louis à profité de tout cela , et il en profite encore.( p 273)
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Comment, sans l’énergie d’Uumajuit, le monde pourrait-il être monde?
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Je ne l’ai jamais vu faire ou dire quoi que ce soit de convenu.
Il fabrique chacune de ses pensées lui-même, une à une, à la main, comme il fabrique ses cartouches, et elles s’en trouvent totalement imperméables aux airs du temps, aux postures à la mode.
À naitre ainsi de lui, et seulement de lui, ses idées sont toujours singulières ; les farces du moment ne les formatent guère. Elles viennent de sa logique propre, qu’il suit obstinément en laissant de côté les mensonges modernes qui construisent le monde.
C’est sans doute cela, cette impression de contrepieds incessants.
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Tu vois, si j'avais baissé le levier du détonateur, mon frère serait mort, oui. Il serait mort, mais il aurait gagné. C'est sa logique qui aurait gagné, si je m'étais laissé porter par la haine. Alors qu'en ce moment il vit encore... Il est vivant, mais il a perdu. Je ne me suis pas laissé entraîner dans la barbarie
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Maintenant, l’énergie lui manquait. Le temps manquait, lui aussi, terriblement.
Le temps...
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Les rituels des chamanes pouvaient bien faire sourire les Occidentaux… Pour elle, ce savoir ancestral dont elle était aujourd’hui l’héritière avait autant de sens, autant de réalité et de naturel que les connaissances accumulées lors de ses études de physique. Même si, évidemment, elle n’aurait jamais osé évoquer ces trucs-là sur les bancs de la fac de physique.
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Je ne bouge pas. Je ne tremble pas. Je suis un bloc de glace.
J'ai froid. C'est normal. Contre mon ventre, la neige gelée est une brûlure. Dans mes mains, le métal gelé est une brûlure. Sur ma joue, le bois gelé est une brûlure. J'ai froid. Mais je ne peux pas trembler : je suis un bloc de glace. La glace ne tremble pas.
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Ah, voilà, je vais lire, ce sera plus juste: "...des troubles psychotiques sévères avec bouffées délirantes de violence exaltée réactivées par la confrontation à des situations en rapport avec celles qui ont causé le traumatisme."
- Bref, il a les fils qui se touchent, quoi, résume le général trois étoiles.
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Elle ne sait plus. ELle est perdue. Lui non plus ne comprend pas ce qu'elle est en train de faire. Mais les doigts savent. Ses doigts à elle viennent se coller à ceux de l'homme. Puis elle lui ouvre sa main, la lui offre. Il l'enserre, trop fort. Elle répond de même. ça dure. ils se regardent. Ils se tiennent la main.
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Tu vois, Esteban, je ne sais même pas si nous retrouverons un jour notre maison. Mais à chaque minute qui passe, je suis davantage certaine qu'il vaut encore mieux abandonner tout ce que l'on possède plutôt que de perdre son âme, cette âme pleine de larmes. Et je suis sûre que Dieu lui-même, qui me regardait de là-haut, ne pouvait pas me désapprouver complètement. Et quand bien-même, je m'en fiche. Je préfère encore me retrouver là, sans rien d'autre qu'une vieille musette presque vide, perdue au milieu de nulle part à vomir ma bile de devoir vous faire payer à maman et toi le prix de mon geste, que de devoir courber l'échine dans ce village qui vit à genoux.
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— Mon fiancé ? Si on veut, oui. Mais chez nous, on voit pas vraiment les choses de cette manière. C’est… c’est autre chose. Je suis amoureuse de lui, ça, oui. De tout mon être. Mais qu’il soit à moi ne m’intéresse guère. Il ne m’appartient pas. C’est libre que je l’aime. Tu voudrais que je l’enchaîne avec des « mon » ?
Un mouvement de tête ponctué d’un haussement de sourcils signifia qu’elle préférait changer de sujet. Elle avait toujours eu du mal avec ces fichues visions occidentales.
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Nos regards se croisèrent, comme deux autos sur l'autoroute. (...)
Nos regards se croisèrent par dessus les livres.
Ce n'était plus l'autoroute, cette fois. Au moment du croisement, ils ont ralenti à peine, comme quand on veut voir s'il n'y aurait pas quelqu'un qu'on connaît dans la voiture d'en face, sur une route de campagne déserte, au petit matin, quand la brume se dissipe et qu'on a dormi chez des amis qu'on aime, sous un édredon de plumes, dans une chambre qui sent un peu l'hiver, et puis non, alors on accélère. (...)
... et nos regards se sont croisés. Ou plutôt, son regard a croisé le mien, qui était posé sur elle depuis un moment déjà, un peu perdu, un peu en balade. Elle l'a compris et elle a souri, sans doute.
Ce croisement-là n'était pas un croisement rapide. A bicyclette, un soir d'été, avec des hirondelles qui volent plutôt bas.(...)
Une ride naquit au coin de ses yeux. Nos regards se croisèrent encore. Ils hésitèrent un instant, puis se soutinrent franchement, et son sourire glissa plus loin vers les tropiques.
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Mais il doit bien y avoir une façon d’avancer sans être obligé de se traîner par terre. C’est bien pour ça, d’ailleurs, qu’il siège aux commissions. Ça lui coûte, mais comment faire ? Il ne voit plus d’autre chemin. Mais son combat, c’est toujours le même. Il n’est pas un traître. Ce sont juste les armes qui ont changé.
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