En 1983, le rectorat de Nice avait réalisé une enquête auprès de 12 000 élèves de sixième. 22,48 % ne savaient pas lire et 71,59 % étaient incapables de comprendre un mot nouveau à partir du contexte. Depuis, comme une mer engloutie dans les sables, le problème a disparu, par la magie du silence des médias et de la propagande politique. Sur les décombres de l’enseignement de la lecture et de l’écriture, on bâtit dans la hâte l’école de masse, en faisant miroiter le baccalauréat pour tous.
( Vers une école totalitaire ? Paris, 1999).