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3.79/5 (sur 73 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) le : 1962 ou 1963
Biographie :

Écrivain américaine

Son premier roman en 1999 "The Pleasing hour" gagna le prix "Barnes and Nobel Discovery".
Son deuxième roman en 2005 "The English teacher" gagna le prix "Maine fiction"
Son troisième roman en 2010 "Father rain" gagna à la fois le prix "Maine fiction" et "New England Book for fiction".

1999 "The Pleasing hour"
2005 "The English teacher"
2010 "Father rain", en français "La pluie et le beau temps"
2014 "Euphoria"

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
I walk up the Larz Anderson Bridge, thinking of Faulkner and Quentin Compson*, remembering Quentin as I would an old love, with a swollen heart,.....How does a man in Mississippi in the 1920s create a character who feels more alive to a waitress in 1997, remembered with more tenderness, than most of the boys she’s ever known? How do you create a character like that?

J'ai traversé le pont Lars Anderson, pensant à Faulkner et Quentin Compson, me souvenant de Quentin comme d'un ancien amour, avec un cœur enflé.....Comment un homme dans le Mississippi dans les années 1920 a pu créer un tel personnage plus vrai que nature, pour qu'une serveuse en 1997 s'en souvient avec plus de tendresse que tous les hommes qu'elle a connu . Comment créait-on un tel personnage ?

*Fameux personnage de "Le Bruit et la Fureur" de William Faulkner
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On ne se rend pas compte à quel point le langage interfère vraiment avec la communication tant qu'on ne l'a pas expérimenté soi-même, cette façon de prendre toute sa place comme un sens surdominant. Tout le reste est important quand on ne comprend pas les mots. Une fois la compréhension acquise, tant de choses sont perdues. On se fie alors à leurs mots, or les mots ne se révèlent pas toujours très fiables.

Journal de Nell, p.101
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Il glissa les mains dans la culotte en coton de Nell, lui attrapa les fesses et vint coller le pubis de sa femme contre le sien. Nell pensa aussitôt à la façon dont elle collait ses poupées de papier l’une contre l’autre à l’époque où elle avait grandi mais sans se décider à les jeter. Mais ça ne fut pas efficace, alors il lui prit la main et la fit descendre ; des qu’elle l’eut saisi, il posa sa propre main sur celle de Nell pour lui imprimer un mouvement de va-et-vient a un rythme qu’elle connaissait bien mais qu’il ne lui laissait jamais pratiquer de son propre chef. Très vite, la respiration de Fen s’accéléra en s’alourdissant, mais il fallut un long moment avant que le pénis ne montrât le moindre signe de raideur. Il ballotait sous leurs deux mains comme une méduse. De toute façon, ce n’était pas le bon moment. Elle était sur le point d’être indisposée.
« Merde, marmomma Fen. Putain de merde. »
La colère parut faire flamber quelque chose dans le bas de son corps et, brusquement, le sexe leur échappa, énorme, dur, violacé.
« Enfonce-le, ordonna Fen. Enfonce-le tout de suite. »
Il n’y avait pas à discuter avec lui, inutile de lui parler de sècheresse, de période, de fièvres récurrentes ou de lésions qui allaient se rouvrir en frottant contre les draps de lin. Ils allaient faire des taches de sang et les servantes tawai penseraient qu’il s’agissait de sang menstruel et seraient obligées de bruler des draps pour des raisons de superstition, ces magnifiques draps frais lavés.
Elle l’enfonça. Les rares endroits qui n’étaient pas douloureux étaient insensibles ou mêmes morts. Fen se mit à pomper contre elle.
Lorsque ce fut terminé, il dit : « Et voilà ton bébé.
- Au moins une jambe ou deux », rétorqua-t-elle dès qu’elle fut sure de sa voix.
Il se mit à rire. Les Mumbanyo croyaient qu’il fallait s’y prendre à plusieurs reprises pour faire un bébé. « On s’occupera des bras plus tard dans la soirée. »
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Au bout d'une heure environ d'obscurité totale sur les deux berges, après avoir passé un coude, apparurent sur la rive méridionale, le long d'une plage, des feux et des visions de corps peints. C'était le village olimbi de Kamindimimbut, en pleine cérémonie. Une odeur de sanglier rôti nous parvint et le martèlement sans répit des tambours résonna dans nos poitrines.
On a du mal à croire, tandis que j'écris ce récit, que la prochaine guerre mondiale aura lieu à peine six ans plus tard ou que, dans neuf ans, les Japonais reprendront le contrôle du Sepik et de tout le territoire de la Nouvelle Guinée aux Australiens.
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Dès les premières pages, Helen affirmait que, socialement, le plus grand et le plus grave problème du monde tient à l'incapacité de la civilisation occidentale à comprendre les mœurs des autres peuples.
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Peut-être toute science n'est-elle simplement que recherches sur soi-même.
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