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4.01/5 (sur 425 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) : 1977
Biographie :

Lina Bengtsdotter est nouvelliste et romancière.

Elle a grandi à Gullspång où se déroulent ses romans policiers. Elle a enseigné le suédois et la psychologie avant de se consacrer à l'écriture.

"Annabelle" (2017), son premier roman, a été vendu à 88000 exemplaires en Suède et a été cédé dans 19 pays.

Après avoir vécu au Royaume-Uni et en Italie, elle réside aujourd’hui avec sa famille près de Stockholm.





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Découvrez la révélation du polar scandinave. En quittant Gullspång à l'âge de 14 ans, Charlie Lager s'était juré de ne plus jamais y retourner. Mais cette petite ville perdue au coeur de la Suède, où chômage et alcool ont peu à peu érodé tout espoir d'un avenir meilleur, est aujourd'hui sous le feu des projecteurs. Annabelle, 17 ans, a disparu au cours d'une fête à laquelle elle avait pourtant interdiction de participer. Cela fait quatre jours qu'elle n'a plus donné signe de vie. Devenue inspectrice à la brigade criminelle de Stockholm, Charlie est envoyée sur place pour enquêter. Fugue, enlèvement, suicide, meutre ? Toutes les hypothèses sont permises. Toutefois une chose est sûre : pour retrouver Annabelle, Charlie devra combattre ses vieux démons et déterrer ce qu'elle avait mis tant d'années à enfouir au plus profond d'elle-même. Roman traduit du suédois par Anna Gibson L'auteure, Lina Bengtsdotter est invitée à Quai du Polar du 29 au 31 mars 2019 à Lyon

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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Pourquoi lis-tu autant , ma chérie ?
Charlie répondait qu'elle lisait parce que ça lui plaisait . Point barre. Elle ne s'aventurait jamais à décrire la sensation que lui donnait la lecture , celle de pénétrer d'autres mondes , de se dépouiller de sa réalité , de devenir quelqu'un d'autre , ailleurs . ( p155 )
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Annabelle s'était juré qu'elle ne l’appellerait plus jamais. Et pourtant, la voilà, incroyable mais vrai, planquée derrière le gymnase en train de fumer une cigarette tout en composant de sa main libre son putain de numéro. Il répondit à la première sonnerie.
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Elle allait prendre contact avec les services sociaux, pensa-t-elle en reprenant le chemin du motel. Elle allait prendre contact avec les services sociaux pour Sara. Mais ça ne changerait sans doute pas grand-chose. S’ils travaillaient encore comme à l’époque où elle-même aurait eu besoin d’eux, ça ne ferait pas vraiment de différence. Tout est quand même resté à peu près pareil, songea Charlie. Le temps a passé, mais rien n’a changé, au fond.
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« Pardonne-toi. » C’était mon mantra quand j’étais plus jeune, pour me calmer les nerfs quand j’avais l’impression d’être, comment dire, une mauvaise personne. « Pour tout ce que tu hais chez toi — pardonne-toi. » Je crois que c’est de Jonas Gardell.

(Le Livre de Poche, p.401)
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C'était même une pensée agréable. Lâcher prise, restée couchée, ne plus jamais se relever. Car quel sens y avait-il à se relever et à lutter dans un monde [...] où les adolescents devaient s'assommer à coups de drogues pour supporter tout ça, un monde où elle ne pouvait sauver personne ni même sa propre peau ?
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Charlie revit le corps menu d' Anabelle quand on l'avait tiré des eaux noires du fleuve: elle vit le petit ami de Betty, Mattias s'enfoncer 20 ans plus tot dans la meme noirceur sans fond, elle vit deux filles tenant entre elles un petit garçon en larmes, bien plus loin dans le temps, longtemps avant sa naissance.
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Elle jeta un coup d’œil aux habitués. Leurs avant-bras étaient salement égratignés.
- C’est l’usine de contreplaqué. La plupart des gens d’ici y travaillent. - Sans protections ?
- Si. Mais il y fait une chaleur d’enfer en été. Ils se blessent en réceptionnant les planches.
- Je croyais qu’il y avait des machines pour ça.
- Sûrement. Mais elles sont peut-être plus chères que les bras humains.
Anders regarda de nouveau vers le comptoir.
- Jamais je ne... Je veux dire, se taillader les bras comme ça en travaillant à l’usine...
- Tout le monde n’a pas les mêmes possibilités.
- Peut-être. Mais on a toujours le choix.
- Ça, c’est ce que disent les gens qui ont eu de la chance au départ.
- Mais quand même, on peut toujours...
- Non, le coupa Charlie. Ça, c’est vraiment des conneries. (p. 102)
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Et malgre tous mes efforts, dit le docteur Molan, Je ne peux faire surgir les événements réels de l oubli. Je ne peux pas remplir les blancs. C'est un processus complexe qui ne se laisse pas maitriser par la volonté. Alors, au lieu de me torturer en essayant de mieux me souvenir, d'après lui, je devrais penser à autre chose. Je devrais juste tout oublier.
Je voudrais dire au docteur Molan que l'oubli est un processus complexe, qui ne se laisse pas maitriser par la volonté.
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- C’est ennuyeux, non ? La plupart des gens que je connais croient au destin sous une forme ou sous une autre.
- C’est parce qu’ils n’arrivent pas à dissocier destin et hasard. Et qu’ils nourrissent en plus un tas d’illusions.
- La plupart des gens veulent que ce qui leur arrive ait un sens, je suppose.
- Oui. C’est bien pour ça qu’ils croient au destin. (p. 28)
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- Ah ? C'est un peu désolant, je trouve, de ne pas aimer l'été...
- Qu'est-ce que ça a de désolant ? L'été n'est pas la seule saison, si ? Alors c'est encore plus désolant de ne vivre que pour celle-là. Et si l'on doit être affligé dès qu'il n'y a pas de soleil, combien reste-t-il de jours où l'on peut encore se réjouir, si tant est que ce soit l'objectif ?
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