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Citations de Lina Parker (17)


Car une infinité d'étoiles sera toujours moins déconcertante que ces pupilles grises à quelques centimètres de moi...
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Ses mains sont toujours appuyées contre mon dos, comme en suspens, et je sens l’air se raréfier à nouveau dans mes poumons, pour une raison différente, cette fois. Je me contente de hocher la tête, sans même savoir s’il a perçu mon mouvement dans le noir. On reste dans cette position pendant un temps qui me semble infini : moi, acculée contre le bord de l’armoire, lui, si près de moi que je sens sa chaleur irradier dans tout mon corps.
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Tiens, ça existe vraiment, ce truc du prêtre qui dit « Si quelqu'un souhaite s'opposer à cette union, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais » ? C'est pas que dans les films ?
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Et puis tu as débarqué dans ma chambre complètement saoule et trempée, et bizarrement, à partir de là, l'enfer est devenu un peu moins infernal...
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Ce n'est que petit à petit que j'ai compris qu'à force de mettre de la distance entre les autres et moi, ils n'allaient jamais revenir.
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Au début de notre relation, je ne ressentais que de l'amour, mais ensuite, la peur s'est mélée à l'amour, et à la fin, il n'y avait plus que la peur…
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Nos bouches sont si près que je peux sentir son souffle sur
mes lèvres, et Milos doit deviner mon trouble car il vient me chuchoter à l'oreille:
- Arrête de lutter, bébé.
Il prononce ce dernier mot avec malice, comme s'il savait
que ça allait me faire vriller.
Que j'allais l'embrasser ou le gifler, céder ou m'insurger,
mais que je ne resterais pas indifférente.
Sa bouche se retrouve de nouveau face à la mienne, et
soudain, je sais laquelle des deux options mon corps a choisie.
Sans hésitation.
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Chapitre 4 :

Kingston

«… Même si, bizarrement, ça m’excite plus que ça me vexe. Peut-être parce que désormais, toute son attention est concentrée sur moi, et que j’ai l’impression que la perspective de la bonne baise est remise sur le tapis…

– Si je perds, je vous donne mon pull, résumé-je en me penchant également vers elle par-dessus la table, ce qui fait que je peux presque sentir son souffle contre ma peau.

– Et si je perds ? m’interroge-t-elle, sentant bien dans quelle direction je veux orienter la discussion.

– Tu me tiens compagnie jusqu’à demain matin...

Ma réponse est sortie toute seule, sans que j’y réfléchisse vraiment, et je ne sais pas si je lui propose ça pour repousser mon stress jusqu’au bout, ou parce que j’en ai juste envie.

J’ai clairement oublié mon besoin de dormir, en tout cas…

Je guette attentivement sa réaction : est-ce que l’attrait du jeu va l’emporter, ou est-ce qu’elle va redevenir la fille sur ses gardes de tout à l’heure ? …»
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Chapitre 2 :

Kingston

«… C’est sûr que c’était plus confortable d’être résigné : pas besoin de se mouiller, aucun risque de se prendre le vent du siècle… Mais putain, si je ne me jette pas à l’eau après ce que j’ai découvert, si je ne me décide pas après son pathétique « C’est pas ce que tu crois », alors quand ?

Parce que c’est exactement ce que je crois. Enfoiré.

Et puis, l’occasion est trop belle : presque deux semaines sans qu’il soit dans les parages, ça ne se refuse pas.

Allez, mec…

Je souffle un coup et réserve avant de pouvoir réfléchir davantage à ce que ça implique. Même si ce que ça implique me retourne le bide et m’empêche de dormir depuis déjà trois semaines.

Je vais enfin en avoir le cœur net. Et tout lui dire.

Avant, cette idée m’aurait rendu malade, j’aurais eu l’impression de le trahir, de faire mon putain d’égoïste, de leur gâcher la vie.

Mais maintenant… Rien à foutre.

Maintenant, je suis prêt à devenir le pire des connards, si ça veut dire pouvoir l’emporter. …»
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Petit à petit, je vois San Diego qui se dessine au loin, et pour la première fois, ce n’est pas l’excitation qui m’envahit. Parce que, pour la première fois, l’arrivée au port ne va pas marquer le début d’une escale, mais la fin de l’aventure. 𝐷𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑏𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑛𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑎 𝑣𝑖𝑒.
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- J’ai envie de toi. J’ai envie de te prendre contre le mur alors qu’on aura à peine passé la porte. C’est plus clair, comme ça ?
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Une putain d’erreur que je continue de payer chaque jour, un piège dans lequel j’ai couru sans y prendre garde et dont je ne peux plus m’extirper..
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La première fois, l’écroulement était plus insidieux, plus lent. Je ne me rendait pas compte que j’était en train de perdre chaque personne qui comptait pour moi, une par une.
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Un prince charmant qui s’est transformé en bourreau
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C'est le moment où tout pourrait basculer, si seulement j'arrivais enfin à admettre que j'ai besoin d'aide, à éteindre ma peur lancinante juste un instant, le temps d'appeler au secours.
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Chapitre 3 :
« … – Alors, trois choses sur Billie…
Il fait mine de chercher dans ses souvenirs, mais je sens qu’il prend juste un malin plaisir à me regarder appréhender ce qu’il va dire.
Il ne va quand même pas…
– Elle aime beaucoup le champagne, les tatouages et les chansons françaises.
Si sa première info m’agace, les deux suivantes me décrochent carrément la mâchoire. Je ne peux m’empêcher de regarder autour de moi, sous le choc, mais tout le monde a l’air de trouver ça parfaitement normal. C’est vrai qu’aux yeux de tous, ça doit passer pour des faits plutôt banals.
Sauf qu’ils n’ont rien de banal car :
1. Il est plus ou moins en train de me dire « oui, j’ai bien vu ce qui se cachait sous ta serviette ».
2. Ce salaud a fouillé dans mon sac et a écouté mon iPod !
Avec fureur, je lui balance la balle dans le thorax.
Dommage qu’elle soit en mousse et pas en plomb !
– Milos est rancunier et a de très mauvais goûts en cinéma. Ah, j’oubliais : il n’a aucune envie d’être ici, asséné-je.
Je vois son regard se noircir un dixième de seconde. En même temps, il l’a dit lui-même : cette vie sur le Moving Paradise le fait « royalement chier » ! …»
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Chapitre 1 :
« … Je prends appui contre le chambranle, pose maladroitement mon sac sur la clenche pour farfouiller à la recherche de mes clés, et… manque de m’écrouler au sol quand la porte s’ouvre.
– Ha ! lancé-je, triomphante, en avançant à tâtons dans le noir avant de m’affaler sur mon lit comme un poids mort. Alors comme ça, tu es déjà rentrée ? Tu admets donc que le saut dans la piscine n’était peut-être pas l’idée du siècle ?
Pour toute réponse, le bruit de la douche qui se coupe.
Typique : ce sont toujours les premiers à lancer une idée qui sont les premiers à l’abandonner ! Jena a vraiment dû partir juste après moi pour être déjà en train de se prélasser dans la salle de bains.
– Si tu pouvais te dépêcher, tout le champagne que tu m’as fait boire est en train de remonter !
Toujours rien.
– Et de redescendre, aussi ! Ma vessie va exploser ! la pressé-je de nouveau.
Si on m’avait dit que j’allais parler vomi et pipi à ma coloc dès le premier soir, j’aurais peut-être opté pour une chambre solo…
– Eh bien, peut-être que tu devrais aller te soulager dans la salle de bains de ta chambre, dans ce cas.
Euh… Minute. C’était quoi, cette voix carrément trop grave ?
Je rectifie : si on m’avait dit que j’allais parler vomi et pipi à… qui ?
J’ouvre les paupières, me redresse brusquement et… me retrouve nez à nez avec un inconnu.
Enfin… « nez à torse » plutôt, étant donné qu’il est debout face au lit sur lequel je suis toujours assise.
– C’est pas possible… sixième porte dans le couloir, le lit de gauche… Mais non, c’est ma chambre ! m’exclamé-je désespérément, dans un élan de panique obstinée.
Le sourcil relevé, l’air sceptique, le mec me fixe, l’air mi-amusé, mi… « elle se fout de ma gueule, là ? »
Et j’ai précisé qu’il était torse nu ?
– « Le lit de gauche » ? Parce que tu vois un lit de droite, toi ?
Il s’avance un peu plus, et la lumière de la salle de bains mêlée à celle du hublot me laisse vraiment entrevoir son profil. Il est brun, a la mâchoire carrée et des pectoraux à se damner…»
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