Le contraste avec le Canada était saisissant : Vandana n'en revenait pas de voir chaque étudiant de l'Université d'Ontario parcourir seul dans sa voiture personnelle 500, voire 800 kilomètres pour aller retrouver ses parents ou sa petite amie. La jeune indienne comprit vite que ce qu'elle avait pris pour un objet de libération en Inde était devenu ici une sorte de prison miniature où l'on s'enfermait des heures durant pour un prétexte ou un autre.