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Critiques de Lisa Azuelos (72)
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La vie en ose

Au début, je n’avais retenu ce livre sur NetGalley car il me faisait penser à un feel-good, (un de plus dans cette époque bénie du développement personnel), et il y a quelques jours Lisa Azuelos était l’invitée de Claire Chazal dans son émission « Passage des arts » et cette femme m’a plu alors j’ai « osé ».



Alice se retrouve seule à 53 ans : sa fille Chloé vient de partir pour ses études, son fils est très loin lui aussi, et son mari s’est fait la malle pour une femme qui a vingt ans de moins. Elle ne sait plus trop quoi faire de sa vie, se sent inutile, affronte le syndrome du nid vide sous fond de blues.



Son mari, très classe, vient de décider qu’il versera désormais l’argent directement aux enfants et qu’elle devra se contenter des 500 euros que dans grande mansuétude, il veut bien continuer à lui verser. (Sans commentaires !) elle doit donc trouver un travail, se présente pour un emploi de styliste et reçoit deux jours plus tard un courriel lui disant que finalement on n’utilisera pas de styliste, trop cher, mais qu’on lui propose à la place un poste de vendeuse…



Elle décide de ne plus se laisser faire, son amie Mathilde, toxique, égocentrique ne lui étant d’aucun réconfort et décide de se confier à son journal (les vertus de l’écriture thérapeutique ne sont plus à prouver pour tout le monde d’ailleurs, c’est un outil précieux !) avec une idée sympathique parler à son moi : « mon cher moi… ». On va la voir se reconstruire (se construire ?) et trouver sa voie via ses collages.



J’ose faire éclore celle qui s’est tue pendant des années. Je vais OSER dans ce cahier rose. D’ailleurs, oser n’est-il pas l’anagramme de ROSE ?



Il y a quelques épisodes savoureux : son fils Lucas qui vient la voir un week-end en traînant sans sac de linge sale ! non seulement elle n’a rien dit, mais elle a encaissé sans rien dire que les petits plats qu’elle avait mis du temps à lui mitonner, elle devrait les manger toutes seule, monsieur n’est en fait venu chez elle que parce qu’il avait rendez-vous avec des copains !



Un autre savoureux aussi : son mari lui annonce qu’il demande le divorce parce qu’en fait il a une copine, et qu’elle est enceinte et lui demande : « toi qui gardes tout, tu as bien dû garder les vêtements les jouets, poussettes etc. des enfants alors comme ça coûte cher, tu pourrais me les donner », pas mufle du tout ce brave homme.



J’ai bien aimé la manière dont elle oppose le mental qui la pousse à l’auto-sabotage, elle décide de l’appeler Fourcha, en opposition à la petite voix positive qu’elle nomme Raiponce !



L’histoire est sympathique, autant qu’Alice car on peut facilement se reconnaître dans son mode de fonctionnement ou de pensée : qui n’a jamais eu une estime de soi dans les chaussettes me jette la première pierre ! de temps en temps, on a quand même droit à des clichés, mais c’est bien écrit, plaisant à lire.



En fait, la culpabilité que nos parents nous mettent sur le dos, inconsciemment, nous empêche de vivre notre vie.



Je connais Lisa Azuelos, via certains de ses films, notamment « LOL » qui m’avait amusée à l’époque, mais c’est la première fois que je lis un de ses livres, j’ai appris au passage au cours de « Passage des arts » qu’elle était la fille de Marie Laforêt et qu’elle n’avait pas eu une enfance chaleureuse, ce qui explique la lucidité de la réflexion sur le rôle des parents dans la construction de l’estime de soi. Ce roman sent le vécu, l’autoanalyse peut-être…



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond qui m’ont permis de découvrir ce roman qui fait du bien au moral dans cette période stressante de confinement, déconfinement, re-confinement et son auteure à la plume alerte, d’où la note….



#LaVieenOse #NetGalleyFrance
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La vie en ose

Le roman s'ouvre sur une question déterminante : " Qui est-on, à qui sert-on quand on n'est plus la femme ou la mère de quelqu'un ? "



Alice 53 ans vit des jours compliqués face à elle même, son mari Laurent vient de la quitter pour une jeune femme, ses deux enfants, viennent de quitter la maison pour suivre leur destinée, leurs études supérieures. Alice se retrouve seule face à elle-même, ce qui ne lui est jamais arrivé depuis qu’elle vit avec Laurent.



Pour poursuivre sa vie, elle sait qu’elle doit faire face à des peurs, sortir de son confort pour de nouveau exister autrement qu'à travers le regard d'un mari comme le regard des enfants.



Ainsi elle se décide à prendre son destin en main en bousculant ses habitudes, en trouvant de nouveau confiance en elle pour oser aller vers ce qu'elle est réellement.



Elle est très touchante cette femme, cette mère qui a tout donné à son mari comme à ses deux enfants mais à un moment, on dit bien que les enfants doivent couper le cordon, eh bien la maman aussi doit couper des fils pour avancer, cesser de tout leur donner quand ils sont capables eux même de réaliser. Alice le comprend au fil des mois qui passent sans eux, quand son fils au retour pour un week-end, chargé de son linge sale, pensait lui faire plaisir en le lui laissant, tous ces gestes, ces habitudes données, elles s'en défait pour construire une vie à elle.



La vie en ose est une lecture savoureuse, on dévore le livre rapidement car l'écriture est fluide et vivante !



Une découverte pour moi de Lisa Azuelos, un nom que je retiens précieusement.

#LaVieenOse #NetGalleyFrance



Merci aux éditions Belfond et à al plateforme Netgalley pour leur confiance.
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La vie en ose

Alice, 53 ans, voit son quotidien totalement bouleversé suite à son divorce et au départ de ses deux enfants du domicile familial afin de poursuivre leurs études. Pour cette femme qui a consacré ses journées à sa famille et qui se retrouve soudainement seule, c’est un véritable chamboulement. Va-t-elle réussir à reprendre confiance en elle-même et a enfin oser tout ce qu’elle s’est refusé jusque là ?



Je ne connaissais pas la facette d’écrivaine de Lisa Azuelos et c’est donc avec une grande curiosité que je me suis plongée dans les pages de ce roman. Rien que la couverture m’avait déjà convaincue. Et je dois dire que le fond m’a totalement conquise. Quel beau roman de reconstruction nous propose ici Lisa.



Ce récit a presque des allures de développement personnel. Lisa part d’un postulat de départ très simple, mais que j’ai pourtant peu croisé tout au fil de mes lectures. C’est un très bel hommage qu’elle va rendre à toutes ces femmes qui ont consacré leur vie à leurs familles, et qui se sont retrouvées désœuvrées lorsque tout s’arrête.



Au travers d’Alice, le lecteur suivra la reconstruction d’une femme dans une toute nouvelle étape de sa vie, où elle va devoir apprendre à se rénover et à laisser de côté tout ce qu’elle s’est empêchée de faire, sous prétexte de temps. Lisa propose une analyse fine tout au fil des pages et donne matière à la réflexion. Cela débute ne serait-ce qu’avec le titre du livre. Alice va enfin oser s’assumer et se donner les moyens de s’épanouir à nouveau. Surtout, Alice va enfin se consacrer du temps à elle-même.



J’ai beaucoup aimé l’idée du petit journal rose d’Alice, dans lequel cette dernière s’adresse à elle-même, afin de se donner du courage. Cela permet au lecteur une immersion totale et je me suis sentie la spectatrice privilégiée de la reconstruction de cette femme forte et charismatique, mais aussi en proie aux multiples doutes.



La plume de l’auteure est d’une grande douceur. Sous forme de petits chapitres abordant le quotidien d’Alice et terminant par un petit passage de son journal, les pages ont défilé. Je me suis totalement attachée à la protagoniste et je n’aurais pas été contre d’en lire davantage.



Un très beau roman abordant la reconstruction d’une femme. Sous une plume emplie de sensibilité, ce roman aux allures de développement personnel est une véritable réussite. À découvrir.


Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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La vie en ose

Alice, à 53 ans, se retrouve seule dans son appartement. Elle n’a toujours pas fait le deuil de sa séparation avec son mari qui l’a quitté il y a un an que la voilà à devoir s’adapter au départ de sa fille avec qui elle a une relation très complice. Son fils aîné, lui, a déjà bien avant quitté le nid familial pour ses études. Comme si cela ne suffisait pas, au lieu d’obtenir le travail gratifiant qu’elle convoitait, elle devra se contenter d’un job alimentaire.

C’est avec ce sentiment dépressif que lors d’un rendez-vous chez sa gynécologue, des paroles sur cette nouvelle période de sa vie, celle de la ménopause, viennent résonner en elle. Elle prend alors conscience qu’il est temps qu’elle prenne soin d’elle. Car Alice, comme beaucoup de mères au foyer, a passé les trente dernières années à s’occuper de son mari et de ses enfants mais personne n’était jamais là pour elle. C’est par hasard - mais y a-t-il vraiment un hasard ? - qu’une situation anodine va permettre à Alice de transformer son malaise en une force.

J’ai bien aimé ce roman qui traite avec beaucoup de délicatesse et d’authenticité du thème de la parentalité, de l’épouse et mère de famille dans le don de soi à son mari, à ses enfants, et qui se retrouve peu à peu seule sans y avoir été du tout préparé. C’est un choc inattendu, une perte totale de repères pour cette femme comme tant d’autres qui doivent trouver leur place une fois les enfants devenus adultes et qui quittent le cocon familial.

J’ai trouvé l’héroïne très touchante dans sa sensibilité et son authenticité. Malgré un manque de confiance et d’amour pour elle-même de par cette situation qui l’a fragilisé, Alice va pas à pas se réaliser et construire une nouvelle vie qu’elle n’aurait jamais imaginé.

C’est une jolie histoire que nous offre Lisa Azuelos où se mêle astucieusement le genre feel good à celui du développement personnel. Il émane de ce récit beaucoup d’espoir et de douceur au sujet des secondes chances de milieu de vie totalement insoupçonnées et que l’on attendait vraiment pas...
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La vie en ose

Un titre qui m'a interpellé, une couverture aux couleurs douces, une quatrième de couv' qui correspondait à mon envie pour ce mois de décembre, il ne m'en fallait pas plus pour le lire mais c'était déjà bien suffisant.



On y trouve Alice, une femme, épouse bientôt ex, mère plutôt seule dans son nouvel appartement. Elle n'a toujours vécu que pour les autres membres de sa famille et elle va devoir se remettre en question.



J'ai trouvé que ce roman n'était pas tout à fait dans le ton des livres développant ce genre de sujet.



Je n'ai appris qu'en le refermant que l'auteure et aussi la réalisatrice de "LOL", film que j'ai vu et qui traite, là encore, des soucis d'une mère célibataire.



Bref, elle connait et maîtrise son sujet. J'ai même trouvé qu'il faisait un peu développement personnel, mais sans donner de leçon.



OSER se remettre en question, OSER affronter ses peurs, OSER vivre pour soi.

La vie peut-être ROSE si toutefois on OSE.
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La vie en ose

Roman assez facile à lire, d'où un agréable moment de lecture.

L'autrice nous fait accompagner une femme de 53 ans. La cinquantaine serait un carrefour de la vie de nombreuses personnes.

Ici, c'est le départ des enfants et une rupture sentimentale au sein d'un couple où l'épouse a consacré sa vie à sa famille.

Après le choc, Alice commence un nouveau chemin, nous l'accompagnons chapitre par chapitre. A la fin de nombreux chapitres, Alice s'écrit dans un cahier rose. Elle y pose ses ressentis, les outils qu'elle découvre et les leçons apprises. Et peu à peu, elle se construit un nouveau chemin et ose s'y lancer.

Ce roman a pour thème le développement personnel, un énième, c'est vrai. mais avec une présentation un peu différente.

Merci à l'autrice.
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La vie en ose

#Chronique : La vie en Ose de Lisa Azuelos



« Oser, c’est donc aussi simple que ça. Avoir le courage de faire, malgré la peur du ridicule. »



[ La vie en Ose est un roman merveilleux, je vous le conseille vivement, vous passerez forcément un joli moment aux côtés d'Alice ! ]

http://www.leslecturesdelily.com/2020/08/la-vie-en-ose-ecrit-par-lisa-azuelos.html#more

Belfond​
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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La vie en ose

Si vous êtes mère d’une fille, vous avez forcément vu « LOL », un film réalisé en 2009 par Lisa Azuelos qui traite des relations mère-fille. Elle récidive en 2019 avec « Mon bébé » qui décortique la même thématique. « La vie en ose » laissait présager une continuité des thèmes, mais cette fois-ci Lisa Azuelos va plus loin : elle dissèque le syndrome du nid vide. Alice, 53 ans a consacré toute sa vie à son foyer. Son mari l’a plaquée pour une plus jeune, et ses enfants ont quitté le nid. Seule, face à elle-même, elle doit réinventer sa vie. En n’étant plus ni épouse ni mère, Alice ne sait plus qui elle est. « Qui est-on, à quoi sert-on quand on n’est plus la femme ou là mère de quelqu’un ? »



Le vide, voilà ce qui reste à cette « princesse moderne d’un conte défait ». Obligée de déménager et de renoncer au confort que son mari lui offrait, Alice désormais seule, va devoir se mettre à travailler. « Il y a plus de vingt ans qu’Alice a renoncé à toute ambition pour se consacrer à des gens qui sont partis. » Pas facile de ne pas se complaire dans cette forme de colère grandissante et vorace qui pourrait tout emporter sur son passage. Alice a un mauvais génie qui lui parle dans sa tête et veut l’empêcher d’avancer, mais « Fear is the enemy, l’ennemi c’est la peur » et ça elle en a bien conscience. « La peur, c’est ce qui empêche d’oser. »



Ce roman avait tout pour me parler : le nid vide je connais. Sur six enfants, il n’en reste que deux à la maison et encore, l’une d’elle vit en internat. Après des années à avoir râlé à cause des conduites, des devoirs, des activités sportives, des agendas à respecter, des courses, des heures de cuisine et du linge, qui me mangeaient un temps précieux, je me suis retrouvée sacrément seule le jour où, justement, j’ai été seule. Que faire de tout ce temps désormais devant moi quand avant je n’avais le temps de rien ? Peut-être était-ce le moment rêvé pour devenir le « touriste de sa propre vie. »



Se réinventer n’est pas une chose facile. Il faut être au bon endroit au bon moment, laisser pousser ses envies sans les réfréner, prendre conscience des barrières qu’on s’inflige à soi-même, les faire voler en éclat et avancer en apprenant à s’aimer puisque personne ne le fait à votre place. Briller dans ses propres yeux, un challenge difficile à relever lorsqu’on n’a pas pris l’habitude de penser à soi.



Lisa Azuelos a construit un roman « qui fait du bien », une forme de quête initiatique où le but est un rendez-vous avec soi-même. Il y a dans ce texte une forme de développement personnel puisqu’Alice écrit dans un journal qui commence par « chère Moi ». Je crois que c’est cet aspect qui m’a un peu gênée. Ces interludes avec elle-même ont quelque peu coupé les émotions du récit pour donner des conseils d’ordre général, presque psychanalytiques sur une potentielle méthode à suivre que l’on pourrait s’appliquer à soi-même. Alors, le lecteur n’est plus tout à fait dans l’imaginaire que je recherchais personnellement dans mes lectures à ce moment-là, il est face à sa propre réalité. Du coup, l’empathie avec Alice a du mal à se créer.



Ce livre plaira aux adeptes des ouvrages de développement personnel qui cherchent dans leurs lectures des phrases, somme toute très vraies, à s’appliquer à soi-même « ce qui est à l’extérieur n’est plus à l’intérieur. Et ce qui était à l’intérieur me rongeait à petit feu. » Il m’a manqué l’aspect romanesque, l’évasion de ma réalité et certainement d’entendre ce que je n’avais pas réellement envie d’entendre à cette période-là. « Mon Dieu, comme je me suis oubliée. » Il faut être prêt pour ce genre de roman, clairement je ne l’étais pas pensant que je plongeais dans une fiction. Cependant, j’en retiens des mantras notés au gré de ma lecture qu’un jour je déciderai peut-être de m’appliquer à moi-même, comme : « la machine à douter s’est remise en route. (…) elle a la puissance d’un rouleau compresseur. » Il y a de très belles pensées à retenir dans ce roman, je vous le recommande. Sachez simplement où vous mettez les pieds : en vous, et pour cela, il faut en avoir l’envie et le courage.



Je remercie les éditions Belfond de leur confiance.




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La vie en ose

Alice, 53 ans, séparée, voit sa fille partir de la maison. Elle est perdue, quoi faire sans ses enfants et son mari, quand on a passé sa vie à s’en occuper. Elle va prendre sa vie en main, commencer un travail de vendeuse et apprendre à vivre en pensant d’abord à elle et non à sa famille.

Mon avis: Un livre court qui se lit vite. Une histoire qui fait réfléchir à la vie d’une femme, une femme n’est pas qu’une mère de famille, elle est aussi une personne à part entière.

Un beau récit, simple et rempli de réflexion.

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La vie en ose

Nos peurs sont nos ennemies. Voilà le leitmotiv de ce roman feelg-good comme on dit. Et, comme dans la plupart de ces romans, c'est sucré de bon sentiments et de petits malheurs du quotidien auxquels il faut trouver des solutions. Plus particulièrement, ce livre est bien conçu, l'histoire est bien montée, les exemples bien trouvés, et le développement personnel est justement et intelligemment dosé. Voilà une lecture qui fait du bien, et c'est déjà ça.
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La vie en ose

✔️Mon ressenti : J’ai lu beaucoup de bien sur ce roman et souhaitant lire de la littérature blanche, je me suis lancée.



Alice vient de tout perdre : son mari est parti pour une femme plus jeune, et ses deux enfants adorés ont quitté le nid. Elle se sent incroyablement seule. En plus, elle pensait signer un contrat de décoratrice d’intérieur mais se retrouve finalement vendeuse dans un magasin de décoration.



Avec une bonne dose d’humour, de Breaking Bad et de manque de confiance en elle, cette héroïne a su me séduire. Les émotions sont présentes du début à la fin, tristes ou joyeuses. Un petit roman qui fera du bien à tous les mamans dont les enfants quittent le nid.



🎯Mots Clefs : Maman / Enfant/ Départ / Solitude / Oser



🏆Ma note : 18/20
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La vie en ose

Franchement , des romans de ce format, la couverture acidulée, le titre en mode "développement personnel", il y en a pléthore. J'ai hésité mais plusieurs PAL le mentionnait et je me suis lancée en me disant que l'époque étant particulièrement lourde et anxiogène, les médias nous dressant chaque jour les contours apocalyptiques de notre devenir, je pouvais me risquer à lire un truc positif...

Et bien m'en a pris car ce livre est vraiment très agréable à lire et m'a surprise en bien par sa pertinence, ainsi que par la plume alerte de son auteur.

un bon moment de lecture autour du thème de la reconstruction de soi après le départ des enfants du nid familial et la vie de couple qui s'est dégradée...
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Laissez-moi danser

Lisa Azuelos, ayant connu le milieu du show business dès l’enfance est la réalisatrice du film Dalida,sorti en salles le 11 janvier 2017. De plus, elle publie un livre Laissez-moi danser où elle continue de rendre un vibrant hommage à la vedette chargé d'une émotion immense qui ne laissera sans aucun doute nul lecteur indifférent. Elle y raconte "sa Dalida", après avoir consacré cinq ans de sa vie à la chanteuse. Elle y dresse un portrait dans l'intimité et en miroir de sa propre expérience du show business. Elle y décrit son admiration pour cette grande dame de la chanson française,





J'ai passé deux formidables soirées avec Lisa et Dalida, j'ai pris beaucoup de plaisir à redécouvrir la chanteuse, pour un bonheur fragile, mais intense, embelli de quelques souvenirs inoubliables. D'ailleurs, Ce matin , j'ai les yeux rougis. Certes la fatigue a fini par me gagner. Mais ce serait une erreur monumentale que de penser que les deux artistes ont fini par me lasser. Non en réalité je n'ai pas honte de dire que quelques larmes sont venues troubler ce moment particulier.. J'ai ressenti un profond respect de L'auteur envers la star. Cet écrit m'a conforté dans l'idée que Dalida était une femme qui n'avait jamais triché ni avec ses amis, ni avec ses amants, ni avec son public,Ce qui explique, à mon avis, que trente ans après, elle continue à faire parler d'elle.
Lien : http://www.babelio.com/monpr..
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La vie en ose

Pour moi ce livre n'est pas un coup de coeur, j'ai bien aimé mais sans plus. Il s'agit d'une histoire plutôt courte, qui retrace la nouvelle vie d'Alice, mère de 2 enfants, célibataire et qui a la cinquantaine... 💖



Les événements de la vie d'Alice sont parfaitement relatés par l'auteur. En effet, elle se retrouve dans plusieurs situations qui touchent de nombreuses femmes. Ce qui fait de ce livre un roman très moderne et actuel, et c'est notamment pour cela que je l'ai apprécié.

L'histoire d'Alice est touchante, par moment drôle, et j'aime beaucoup sa nouvelle vie ! 💖



Malgré tout, j'ai trouvé qu'il y avait pas mal de répétitions, ce qui a rendu l'histoire un peu "barbante" et longue par moment. En effet, à la fin de presque tous les chapitres, Alice écrit dans un carnet ce qui s'est passé dans sa journée. Mais tout ça nous est déjà raconté en narration ou en dialogue pendant le chapitre... Peut être qu'il n'était pas utile de mettre les écrits d'Alice à la fin de tous les chapitres. 💖



Dans l'ensemble, il s'agit d'un livre court, qui est très actuel mais qui a quelques failles ! 💖
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La vie en ose

Alice, 53 ans, fraîchement divorcée, vient de voir sa fille, la petite dernière, quitter la maison.

Le « nid » est vide et elle ne sait plus quoi faire de son temps libre: plus de mari, plus d’enfant, plus de boulot, les journées sont tristes et elle se sent inutile.

Elle postule comme styliste d’intérieur, son rêve depuis toujours, mais rien ne se déroule comme prévu, et elle se retrouve vendeuse dans une boutique de déco. Après un week-end de déprime passé à s’empiffrer sur son canapé en regardant des séries, elle décide que le mantra de Walter White, le héros de Breaking Bad : « L’ennemi, c’est la peur » sera désormais le sien.

À partir de maintenant, elle sera celle qu’elle n’a jamais osé être : elle-même !



Auteur et cinéaste, mère de 3 enfants, Lisa Azuelos sait extrêmement bien décrire les sentiments et les angoisses de femmes.



Dans son nouveau roman « La vie en Ose » elle nous décrit la solitude et le désœuvrement qui s’empare des mères lorsque leurs enfants quittent le nid. A ce moment de la vie où la « mère » doit redevenir « femme » et où il faut faire des choix pour se réapproprier sa propre vie. Contrairement à ce qu’on pourrait croire en lisant le résumé, ce roman n’est pas triste, il est juste. Beaucoup de femmes se retrouveront dans Alice et l’auteur nous montre que la vie « d’après » peut être belle.

L’idée d’Alice pour que son amie puisse garder sous les yeux les moments forts de la vie de ses enfants qui ont pris leur envol est juste fantastique.



C’est un roman émouvant et agréable, toujours positif, qui traite avec pudeur et humour du syndrome du « nid vide ». L’écriture est fluide, très agréable à lire.

Lisa Azuelos nous donne au fil des pages quelques astuces pour vivre mieux cette période de la vie d’une femme et se recréer un nid douillet pour soi même.

Ce roman s’adresse à des femmes d’une cinquantaine d’années mais également à tous les jeunes entre seize et trente ans qui quittent la maison pour démarrer leur propre vie.



Un vrai coup de cœur !
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La vie en ose

Un livre qui fait du bien ! Un formidable chemin pour voir la vie en rose. Il aurait sa place sur l'étagère à côté des petits flacons d'huiles essentielles de Ravintsara, de Laurier Noble, de Marjolaine, de Lavande ou de Camomille! C'est une jolie fiction qui s'inscrit dans la lignée des ouvrages sur le développement personnel.

Dès les premières pages j'ai été happée, séduite par Alice, par les émotions, l'humour, les petits riens (et les autres, pas si petits que ça !) de sa vie. Elle pourrait s'appeler Dany, Jane, Lola, Pauline, une quinquagénaire comme tant d'autres qui se retrouve un jour seule : les enfants ont grandi, ils ont quitté le nid et le mari s'est envolé avec une jeunette ... . FICTION ?

Pour ne pas s'effondrer, pour ne pas s'enfermer dans la solitude, il suffit parfois de peu de choses, d'une rencontre, d'un sourire, d'un regard, de quelques mots... ou d'un cahier rose! Sur les pages de ce cahier rose déniché dans la chambre de sa fille, elle entreprend une correspondance avec elle-même, elle y pose ses mots, sans tricher, pour atteindre son but, pour avancer, pour se réconcilier avec elle-même, pour ne plus se dévaloriser, pour apprendre à s'aimer. Sans peur.

Ce cahier rose va devenir son cahier OSE. Et "La vie en ose" va prendre son envol pour se promener d'étagères en étagères, de maisons en maisons, au gré des amitiés.

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La vie en ose

Et si vous n’aviez pas peur, que changeriez-vous demain dans votre vie ? #fearistheenemy

Découvrez l’histoire touchante d’Alice, la cinquantaine, qui voit sa petite dernière quitter le nid. Moment décisif qui la pousse à faire un bilan : séparée, sans boulot, plus d’enfants dans son nid…elle se décide donc à entamer un nouveau chapitre de sa vie, devenir enfin elle-même !

On suit ses aventures qui, forcément, ne se passeront pas comme prévues ! Un récit entre roman et coaching de développement personnel, qui nous fait du bien, nous donne le sourire. Après avoir amorcé un début de réflexion avec son film, Bébé (avec la magnifique Sandrine Kiberlain), Lisa Azuelos nous donne ici des clés pour rebondir, OSER ! Parce que c’est souvent cela qui manque, cette impulsion pour passer à l’action et faire taire cette méchante voix qui nous trouve tout un tas de raison de ne rien changer dans notre vie.

Alice se décide donc à dompter cette voix (qu’elle surnomme Fourcha), à se faire confiance, à OSER aller de l’avant, OSER se bâtir son avenir, OSER croire en elle…. un petit bonbon ce livre qui se déguste sans modération !

On parle peu de ce syndrome qui nous touche nous, les femmes (plus particulièrement) : le syndrome du « nid vide ». Une lecture qui arrive presque à point nommé, mon aîné ayant eu 18 ans et rentrant en étude supérieur à la rentrée, le nid n’est pas encore complétement vide mais l’oiseau commence à battre des ailes sérieusement…

Merci Lisa Azuelos de prendre en compte ce changement de vie, ce changement de rythme qui nous tombe dessus, une fois le « nid vide ». Un tournant dans notre vie de mère, nous demandant de revoir notre organisation, se réapproprier l’espace que l’on a laissé à nos enfants et de bâtir nos propres projets !

Je ne connaissais pas la plume de Lisa Azuelos, seulement son regard de réalisatrice (génération LOL forcément !), mais je pense que je vais m’intéresser de près à ses autres essais, romans.

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Mon journal intime

J'ai beaucoup aimé le film alors j'étais curieuse de voir la version écrite du journal de Lola. Ce livre est à la fois moins étoffé et plus précis que le film.

Moins étoffé car dans le film on voit plus de choses et notamment l'entourage de Lola quand elle n'est pas avec eux. Tous ces passages sont absents du livre puisque Lola n'y assiste pas.

Mais aussi plus précis, car dans le film on n'entend que de brefs passages du journal de Lola alors qu'ici on va avoir, en plus de là description des scènes auxquelles ont à assisté dans le long métrage, les sentiments de la jeune fille à leur propos.

Honnêtement, je ne sais pas si le livre serait satisfaisant pris indépendamment du film (difficile à dire dans la mesure où je connais ce dernier par cœur et où il m'était difficile d'en faire abstraction pendant ma lecture), mais je trouve que les deux sont complémentaires.

Le format journal intime se lit très vite (et pas seulement parce que le livre ne fait que 141 pages) et je pense vraiment qu'il apporte un plus intéressant pour tous ceux qui ont aimé le film.
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La vie en ose

Un nouveau départ dans une vie. Ou il n'y a pas d'âge pour les premières fois. Un roman léger, qui se lit comme on déguste une sucette. C'est frais, c'est tendre. Cela ressemble à la vraie vie, mais en plus "sécure". Et on aimerait se prendre pour Alice, cette femme qui ose, qui fait taire sa petite voix intérieure démoniaque par l'action. Et qui revie.
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La vie en ose

Bon! Je n'ai vraiment pas été convaincu par ce roman dont l'histoire sans grand intérêt sert de prétexte à des "leçons de vie" façon développement personnel. Je n'ai rien contre quand c'est bien fait et bien dosé mais là rien de nouveau.

L'héroïne se retrouve seule après que son mari l'ai quitté au moment ou leurs enfants devenus grands ont pris leur envol. Après avoir "sacrifié" son épanouissement sur l'autel de la famille, elle devra apprendre à vivre pour elle.

Ce thème et cette situation parlera a de nombreuses femmes de cette génération ou elles avaient encore le rôle de "gestionnaire de famille".

Ici aucun cliché ne nous sera épargné, du linge sale du fils ainé en passant par la futur paternité du mari.

Peu d'humour ou d'émotions pour pimenter le texte, mais de longggggss passage de pseudo journal intime ou l'héroïne consigne ses progrès et bonnes résolutions pour avancer dans son processus de résilience.

Je me suis beaucoup ennuyé , j'ai serré les dents devant l'imbroglio de certaines situations et j'ai été soulagée quand j'ai refermé le bouquin!

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