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Citations de Lisa Jewell (274)


Lisa Jewell
Elle lisait deux livres par semaine et quand ils la taquinaient à ce sujet, elle leur répondait: quand je lis un livre j'ai l'impression de vivre, et quand je le termine, le rêve reprend ses droits"
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Elle monte dans sa chambre et jette un œil [ via une caméra de surveillance ] à ce que font ses parents. Ils sont assis sur leur beau canapé John Lewis et fixent la télé. Elle sait qu'ils n'ont aucune idée de ce qu'ils sont en train de regarder. Si elle les appelait pour leur demander ce qu'ils font, ils auraient du mal à lui répondre. Mais même dans le brouillard de leurs mémoires évanescentes, ils se tiennent la main, ils ne se lâchent pas. Ils ne sauraient pas dire qui est le Premier ministre, quel est le jour, le mois ou l'année. Ils ont du mal à se souvenir des prénoms de leurs filles et sont loin de pouvoir dire s'ils ont déjà déjeuné ou s'ils ont quelque chose de prévu pour le dîner. Ils ne connaissent plus rien, pas même les choses cruciales . Mais ils savent qu'ils s'aiment.
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Par certains aspects, je me renfermais dans cette personnalité antisociale pour me protéger. Etre invisible, c'était être en sécurité.
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Les gens , c'est comme les oignons. Ils se révèlent couche après couche. Et, avec le temps qui passe, on peut atteindre le cœur. En général, c'est là que se cache le pire d'une personne. Et si le pire n'est pas trop horrible, alors tu peux te marier.
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- Vous entendez ça ? poursuit-il en plaçant sa main derrière son oreille.
- Quoi ?
- Les craquements. (...)
- C'est le bruit des vieilles maisons quand elles ont trop chaud ou trop froid. Elles se plaignent. C'est ce que vous avez entendu l'autre jour.
Elle hésite à lui demander si les vieilles maisons toussent aussi , mais elle se ravise.
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Quand j'y repense, la propension qu'ont les enfants à tolérer l'inacceptable me fascine.
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- Bonjour, maman ! s'exclama Josephine en sortant un chiffon de sa poche pour nettoyer la pierre tombale. (...)
- Je pensais vraiment que je grandissais, maman. Je pensais vraiment que me marier, revenir à Bristol, ça serait le début de ma vie d'adulte. Mais en fait, je régresse. Parce que le problème, maman, c'est moi, je viens enfin de le comprendre. Peu importe où je vais, je suis toujours moi, Josephine la ratée, Josephine la pauvre tache. J'aimerais tellement que tu sois là, parce que je sais que ça te suffisait à toi. Et je ne suis pas sûre que ça puisse suffire à qui que ce soit d'autre. Enfin, conclut-elle en se relevant. Excuse- moi de ne parler que de moi, moi et moi. Mais rien de nouveau de ton côté, je présume. Je t'aime, maman. Tellement fort. Je reviendrai bientôt et j'espère que j'y verrai un peu plus clair. A bientôt. Fais de beaux rêves.
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Mes doigts s'enroulèrent autour des siens. Il me laissa faire, m'autorisant à tenir sa main, et je le sentis se déverser en moi comme de l'eau s'écoule dans un canal une fois l'écluse ouverte.
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Les histoires sont les seules choses vraies de notre monde. Le reste n'est qu'un rêve.
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En général, les gens aimaient bien parler de leurs souffrances physiques. La maladie mentale en revanche …
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C'est très difficile d'imaginer la puissance des émotions que l'on ressent pour les membres de sa fratrie tant qu'on n'en a pas. L'amour, la haine, les rigolades, les querelles, la complicité, la rivalité. Personne d'autre ne te comprend aussi bien qu'un frère ou une sœur. Ils sont là à chaque vacances d'été nulles, chaque samedi et chaque dimanche, quand tes parents se disputent, chaque Noël, chaque anniversaire, ils partagent ces moments avec toi. Ils font partie de toi.
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Même dans l'obscurité brumeuse de cette fin d'après-midi de janvier, les demeures colorées de Melville Heights sautaient aux yeux comme des Lego : rouge, jaune, turquoise, violette, vert citron, kaki, fuchsia, rouge encore... Elles étaient toutes alignées en haut de la colline, côte à côte, observant les petites rues du village en contrebas comme des invitées d'un dîner où personne d'autre n'aurait été convié.
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Elle me faisait pitié. Elle portait de beaux jeans, des tuniques fleuries, elle faisait ses courses, achetait de quoi préparer le repas pour la famille, faisait les lits, répondait au courrier, nettoyait le réfrigérateur, passait la serpillière, et toutes ces corvées que se coltinent les femmes au foyer de la classe moyenne. Et tout ça pour quoi ? Pour qu'un soir son mari rentre à la maison et lui annonce qu'il en avait rencontré une autre, plus jeune et plus belle, et qu'il voulait pouvoir coucher avec elle quand cela lui chantait. Et ensuite ?
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Les hommes n'ont aucune idée des effets de la maternité sur les femmes. Certaines éprouvent le besoin de protéger leur peau, leur corps, leur espace. Quand on se donne entièrement à un bébé, qu'on lui offre tout ce qu'il est humainement possible de partager avec un autre être, la dernière chose dont on a envie, c'est d'avoir un homme dans les pattes qui exige lui aussi qu'on lui accorde de l'attention.
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Les femmes avaient besoin de nous à l'époque, bien plus qu'on avait besoin d'elles. Comment on a pu merder comme ça ?
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- Bonjour, Saffyre ! m'avait-il dit, les mains dans les poches, basculant d'avant en arrière sur ses talons.
Il avait l'air d'un prof comme ça, et je m'étais sentie un peu dégoûtée, comme quand on en croise un en dehors du collège et que c'est à peu près aussi choquant que de se les représenter tout nus. Mais j'étais quand même contente de lui parler.
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- Eh bien, tu es un très, très bon mari, Alfie Butter. Je suis impressionnée.
- Et tu es une très, très bonne épouse, Josephine Mullen, et je pense qu'on devrait rentrer à la maison boire ce vin et faire ce que font les maris et les femmes qui s'aiment le samedi soir.
- Netflix ?
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Elle lit l'émerveillement sur ses traits, elle sent la chaleur de son souffle contre sa peau, elle est éblouie par sa beauté et se dit qu'elle l'aime. Qu'elle l'aime. Qu'elle l'aime...
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Avoir un petit-fils est une expérience merveilleuse. Il s'appelle Noah et a les cheveux bruns comme elle, comme ses enfants - Kim a toujours préféré les bébés bruns, les petits blonds lui fichent la frousse.
(p. 12)
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Une nouvelle chance de s'en sortir lui avait échappé, glissant entre ses doigts. Et elle n'en savait rien.
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