A sa grande surprise, Nicole n’était pas restée à l’université. Sur un coup de tête, elle avait passé l’examen des Affaires Étrangères, l’avait eu haut la main et s’était retrouvée dans le corps diplomatique à l’âge de vingt-cinq ans. Des missions en Haïti, au Pérou et en Jordanie avaient suivi. Toutes difficiles. L’occasion de se construire une carrière, avec des primes de risque et des possibilités de promotion.