- Je crois qu'il va falloir me trouver un autre stage, laissa-t-elle échapper.
Pour la première fois, Tom se tourna vraiment vers elle pour lui adresser un sourire compatissant.
N'ayez pas peur, vous pouvez y arriver.
Je n'ai pas peur.
Marisol agrippa son sac à main.
Mon dieu ! Je suis terrifiée ! Comprit-elle.
Elle déglutit et risque un nouveau coup d'oeil vers la maison.
Vous croyez vraiment que j'en suis capable ?
Bien sûr, vous n'avez pas arrêté de me donner des ordres, lui rappela-t-il avec un sourire dévoilant des dents étonnamment blanches pour un vieux rabougri comme lui. Vous arriverez certainement à gérer une poignée de gosses.
« Une poignée de gosses. » Ainsi, Tom était dans la confidence pour son stage.
Elle ne comprenait pas pourquoi il ne l'avait pas prévenue. Il aurait pu lui dire de prévoir des rangers et un casque au moins
D’abord, elle comprit que soit le lundi était consacré aux parties de jambes en l’air, soit les mœurs
au sein des Chocolats Torrance étaient bien plus libres qu’elle l’avait
prévu. Ensuite, elle en déduisit que la société était plus animée et bien plus
charmante qu’elle ne l’avait envisagé lors de son premier entretien d’embauche,
puisqu’elle occupait les deux étages d’un ancien magasin de surf de La Jolla. Enfin,
elle sut que même si l’intitulé de son poste était « assistante
administrative », ils auraient tout aussi bien fait d’indiquer « faiseuse
de miracles » sur ses cartes de visite.
Le menton levé, elle partit dans cette direction. Elle voyait pour la première fois combien le blanc pouvait paraître nu. Ici, dans cet endroit blanc comme neige, elle percevait pleinement son austérité.
- Ce qu'il faudrait vraiment à cet endroit, ce sont des traces de petites mains juste là, dit-elle en désignant la poignée de porte. Et peut être quelques taches de gelée au raison ici. Avec de la bave de chien par terre, juste pour qu'on se sente chez soi et que ait l'air convivial.
Se comporter correctement n’avait rien d’amusant. Damon en était persuadé. Rester concentré n’apportait aucune gloire non plus. Tout ce qui comptait, c’était l’avenir...
Ah ! Dormir ! Quelle merveille !
Seul le sexe surpassait le sommeil sur la liste des plaisirs de la vie. Enfin, selon les partenaires…
Il était persuadé qu’en toutes circonstances, la nudité était préférable à n’importe quelle tenue, même la plus luxueuse.
Il pensait que les règles étaient faites pour être transgressées, et que celui qui avait décrété que la vertu était sa propre récompense n’avait certainement pas fourni les efforts nécessaires pour s’écarter du droit chemin.
Un homme doit avoir des principes. Les miens sont les suivants : les Pop-Tarts à la fraise, le kung-fu et pas d’aventures avec des femmes mariées.