Little Thunder

Une histoire nostalgique d'un amour adolescent sublimée par un graphisme époustouflant. Inutile d'avoir lu le premier tome, d'aussi bonne qualité et également plein de trouvailles scénaristiques. Venue de Chine, cette jeune auteure a crée l'événement et a été saluée unanimement par la critique. Ses histoires sont remplies d'humour et de poésie.

(Mathieu)

Lanyue est lycéenne. Elle vient de changer d'établissement scolaire et a un mal fou à se faire des amis. Les autres élèves se moquent d'elle. A la maison, les choses ne sont pas faciles non plus. Elle vit dans l'ombre de sa soeur cadette partie étudier à l'étranger à qui tout réussi et qui fait la fierté de ses parents.



Lanyue se sent inutile. Elle se replie sur elle. Une après-midi, alors qu'elle s'assoupit en écoutant de la musique quelle n'est pas sa surprise, en se réveillant, de trouver une sorte de grosse peluche vivante à ses côtés, Kylooe. Kylooe va l'emmener dans un monde imaginaire où il devient un petit garçon. Ce monde n'est qu'amusement et jeu.



Lorsque Lanyue se réveille, Kylooe n'est plus là, le retour à la réalité est rude. Lanyue va chercher à retrouver ce monde imaginaire par tous les moyens.



L'histoire de cette adolescente mal dans sa peau est joliment racontée par le biais de ce monde imaginaire. Le tome 2 sort bientôt et j'ai hâte de voir comment l'auteur va faire évoluer cette histoire.



Côté graphique, je suis tombée en admiration devant les dessins de Little Thunder, surtout ceux relatifs au monde réel.

Kylooe signifie "rêve".

C'est le thème central des trois nouvelles graphiques qui composent la série de la jeune chinoise Little Thunder. Trois volumes portés par un dessin magnifique et coloré, d'une finesse extraordinaire. Trois histoires emplis de tristesse et de nostalgie, un style dans lequel l'auteure excelle. Le premier volume dépeint les déboires d'une jeune ado paumée et désœuvrée. Le deuxième récit narre l'amour perdu d'un jeune homme. Mais c'est surtout le 3e tome qui retient l'attention : une critique dissimulée du gouvernement chinois. Little Thunder imagine une société totalitaire de laquelle les sentiments sont bannis. Les héros de cette histoire sont envoyés en camp parce que trop sensibles. Un Etat peut-il s'immiscer dans la vie privée de chacun ? Le personnage de Kylooe, un drôle de bonhomme rond et doux, fait le lien entre ces différentes histoires comme pour prouver que le rêve semble être le seul refuge quand tout va mal.

Kylooe est une série qui fait du bien comme un bonbon acidulé qui pique mais que l'on aime quand même déguster.

Les dessins sont superbes mais je n'ai pas compris. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'univers, trop décalé pour moi.

Extrait :

Dernier tome de la série Kylooe par Little Thunder, avec également la dernière histoire. Comme je l’ai peut-être déjà dit, vous pouvez lire les tomes dans n’importe quel ordre, ou juste en tenter un pour voir un peu de quoi ça parle. Toujours centré autour du relationnel, et les difficultés à ce faire comprendre entre nous, ce dernier tome est de loin mon préféré !



L’intrigue nous place dans un monde où l’expression des sentiments est clairement interdit (il me semble qu’une autre série, peut-être pas de manga, en parle déjà). Des camps sont même créé afin de remettre dans le droit chemin les individus qui oseraient rire ou pleurer. On suit Mile, un jeune enfant orphelin de mère, on voit une petite partie de son éducation (voir 1ère photo), afin de le faire rentrer dans le moule comme on dit. Après quoi, petit saut dans le temps, où on le voit travailler (oui on saute la case école, alors que c’est sûrement l’endroit où la perte de contrôle des sentiments peu arriver, mais bon…). Il finira pas entrer dans un camp, et faire la connaissance de Nath, qui deviendra le second protagoniste.



L’histoire de Mile semble plus joyeuse que celle de Nath, jusqu’à qu’on apprenne la raison de la dureté de son père envers lui… Les deux protagonistes ont soufferts de ses lois idiotes, et quand celles-ci commencent à changer, pour forcer les gens à sourire, ils n’en ont plus le goût. Les sentiments sont quelques choses d’innées, on ne peut les forcer, même s’il est prouvé que c’est le fait de sourire qui nous rend heureux et non l’inverse.



[...]



En bref, cette série a été une très belle découverte, je crois que l’auteure (oui, c’est une femme) à fait un autre manga, mais il n’est pas publié en France dommage… En tout cas, je vous conseil cette série, même si elle est un peu chère, elle vaut le coup d’œil.
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Extrait :

Aujourd’hui je vous présente un nouveau Manhua, Kylooe, une série en trois volume encore édité aux éditions Kana. Abordant à chaque volume différents thèmes (toujours lié au relationnel semble t-il), vous n’êtes pas obligé de lire les tomes rapidement, car il n’y a qu’un seul lien entre les trois : Kylooe. Chaque volume est également entièrement coloré, avec un format assez grand, d’où le prix.



J’ai lu les deux tomes en ma possession d’une traite en croyant que le second tome était dans la continuité du premier. Mais comme je l’ai dit en introduction, au final, il y a une histoire par tome (à différent âge semble t-il, il me faut lire le dernier tome pour être sûre). Vous l’aurez donc peut-être deviné, mais à ma grande surprise, il n’y a donc pas de suite à l’histoire de Lanyue, que je trouve assez triste au final et sans réelle « fin » (que celle-ci soit ouverte ou non). Au final, on ne sait pas vraiment à quoi à servir ce tome (à part me démoralisé…). Quelques pages en plus, avec, pourquoi pas, un saut dans le temps pour montrer une évolution et une possible fin aurait peut-être mieux marché sur moi…



J’ai également parlé de lien dans l’introduction, de Kylooe. Ce qui est bien, c’est que le terme est clairement expliqué dans ce premier tome, il s’agit du mot « rêve », qui représente bien ce qu’il se passe ici. De plus, celui-ci est humanisé, sûrement à cause du souhait de la protagoniste, me permettant de m’attacher un peu au personnage. Son apparition est lié dans ce tome à de la musique, qui est également un moyen d’évasion, comme peut l’être la lecture.



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En bref, j’ai bien aimé ce premier tome, même si je pense que le récit de Lanyue n’est pas terminé et c’est bien dommage. J’ai l’impression que beaucoup plus de choses auraient pu être fait pour son histoire.
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Lanyue est une nouvelle élève, un peu étrange. Elle a du mal à se connecter aux autres, malgré tous ses efforts. Ses parents vénèrent sa sœur cadette, belle et intelligente qui a réussi à obtenir une bourse pour étudier à l’étranger. Elle se sent mal dans sa peau, à la traîne. Un jour, elle découvre un groupe de musique, achète leur disque et en l’écoutant, un monstre/énorme peluche apparaît dans sa chambre. Elle est le seul à le voir.L’histoire est très étrange, peut-être trop pour moi. Le dessin, que je trouvais très beau, n’a pas réussi à me toucher. L’univers est très colorée, très onirique Pourtant, le récit m’est passé au-dessus de la tête. Dommage.

Les dessins sont toujours superbes, et la compréhension est plus aisée que dans le premier tome. Malheureusement, la meilleure compréhension ne m'a pas toujours pas permis d'entrer dans l'univers, toujours trop décalé pour moi. Kylooe est considéré comme un incontournable mais n'est malheureusement pas d'accès facile.

Des dessins magnifiques.

Extrait :

On continue avec le second tome de Kylooe, qui nous raconte l’histoire de nouveaux personnages. Je m’excuse d’avance, car je n’ai pas trouvé beaucoup d’image pour ce second volume… Cette fois-ci, on suit Lin Sanyi une fois adulte et qui semble (littéralement) blasé par tout ce qui se trouve autour de lui : son travail comme sa copine. S’en suit un flashback (qui est en réalité l’intrigue principale) sur sa période du lycée et son premier « amour ».



Des personnes dites « marginales » on en connait tous au moins un. Mais j’imagine que dans certaines sociétés, cette dénomination peut devenir vraiment péjorative (comme au Japon par exemple). Là il s’agit d’une œuvre chinoise, et j’avoue ne pas connaître suffisamment cette culture pour savoir si elle est plus proche de la notre ou bien opposée… Une chose est sûre, Ling Fei est clairement victime de harcèlement, même s’il elle n’en tient pas compte. Sa situation est clairement catastrophique, et son comportement laisse supposer qu’elle n’a jamais vraiment eu d’amis ou de relations sociales…



Malgré l’impression de détachement qui se dégage d’elle, elle est très intentionnée et sensible, notamment quand il s’agit d’un être dont elle est un minimum proche. Sanyi voudra sortir avec elle juste sous le coup de l’ennui et car il pense qu’il n’aura aucun remord à la larguer… Comme vous l’aurez deviné, il finira par comprendre sa situation et à avoir pitié, même si son caractère reviendra au grand galop lors d’une soirée trop arrosée…



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En bref, ce nouveau tome est tout aussi intéressant que le précédent. Même si le premier me parlais plus, j’ai préféré celui-ci qui offre une vraie fin (heureuse en plus). Je me demande qu’elle relation sera abordée dans le dernier tome ?
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Jolis dessins, jolies couleurs.

Le fil conducteur de cette BD m'avait échapée quand je l'ai choisie : il s'agit de réunir plusieurs auteurs étrangers dans une même BD. On a donc plusieurs petits scénarios, qui m'ont touché... ou pas ! DIfficile à noter, car certaines planches sont formidables : elles éveillent notre curiosité, on se prend au jeu, et on finit en chute libre à la fin. Néanmoins, ma majorité des planches m'a laissé de marbre, ne trouvant aucune originalité, mis à part dans les graphismes peut être.

Un magnifique album d'une auteur chinoise. Plein de poésie mais également pleins de folie ! Les couleurs sont splendides. Little Thunder nous transporte dans un imaginaire incroyable !

Un tome 2 plus basique mais toujours aussi doux et mélancolique.
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"Dans les moments difficiles, qui n'a jamais rêvé de s'échapper?"



Lanyue est une jeune ado au quotidien banal. Plutôt mal dans sa peau, en quête d'une place parmi ses pairs et sa famille, elle cherche parfois à retrouver l'insouciance de l'enfance, le cocon rassurant des rêves et des couleurs. Alors quand elle découvre ce disque "Downhearted Dragonfly", avec cette énorme peluche mignonne sur la pochette, quelque chose la pousse à l'acheter, à plonger dans le refuge de son imaginaire, aux côtés de ce doudou douillet qui la calme, la comprend sans mots, l'accompagne dans ses rêves et lui rend la réalité plus claire...elle peut alors prendre confiance en elle, écouter sa voix intérieure, grandir peut être...[..]




Lien : http://petitesmadeleines.hau..

Lanyue est nouvelle dans son école. Elle essaie de s’y intégrer, mais ses camarades l’ignorent. C’est comme ça avec elle. On l’oublie très vite, c’est comme si elle était transparente. Elle a bien une sœur mais elle a eu la chance de partir à l’école à l’étranger, elle est la fierté de ses parents. Pas Lenyue ! Alors, petit à petit, elle a besoin de se créer un univers. Un univers en couleur entre rêve et réalité. C’est là qu’elle rencontre Kylooe, monstre poilu tout droit sorti d’une de ses pochettes de CD …



Voici un manga unique et onirique. Un manga où l’évasion sert de remède à la mélancolie. Au regard des différentes réactions des élèves du club manga à la lecture de Kylooe, je sais déjà que vous l’aimerez et qu’il vous touchera ou au contraire qu’il vous laissera plutôt circonspect. En tout cas, il ne vous laissera pas indifférent. Cette hypothèse-là est strictement im-pos-sible !



Ce manga m'a vraiment plu. Il mélange onirisme et réalité, plutôt crue d'ailleurs. L'adolescente, personnage principale de Kylooe inspire, agace et émeut à la fois. Sa maladresse dans les relations humaines et tous les rejets qu'elle subit et particulièrement celui de ses parents créent vraiment un contraste avec l'univers onirique dans lequel elle rencontre justement Kylooe...
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