Liu Yang

Le monde de Maliang est un conte assez gentillet qui bénéficie d'une qualité graphique assez remarquable à commencer par la colorisation. Il est vrai que cela s'adresse tout particulièrement à la jeunesse. On fait un voyage dans le Chine ancienne qui connaissait également des inégalités flagrantes.



Maliang est issu du petit peuple mais il possède des compétences indéniables comme celle de dessiner. Par la suite, la magie va l'aider à réaliser ses rêves. Pour autant, le pinceau va attirer bien des convoitises et nous voilà embarquer pour une grande aventure.



C'est un beau conte exotique qui ne manque pas d'attrait. La lecture est très facile en raison de la destination de son public. Cela introduit également de belles valeurs. Pas de risques pour nos enfants !

Petit garçon de la Chine ancienne, Maliang n'a pas la chance d'aller à l'école. Vivant dans la misère avec son grand-père, il est obligé de travailler en tant que bûcheron et de supporter les moqueries des enfants plus aisés. Quand il ne s'amuse pas avec ses copains, Maliang dessine pourtant avec enthousiasme. Le papier étant trop cher, le jeune garçon s'exerce sur toutes les surfaces à sa disposition. Un jour, mis au défi par un élève hautain, Maliang surpasse ce dernier avec un simple dessin sur le sol. En récompense, un vieux mendiant lui offre son pinceau en lui recommandant de faire très attention à ce qu'il dessine... De fait, notre jeune dessinateur va bientôt découvrir que le pinceau possède le pouvoir de rendre réel tout ce qu'il dessine ! Un pouvoir vite convoité par les avides de ce monde...



Édité une première fois aux Éditions Kantik en 2010, Le monde de Maliang connait aujourd'hui une réédition bienvenue.

A la suite de Maliang, le lecteur pénètre au coeur d'une Chine ancienne et plonge dans la source d'un conte traditionnel relatant l'histoire d'un pinceau magique qui donne vie à tout ce qui est dessiné.

Maliang, petit garçon courageux et enthousiaste, ne se laisse pas abattre par sa situation de pauvreté. Tel un enfant, il trouve malgré les difficultés, jeux et camarades à sa convenance. Pourtant sa grande passion, c'est le dessin. La découverte inopiné du pouvoir de ce curieux pinceau ne lasse pas de l'intriguer et mérite quelques essais plus ou moins réussis, tel un rat géant qui causera quelque désordre dans la ville ! Garçon naïf au cœur pur, loin de vouloir en faire un profit pur, Maliang n'hésitera pas à utiliser le pinceau pour de bonnes causes. Hélas, c'est sans compter la rumeur qui s'étend et qui, bientôt, atteint le roi, prêt à tout pour posséder cet objet qui le rendrait plus riche que jamais.



Ce joli conte exotique mélange tradition et fantastique avec beaucoup de bonheur. L'histoire est simple et facile à suivre. Le contexte social de l'époque est rapidement brossé et suffit à mettre en place l'intrigue. Les personnages sont plus qu'attachants et Maliang est particulièrement touchant dans sa personnalité et sa volonté de faire le bien contre le mal. Sa confrontation avec le roi est plus que savoureuse et le garçon se révèle particulièrement inventif quant à l'usage de son pinceau.

Ce qui est plus notable, c'est le joli graphisme qu'on trouve à l'intérieur de cet album. Naviguant sur une veine onirique et fantastique, l'auteur sait mélanger les deux univers et nous donne un décor extrêmement fouillé. La colorisation chatoyante et lumineuse s'avère également un vrai plus. On pourra déplorer quelque peu sa forte connotation informatisée mais on tombe malgré tout sous le charme de cette ambiance dépaysante. Autre petit regret : on parle souvent du formidable don de dessinateur du jeune héros dans l'album mais ce dernier se laisse assez peu à voir. J'aurais aimé découvrir le talent de Maliang au même titre que celui du dessinateur de cette histoire !



N'hésitez donc pas à découvrir cette histoire ! Destiné à un jeune public à partir de 10 ans, cette série saura aussi convaincre un public adulte par la qualité de son dessin.
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Liu YANG. Le monde de Maliang.

Tome 1 : Le pinceau.



Maliang est un petit chinois, orphelin, élevé par son grand-père. Ce sont des pauvres et pour subvenir à leurs besoins, ils exploitent et livrent du bois aux citadins : ils sont bûcherons. Maliang est un artiste, il dessine sur tout support sauf le papier car le papier coûte cher Le sable, le bois, les rochers , les murs de sa chambre, et même l'eau lui servent de support. Un enfant riche lui lance un défi : les deux garçons vont faire un concours de dessin. Un vieil homme lui prête un pinceau afin qu’il participe à cette épreuve. C’est l’œuvre de Maliang qui fait l’unanimité des juges. Le vieil homme lui offre son pinceau, tout en lui recommandant de faire très attention à ses croquis. Très vite, Maliang va découvrir que ce pinceau est magique. Il fera donc l’objet de convoitise. C’est le début de merveilleuses et tragiques histoires dont Maliang et son grand-père vont être les héros. Et ce premier tome nous narre un dangereux périple. Les éléments naturels parviendront-ils à vaincre l’avidité, l’appétit, l’insatiabilité des riches qui veulent être encore plus riches et dominer les faibles ?



Le graphisme de Liu Yang est sobre. Les détails bruts, les coloris tendres. Déjà la couverture de cet album nous enchante : ce petit garçon, bouche bée devant la farandole de papillons. La magie est là. Et au fil des pages, nous croyons en ce jeune enfant. . Les difficultés de la vie, comme la richesse sont bien exprimés par ces vignettes. Une belle leçon de morale : la lutte du bien et du mal. Cet album enchantera les enfants de 7 à 10 ans. Hugo, mon petit-fils l’adore ; je me vois donc dans l’obligation de lui offrir les quatre tomes suivants. Je vous ferai part de la suite des aventures de Maliang. Un grand bravo à l’autrice, auteure, scénariste et coloriste. ( 12/07/2022).


Lien : https://lucette.dutour@orang..

C'est une série de bande dessinées dont le premier tome est une adaptation d'un conte chinois que j'aime, et ensuite il y aura des suites ! Autant dire que j'étais tentée !



Le dessin m'avait semblé très joli sur la couverture et dans les premières pages, mais ensuite j'ai découvert que les dessins de Ma Liang n'étaient jamais montrés avant de devenir vrais, donc pas de style chinois ancien à l'intérieur de l'histoire. J'étais assez déçue.



De même, pour permettre une suite, l'histoire est rendue moins merveilleuse et plus "aventure", avec le concept des objets sacrés qui annonce la suite, et quelques retournements de situation supplémentaires comme le rat géant.



Ce n'est pas mauvais, et je garde l'envie de lire la suite, mais cela m'a quand même semblé beaucoup moins poétique que le conte, sans pour autant gagner sur des points tels que la complexité des personnages.

Il sera difficile de se faire une idée précise de la série sur ce seul tome, surtout parce que celui-ci est l'adaptation entière du célèbre Conte Chinois du "Pinceau Magique", avec son début et sa fin.



Aussi que pouvons-nous attendre du reste de la série?



Une suite imaginée?



D'autres légendes reprises pour développer le Monde merveilleux de Maliang?







Il faudra donc dépasser ce tome.



Cependant, sur le critère seul de l'adaptation du conte d'origine, cela pourra tout de même contenter amplement le jeune lecteur, sans une envie de trop peu, la fin offre une vraie résolution comme dans le conte, puis une toute petite ouverture pour lancer la suite.







De quoi parle le conte?



Un jeune garçon au coeur généreux, Maliang, vouant une vraie passion pour le dessin, trop modeste pour s'offrir les moyens de s'instruire ou d'acheter du papier pour conserver ses dessins, va se voir offrir un pinceau magique. Ce pinceau peut donner la vie à tout ce qu'il imaginera.







Dans le conte, cela sera suite à un service entièrement désintéressé rendu à un pauvre personnage dans le besoin, c'est le propre du conte, récompenser les âmes philanthropes. D'ailleurs, dans ce récit d'origine, le petit garçon aura l'idée d'offrir à chacun tout ce qui lui manque, aidant ainsi les plus pauvres.



Dans la Bande-dessinée, c'est un vieil homme dont on ne saurait dire si il s'agit d'un mendiant, il se contente de dessiner sur le sol.



Le petit Maliang lui exprime un respect naturel qui lui vaudra la récompense d'un pinceau magique. Il y a comme un appel du destin, le vieil homme dessine et il semble au bon endroit au bon moment pour lui remettre ce qui est à priori un artefact magique précieux très convoité. Il y en a d'autres. Peut-être y a t-il là la ligne directrice de la série.







Posséder un tel objet lui vouera les jalousies de petits voleurs à la sauvette mais aussi la convoitise d'un nouveau gouverneur qui voit là le moyen de s'enrichir facilement d'un coup de pinceau.



Comme avec l'empereur cupide du conte, Maliang va offrir à son gouverneur un voyage en bateau vers une montagne d'or qu'il ne sera pas près d'oublier.







L'adaptation est de belle facture, Yang Liu ajoute quelques péripéties pour étoffer l'aventure, rendant un rythme plus dynamique et ces illustrations sont simplement superbes. De quoi enchanter les jeunes lecteurs.

Un deuxième tome beaucoup plus intéressant que le premier dans l’histoire et le scénario plus aboutit et plus profond, qui portent le lecteur avec entrain et suspense vers le troisième tome.
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Une mignonne petite BD onirique à la sauce chinoise pleine de magie et d’aventure et aux dessins chatoyants qui enchantera les plus jeunes.


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Dans la Chine un jeune garçon accompagné de son grand père livre du bois aux nobles de l'époque. Souvent on remet sa condition en avant jusqu au jour où un duel de dessin se déroule dans la rue. Le jeune garçon aisé dessine avec son pinceau, son encre sur une feuille de papier. Maliang lui n à rien et un vieil homme dans la rue lui prête son pinceau et il dessine avec de l eau.

Graphiquement cette lecture jeunesse est très bien pensé avec des premiers plans bien marqués apportant beaucoup de profondeur au dessin. Le dynamisme est bien présent et la gestuelle des personnages est crédible. L outil informatique est ici bien utilisé et ne jure pas avec une proposition très cohérente.

Ce premier tome donne beaucoup de promesses et un très bon album jeunesse de bd.

Inspiré du conte chinois, le pinceau magique, on suit un jeune garçon Malaing qui est élevé par son grand-père. N’ayant pas d’argent pour aller à l’école, il aide son grand-père qui est bucheron. Passionné par le dessin, il exerce sur toutes les surfaces qui lui sont disponibles. Un jour, alors qu’il y a le marché dans son village, il se fait importuner par un garçon. Pour ce dernier, ces dessins ne sont que des gribouillis et il peut forcément faire mieux que lui. C’est alors qu’un vieux monsieur lui tend un pinceau pas comme les autres et qui se révèle même être l’un des objets sacrés de Chine…



La vie de Malaing est certes bien compliquée et rude, mais il ne se laisse pas abattre. Les autres enfants et même les adultes ne lui montrent aucun respect. Il est pauvre et doit s’effacer devant eux. Malgré ce contexte, le jeune garçon garde un cœur pur et généreux. Ce pinceau magique va l’aider dans de nombreuses situations, mais fait aussi des envieux.



Ce récit riche en aventure et en rebondissement est très agréable à lire. On ne voit pas le temps passer. La magie nous émerveille, ainsi que Malaing qui est très attachant. Dès les premières pages, ce jeune garçon est impressionnant. Ce n’est pas étonnant que ce vieux monsieur ait choisi Malaing. Ces actes sont purs, et il agit pour aider autrui.



Le graphisme de cette bande dessinée est aussi très intéressant. Rien que la couverture m’a séduite. On ressent d’ailleurs la belle âme de notre jeune héros. Beaucoup de détails sont apportés à chaque illustration et nous permettent de nous immerger complétement dans l’histoire. Petit bonus, l’édition Kantik contient un exlibris inclut.



Un premier tome qui communique de belles valeurs et qui est extrêmement touchant. J’ai hâte de lire le suivant et de découvrir un autre objet magique.
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L’auteur est une Chinoise ayant emménagé en Allemagne à l’âge de 13 ans. Son expérience personnelle l’ayant confronté à de nombreuses différences culturelles entre orient et occident, elle présente ces deux petits bouquins (13x13 cm), comme des petits ouvrages pratiques pour que des cultures ou des sexes opposés puissent comprendre leurs différences (ce qui est probablement vrai). Cependant, on peut aussi y voir un côté ludique évident : ces livres sont formés de doubles pages où s’opposent des pictogrammes simples, colorés, contrastés, qui symbolisent les différences homme/femme ou orient/occident, et l’on ne pourra s’empêcher de sourire devant certaines vérités percutantes exprimées si simplement.



Ça reste un peu un ovni livresque, mais très agréable malgré tout…

À découvrir

L’auteur est une Chinoise ayant emménagé en Allemagne à l’âge de 13 ans. Son expérience personnelle l’ayant confronté à de nombreuses différences culturelles entre orient et occident, elle présente ces deux petits bouquins (13x13 cm), comme des petits ouvrages pratiques pour que des cultures ou des sexes opposés puissent comprendre leurs différences (ce qui est probablement vrai). Cependant, on peut aussi y voir un côté ludique évident : ces livres sont formés de doubles pages où s’opposent des pictogrammes simples, colorés, contrastés, qui symbolisent les différences homme/femme ou orient/occident, et l’on ne pourra s’empêcher de sourire devant certaines vérités percutantes exprimées si simplement.



Ça reste un peu un ovni livresque, mais très agréable malgré tout…

À découvrir

Première livrée de la collaboration Liu Yang/Taschen.



La graphiste expose (et explose) les rapports sociaux de genre, décryptant et rendant compte factuellement des différences d'approches, de contraintes ou de possibilités sur un sujet donné entre "homme" et "femme".



D'une simplicité et d'une efficacité redoutable, la mise en page nous plonge tête la première dans les savoureuses observations magnifiées de Liu Yang : une thématique, une double-page, d'un côté "homme" de l'autre "femme".

Une formule que l'on retrouvera dans ces livres suivants !



La picto-synthèse à son apogée ! Acte 1.

Ces deux derniers tomes de la série « Le monde de Maliang » s’inscrit dans la parfaite continuité de ce que le début de la série a insufflé: une histoire d’aventure, peuplée de quelques mystères, avec des enfants venus de contrées lointaines et touchés par des phénomènes fantastiques. Tout est donc réuni pour satisfaire un public de lecteurs assez jeunes mais restera tout de même assez simple pour un lectorat plus âgé et avisé, même si l’efficacité est présente.
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Le troisième tome du « monde de MaLiang » reste exactement sur la même construction au niveau du scénario. Même si ce dernier reste plaisant par sa simplicité et son efficacité, agrémenté par de belles illustrations, on aimerait que l’intrigue évolue un peu et qu’elle réponde aux questions qui sont sans cesse soulevées.


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Comme toujours on est happé par les aventures du jeune Maliang et de ses amis au pouvoir incommensurable. Ils tentent d'évadé par magie Tsai Chen mais ils se rendent compte que c'est un piège. Ils réussissent à s'en sortir indemne puis de retour chez eux, ils découvrent une petite fille qui elle aussi à un objet magique un ruban. Une fois en mouvement, ils les transportent chez le vieux monsieur qui leur avait donné leurs objets magique. Maintenant, ils ont une nouvelle mission se rendre dans un monde parallèle avec les objets et combattre un infâme magicien... J'ai déjà hâte de lire la suite de cette série.

Il y a de cela quelques semaines, j'avais pris en même temps le conte de Xun Tao Hung Le pinceau magique que j'avais adoré et le monde de Maliang de façon par hasard. Pour me rendre compte une fois ma lecture terminé du conte que Liu Yang avait fait une version BD. Dans cette histoire, on suit le nouvel ami de Maliang, Jiao qui lorsqu'il joue de la flûte le temps s'arrête et tant aussi longtemps qu'il joue. Mais, quelqu'un d'autre est en possession d'un autre objet magique, un miroir qui aurait le pouvoir de faire apparaître des immortels. Comme toujours l'intrigue est prenante et les enfants très attachant, j'ai déjà hâte de la lire le quatrième tome de cette série.

Maliang est un enfant pauvre de la Chine ancienne. Il ne va pas à l'école mais doit aider son grand-père, bucheron, dans la rude tâche de fournir en bois les nobles. Mais il a une passion : le dessin. Un jour, en récompense un vieil homme lui offre un pinceau. Maliang ne sait pas que ce pinceau a des pouvoirs magiques. Un magnifique ouvrage au graphisme d'une grande délicatesse.

Super BD! Pour les jeunes : dès 10ans, mais aussi pour les moins jeunes! ;-). Une BD qui saura ravir plusieurs générations! Très beau graphisme! Une histoire intéressante dans ce tome 1 prometteur. Partez à l'aventure dans l'univers fantastique de cette BD trop peu connue à mon goût!

[...] Le monde de Ma Liang est une belle découvete. C'est une bande-dessinée pour enfants (dès le primaire) qui nous présente un monde onirique assez sympa, rehaussé par de magnifiques couleurs qui donnent la touche supplémentaire nécessaire à faire de cette BD un joli objet. L'histoire en elle-même n'est pas très originale : le jeune Ma Liang va réussir à créer des prodiges grâce à son pinceau magique et de fait punir les riches-méchants et venger les pauvres-gentils. Un peu stéréotypé comme vision, mais ça fonctionne assez bien quand même.

L'histoire n'est pas beaucoup développée, c'est également pour cela qu'elle est accessible pour les plus jeunes.



A découvrir pour les magnifiques dessins.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..

Quatrième tome, quatrième personnage, cette jeune fille muette ... Qui est elle ? Que fait elle ? Gentille, méchante ?? On vogue entre deux versions. Est ce une alliée ou une ennemie ... ? Son pouvoir me laisse perplexe, qu'apporte t'il vraiment à part la téléportation ? On perd la magie du tout premier tome je trouve