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Critiques de Liv Arnesen (6)
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Les filles bien ne vont pas au pôle Sud

Je tiens à remercier les éditions Interfolio pour m'avoir permis de découvrir le récit de Liv Arnesen et pour leur confiance.

1994, année où la première femme atteint le Pôle Sud après un périple de 1110km en 50 jour et en solitaire.

L'auteur retrace les épisodes qui l'ont amenés à envisager ce périple, la préparation et les soutiens qu'elle a reçu.

On retrouve un peu de Mike HORN au féminin, avec ce désir d'aventure et ce positivisme permanent, ce besoin de se dépasser.

En appendice, Liv ARNESEN nous rapporte quelques noms et dates clés concernant les pionners de l'aventure Antarctique (Shackleton, Scott, Amundsen) nous permettant de mieux cerner les enjeux de l'époque sur cette terre "pacifique" et les défis relevés pour l'époque. Liv ANDERSEN est humble par rapport au "confort" qui lui est permis en comparaison de ses prédécesseurs, néanmoins, c'est avec une grande force de caractère qu'elle a pu traverser cette étendue glacée, seule, avec les moyens disponibles en 1994 pour rejoindre le pôle Sud.

C'est une belle leçon de vie, qui rappelle que les frontières existent pour être repoussées. De plus, on se place du point de vue norvégien. Pour ma part, l'Antarctique est associé à Dumont D'Urville et la Terre Adélie. C'est donc une autre part de l'Antarctique que l'on découvre.

Et moi aussi je me laisse à penser que j'aimerai m'offrir le pôle Sud "comme cadeau de noël de ma vie".
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Les filles bien ne vont pas au pôle Sud

l’histoire est super, très motivante et encourageante, mais ça se voit que Liv n’est pas autrice… son écriture est très théorique, trop, on ne ressent rien et c’est dommage ! jusqu’à mettre à la fin le nombre de tablettes de chocolat qu’elle a amené avec elle…



a écouter en lisant : l’album transsiberian de Thylacine (mais si vous voulez vraiment rester dans le théorique, écoutez un bruit de neige sur YouTube, effet immersif garanti)
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Les filles bien ne vont pas au pôle Sud

Ce livre a été pour moi une source d'inspiration, sur le fait d'oser, en tant que femme. Oser rêver mais surtout se donner les moyen de réaliser ses rêves, malgré les réticences extérieures (sociales, sociétales), malgré les aléas.

Les derniers jours avant son arrivée au pôle ont été un tant soit peu brefs à travers son récit, les passages autour du matériel technique ont été moins captivants pour moi également ; pour autant je reste admirative de son projet et de sa concrétisation, de l'invitation à, à travers son exemple et ses mots.
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Les filles bien ne vont pas au pôle Sud

Le sujet m'intéressait, le titre m'a interpellé, mais à aucun moment je n'ai vraiment réussi à me passionner pour ce récit. Il y a certes quelques passages intéressants, mais ils sont souvent beaucoup trop secs et techniques. Le récit manque de vie à mon goût.
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Les filles bien ne vont pas au pôle Sud

Liv Arnesen est la première femme à atteindre le Pôle Sud et pourtant j'ai eu beaucoup de mal à trouver un article qui traite de cette performance. Quand on demande la liste des exploratrices du Pôle Sud, elle n'apparaît pas. J'avoue avoir eu un doute sur la véracité de cette histoire. Et pourtant si... Elle l'a bien fait et est bien la première femme à avoir réalisé cet exploit, sans chien juste en tractant sa pulka.

Et pourtant, je suis restée sur ma faim. Je m'attendais à un récit vivant, un journal de bord qui nous entraine dans la découverte de cet univers. Mais voilà, je me suis retrouvée plus face à un documentaire, à un récit théorique assez froid. On apprend qu'elle est tombée deux fois dans des crevasses mais pas de détails. C'est quand même important. L'histoire aurait pu s'arrêter là !

La première moitié du récit est un descriptif de la préparation physique, la recherche de sponsors... C'est long. Et puis il y a le départ et le récit en lui même qui passe beaucoup de temps à nous décrire l'équipement, avec l'inventaire des marques. Très peu de descriptions des paysages si ce n'est pour nous dire qu'il y a des crevasses et qu'il faut faire attention. Quelques évocations aux conditions climatiques extrêmes, le blizzard, le vent qui souffle en tempête et secoue la tente.

En fin de compte, la partie intéressante est la dernière partie intitulée "Modèles au passé". Une série de portraits des explorateurs qui ont conquis, ou pas, ce fameux pôle. Un récit succinct de leurs péripéties.

Mais il n'en reste pas moins l'exploit de cette femme qui va au bout de son rêve contre l'avis des hommes, de ses proches, de toute une société. Une force de caractère avec une volonté infaillible. Après cette lecture, on se dit que nous les femmes valons bien les hommes et que si nous croyons en nous, tout est possible.
Lien : https://jelisquoi.blogspot.c..
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Les filles bien ne vont pas au pôle Sud

Dès les premières pages du livre, Liv Arnesen m’a remise droite. Je me suis laissée prendre par son aventure extraordinaire : aller au pôle Sud en solitaire. Au-delà du récit de son exploit incroyable, elle partage ses pensées.



Tout le long de son récit, Liv Arnesen est un modèle de femme forte. Elle est inspirante. Elle donne envie de réaliser ces rêves et de ne laisser personne se mettre sur le chemin. J’aime lire ce type de témoignage car il me donne envie d’agir. Que ce soit dans la sphère privée ou professionnelle.

Ce livre écrit, il y a plus de vingt ans, est bien plus qu’un ouvrage décrivant un exploit sportif dans des conditions extrêmes. C’est un manifeste féministe. GirlPower.



Liv Arnesen raconte dans son livre son goût immodéré pour la randonnée à skis en complète autonomie dans des endroits très reculés.

« Mais plus que tout, je crois que c’était l’idée d’être en route pendant tant de jours qui m’attirait. Randonner avec tout ce dont on a besoin : tente, nourriture, sac de couchage, réchaud et combustible, devoir me débrouiller avec des moyens simples. J’ai par la suite réussi à mettre des mots dessus : le sentiment de liberté. »

Je comprends ce besoin de faire son sac et de partir. Je ne fais pas de skis de randonnée mais j’aime éperdument marcher en itinérance. Partir d’un point A pour aller à un point B en plusieurs étapes. Je partage son sentiment de liberté en ayant juste le nécessaire avec soi et l’immensité de la nature comme décor. Il est difficile de reprendre son quotidien après. Cette sensation de bien-être dans l’effort en se dépouillant du superflu.Il y a un moment où le cerveau se met eu rythme de la marche ce que l'on retrouve dans son récit.



De plus, l’autrice donne les raisons de son choix de vivre des aventures difficiles. Elle estime : « Que j’ai fini par partir résulte de facteurs combinant mon enfance, mes influences, mes choix de vie et de réseau social à l’âge adulte, un vieux rêve de pôle sud, mon goût pour la pression physique et psychologique, pour les longues randonnées et mon adoration du ski de fond. »

Elle raconte sa préparation physique, en forêt à traîner des pneus pour se muscler le dos. Ensuite, elle nous embarque avec elle dans l’Antarctique : on est dans la tente quand elle se protège du vent, on est terrorisé quand elle est passe des crevasses, on a froid quand elle enlève sa parka pour commencer à skier et à tracter sa pulka (traineau). En symbiose avec le récit.

Et les angoisses ?

Enfin, Liv Arnesen aborde l’angoisse. J’ai eu l’impression que ce passage était écrit pour moi.

« Souvent les gens vivent comme s’ils n’avaient pas choisi leur vie, comme s’ils n’avaient pas la possibilité d’agir dessus. Ils restent dans une zone de sécurité, continuent de vivre avec leurs frustrations en croyant que c’est comme ça, la vie. De nombreuses personnes ont cette règle selon laquelle « on sait ce qu’on a, mais on ne sait pas ce qu’on perd », un adage qui peut vite devenir un oreiller sur lequel s’assoupir, et ces personnes gardent ainsi un emploi qu’elles n’aiment pas, demeurent dans des relations dysfonctionnelles, par peur de la nouveauté.

L’angoisse est faite pour être surmontée."

Je recommande la lecture de livre à tous. Le récit de son exploit est à lire et à connaître. C’est un livre engagé sur le féminisme et la réalisation de soi.


Lien : https://lilietlavie.com/2019..
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