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Critiques de Livia Meinzolt (97)
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Le bruit des pages

J'ai lu ce livre en manuscrit an tant que lectrice Chaleston. Il a reçu le prix du livre romantique 2019. Une librairie, des livres...il ne m'en fallait pas plus pour être conquise. Victor Hugo, Platon, Tolstoï... Ce livre est tellement riche de références. Il est une invitation à la poésie, à la littérature et à la musique. Le tableau mystérieux en est le point de départ. J'ai beaucoup aimé la force des personnages féminins dont celui d'Eva qui est une jeune femme idéaliste, passionnée et pleine d'empathie. Elle s'évade par les livres, l'écriture et en Polina, elle se libère, se confond, trouve l'amour... Je me suis laissée embarquer par cette histoire au coeur de la culture et de la révolution russes. C'est une histoire d'amour, d'amitié où deux histoires s'entrecroisent jusqu'au dénouement. L'ambiance est chaleureuse, pleine de mystère et d'énigmes dont on a qu'une envie c'est de percer tous les secrets. On voyage, on s'évade, on s'interroge... On ne sait pas où l'auteure veut nous mener pour notre plus grand plaisir. C'est assez osé d'imbriquer une histoire dans une histoire sans perdre le lecteur mais, ici, le pari est entièrement réussi! Je noterai, toutefois, que l'écriture trop "recherchée" alourdit parfois le texte mais je suis sûre que cette histoire ravira les plus littéraires d'entre vous. (...)



Ma page Facebook au chapitre d'Elodie
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Le refrain de l'aube

Comme je vais partir en Irlande, il me fallait lire ce roman dont l'intrigue s'y déroule en grande partie . Et j'ai de bonnes adresses pour mon périple ! Et en plus j'ai passé un excellent moment auprès de Riley, partie là-bas sur les traces de son père irlandais qu'elle n'a jamais connue . On suit aussi Marianne, sa mère, lors de son séjour en Inde dix neuf avant, alors qu'elle rencontre son père. Deux histoires d'amour et de quête de soi, deux histoires proches puisque l'on retrouve facilement en Riley sa mère. Elle se ressemble pas mal, des aventurières qui osent partir seules. Je ne me retrouve d'ailleurs pas vraiment dans leur portrait mais j'ai été happée par ce roman, par ce final émouvant et par ces deux belles histoires d'amour. C'est touchant, prenant, dépaysant. Et j'ai d'autant plus hâte de partir sur cette île pluvieuse !
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Le bruit des pages

Eva, passionnée de littérature a accompagné Ernest pendant ses vieux jours, il était un ancien libraire.

Plus tard, elle hérite de la librairie, elle se crée un cocon bien à elle et

s'interroge sur le passé d'Ernest qu'elle ignore complètement.

Il lui a légué un mystérieux tableau... Elle veut se remettre à écrire et peut-être ce tableau pourra t-il l'inspirer ?

J'ai trouvé ce livre pas mal sans plus, il y a quelques longueurs.

J'ai préféré le récit de Eva au présent que le récit imaginaire.
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Le bruit des pages

Il est des livres qui produisent sur moi le même effet qu’un violon qui grince manipulé par un musicien inexpérimenté. Dieu que ce « Bruit des pages » a mis mes nerfs à rude épreuve ! Prix du livre romantique, organisé par les éditions Charleston, il est censé mettre en scène « une héroïne au caractère fort, fière et libre », mais Eva, la protagoniste de ce roman, sidère par sa mollesse et sa passivité. Après avoir hérité une librairie d’un vieil homme sans famille (très plausible !), elle y vit recluse sans être fichue ne serait-ce que de la ranger (elle va devoir attendre que quelqu’un d’autre prenne les choses en main). Soi-disant passionnée depuis toujours de la Russie, elle n’a même pas pris la peine d’en apprendre la langue et accomplit en tout et pour tout un seul geste « héroïque » : elle s’achète un billet d’avion pour Saint-Pétersbourg.

Je passe outre le name-dropping de tous les auteurs et artistes russes que Livia Meinzolt a pu dénicher et dont elle nous inflige le résumé des œuvres, les descriptions interminables de monuments et autres sites de la belle cité russe, qui ne font que rajouter au côté insupportablement artificiel d’un récit poussif, totalement impuissant à nous faire croire une seule seconde à ces histoires d’amour censées se vivre hors du temps, pour déplorer un style qui mêle un goût immodéré pour les adjectifs censément poétiques à des fautes de langue à répétition.

Bref, si tous les autres Prix du livre romantique sont de cet acabit, ce sera le premier et le dernier que je lirai.

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Le bruit des pages

Romantisme assuré !

Deux périodes : 2016 avec Éva et 1916 avec le personnage du tableau. Deux lieux aussi Paris, la Russie avec la ville de Saint-Pétersbourg en particulier. Les titres de chapitre nous guident. Mais c'est en 1917 que le premier volet débute.

Le seul intérêt que j'ai ressenti, c'est la découverte de la Russie au siècle dernier. L'écriture est déroutante avec de nombreuses références littéraires, musicales, historiques. Mélange d'époque, de pays, de tradition, de fiction et de réalité qui pour finir se mêlent, s'entremêlent.

C'est seulement mon ressenti. Ce livre a reçu le prix romantique, il doit le mériter. Je suis vraiment passée à côté.
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Le bruit des pages

Prix du livre romantique, je me délectais d'avance.

Un début de roman très difficile, écriture naïve, lecteur infantilisé et l'ennui...

Heureusement l'auteur se laisse un peu aller au fil des pages et laisse les détails pour aller vers l'essentiel.

Une deuxième partie où l'on se laisse emporter.

L'auteur a bien préparé son sujet mais encore beaucoup de maladresses qui j'espère vont se corriger pour les romans suivants
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Le bruit des pages

COUP DE CŒUR



J'ai commencé ce roman en allant dans l'inconnu, sans avoir lu le résumé, ni savoir où l'auteure allait nous emmener. Et bien je crois que c'est la meilleure manière de lire cette histoire qui m'a emportée dans tourbillon de pages.



Entre passé et présent, nous suivons Eva, une jeune parisienne qui emménage dans un nouvel appartement anciennement une librairie fermée. Passionnée par la culture russe et par la littérature, l'inspiration lui vient devant un magnifique tableau d'écrire le journal intime d'une jeune femme noble sous le temps de la Révolution russe. Elle ne se rend alors pas encore compte que le destin de son personnage et le sien sont intimement liés...



Je n'ai pas les mots pour décrire ce que j'ai pu ressentir durant cette lecture tant je l'ai aimé. L'auteure nous conte un récit plein de douceur, de romantisme et de poésie comme je n'en avais pas lu depuis longtemps. Je dirais sans préambule que cette lecture m'a marqué et que je ne l'oublierais pas de sitôt. Le roman est pourvu de références littéraires classiques et nous entraîne à la découverte de la Russie, un pays qui me fascine et dont le charme ne m'est pas indifférent, dans le passé et de nos jours. L'alternance des époques m'a beaucoup plu. L'originalité du récit découle du fait que nous alternons entre réalité et fiction : entre l'histoire d'Eva et celle de Polina.



Si au départ, j'ai eu un peu de mal avec l'écriture de Livia Meinzolt, cette dernière s'améliore au fil des pages. Une écriture poétique et fluide qui rend le récit addictif et prenant. L'intrigue est, elle, captivante et surprenante. On aborde divers thèmes qui forment un tout romantique : la littérature, le ballet, la peinture, l'histoire, l'amour, l'amitié. Autant de thèmes qui sont passionnants. Il y a un réel mystère autour de cette histoire, mystère qui attise la lecture. Bien que j'admette, que certains passages étaient légèrement confus.



J'ai adoré les personnages qui sont ensorcelants : Eva est une jeune femme atypique avec un caractère doux mais méfiant. Elle ne se laisse pas facilement approcher et a une vision très romanesque de l'amour. Je dois sans conteste avouer être un peu tombée amoureuse de Dimitri qui m'a rappelé une personne très proche de moi. Vitya était également un personnage touchant. J'ai eu un peu de mal avec Polina dont les doutes et les réflexions m'ont parfois un peu agacé et ai été subjuguée par la force d'âme de Sasha.



En bref, ce n'était pas forcément une lecture parfaite mais cela ne m'a pas empêché d'avoir un coup de cœur sur cette histoire poétique et belle qui parle si bien d'âmes sœurs. Parfait pour les plus grands romantiques !



Encore merci aux éditions Charleston !
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Le bruit des pages

Très jolie découverte.

On alterne entre Eva qui vient d'hériter d'une librairie ayant appartenu à un Russe, et un journal intime issu de l'imagination d'Eva et inspiré par un tableau.

Je me suis complètement laissé bercer par les mots et l'intrigue que j'ai trouvé riche, complexe et poétique.

Une très belle immersion dans la culture de la fascinante Russie que j'affectionne particulièrement (même s'il est mal vu de le dire en ce moment)
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Le bruit des pages

Chaque année, j’ai plaisir à découvrir le lauréat du Prix du Livre Romantique organisé par les éditions Charleston et Pocket. En tant que Lectrice Charleston 2019, j’ai pu découvrir celui-ci en avant première. Je vous livre aujourd’hui mon avis.



J’ai commencé ce roman les yeux fermés sans avoir lu le résumé. Je savais vaguement qu’il parlerait de la Russie mais c’est tout. Et c’est ainsi que j’ai fait la connaissance d’Eva. Elle vient d’hériter d’une librairie ayant autrefois appartenu à un Russe. En faisant du rangement, elle tombe sur un tableau représentant une jeune fille en train d’écrire, avec pour annotation « Kislovodsk, 1916 ». Ce tableau va l’inspirer et elle va commencer à rédiger le journal intime de cette jeune femme qu’elle va appeler Apollinariya.



Le récit va osciller entre l’histoire d’Eva et ce fameux journal issue de son imagination. Au départ, je ne savais pas du tout où l’auteure voulait m’amener. J’ai adoré me laisser porter par les mots et l’intrigue. Ce roman est une réelle immersion dans la culture russe (musique, littérature, peinture, Histoire…tout y est abordé). J’ai aimé cette approche qui nous change d’un roman historique classique. D’ailleurs pour moi, ce n’est pas un roman historique, c’est bien plus que cela. L’auteure aborde énormément de thèmes et nous livre une intrigue riche, complexe mais surtout poétique et philosophique. En fait pour moi ce livre comprend tous les codes du romantisme au sens littéral du terme. Il explore toutes les formes d’art afin d’exprimer les états d’âmes des personnages : les sentiments s’opposent à la raison dans un cadre bucolique parfois mélancolique. L’idée est belle et m’a charmée.



L’auteure joue avec nous et ne dévoile rien au hasard, si bien qu’on avance à l’aveugle au début sans savoir où ses mots vont nous mener. De la frénésie de l’écrivain à la frontière entre réalité et fiction, tout est parfaitement maitrisé pour que l’on entraperçoive à peine le dénouement. J’ai aimé être surprise même si j’ai fini par saisir où tout cela nous menait.



Bref, j’ai aimé l’intrigue, le cadre, les thèmes… carton plein pour ce roman ? Et bien non, car si je lui reconnais toutes ces qualités j’ai eu un peu de mal avec le style de l’auteure. J’ai trouvé le tout parfois un peu lourd et indigeste. J’ai eu l’impression qu’elle cherchait à nous impressionner avec énormément de références littéraires ou musicales… Elle a abusé du name-dropping et des mots complexes (j’ai quand même dû en chercher certains dans le dictionnaire !). Elle en fait trop et cela a fini par créer des petites longueurs. Si l’histoire d’Eva, Apollinariya et compagnie ne m’avait pas tant captivée, je crois que je me serai lassée.



Ce livre m’aura tout de même séduite par de nombreux aspects sans que ce soit le coup de cœur espéré. Si je dresse le bilan de cette lecture, je dirai tout de même qu’elle fut agréable !



L’histoire m’a embarquée mais la forme m’a parfois dérangée. Une chose est sûre, romantique ce livre l’est ! A découvrir pour vous forger votre propre opinion…




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Le bruit des pages

J’ai mis du temps à écrire ces quelques lignes histoire de « laisser refroidir » cette lecture pour en laisser émerger les côtés positifs.



J’ai beaucoup aimé l’idée de l’histoire dans l’histoire. J’ai trouvé ça très intelligent, très malin et vraiment bien amené car on aurait pu facilement s’y perdre.



J’ai aussi aimé certains passages très romanesques et romantiques. (Évidemment me direz vous puisqu’il a reçu le prix du livre romantique 2018!) Et pour le coup, j’ai pris plaisir à tourner les pages dans ces moments là.



J’ai apprécié aussi ce côté très mystérieux qui m’a fait continuer ma lecture même si à certains instants j’avoue avoir été tentée d’y renoncer.



En effet...j’ai trouvé beaucoup beaucoup de longueurs dans les (trop nombreuses) descriptions et références, tant littéraires que musicales ou artistiques.

J’ai trouvé que ça plombait vraiment l’histoire et qu’une petite dose aurait suffit car ça m’a rendu le contenu parfois indigeste.



Cependant on sent aussi le gros travail de recherche que ça a dû engendrer.



J’ai donc eu beaucoup de mal à arriver au bout de ce roman malgré ses grandes qualités...et j’ai été bien ennuyée car c’est gâché les belles idées qu’il contenait.



Quoiqu’il en soit si vous êtes un amoureux de la Russie révolutionnaire et un brin romantique, nul doute que vous pourrez y trouver votre compte.
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Le bruit des pages

Je découvre cette auteure avec ce livre, alors ca parle d'amour, de livres et d'une librairie, il m'en fallait pas plus pour être conquise.

Merci Livia grâce à vous j'ai voyagée en Russie et révisée mes classiques littéraires.

J'ai aimée le coté mystérieux de ce livre car on veut connaitre la suite et du coup on tournent et on tournent les pages jusqu'à la fin.

J'ai trouvée qu'il y avait parfois quelques longueurs mais cela ne m'a pas gênée du tout.

Si je dois dressé le bilan de cette lecture , je dirais qu'elle fut bien agréable, j'ai immédiatement été embarquée par l'historie d'Eva.

Un livre romantique et historique.

Mais à vous de vous faire votre propre opinion en lisant ce livre.


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Le bruit des pages

Le Bruit des pages est un roman dans lequel Eve hérite de la librairie d’un vieil ami, où elle emménage. Elle y découvre un mystérieux tableau et, saisie par l’inspiration, décide de se lancer dans la rédaction du journal intime de la jeune fille qu’il représente. De l’imagination à la réalité, il semblerait n’y avoir qu’un pas…



C’est la deuxième fois que je lis une œuvre ayant remporté le Prix du Livre Romantique (après La vallée des oranges, de Béatrice Courtot), et le moins que je puisse dire, c’est qu’en ce qui me concerne, ce n’est malheureusement pas une valeur sûre, étant donné que je n’ai accroché ni à l’un ni à l’autre.



En l’occurrence, j’ai trouvé que ce livre en faisait à la fois trop et pas assez. Trop de références, pour commencer. À tous les grands auteurs russes (et pas que), les compositeurs… Le tout généreusement assaisonné de bon nombre d’extraits et de citations qui alourdissent considérablement l’histoire à mon goût.



Pour la même raison, je n’ai pas adhéré au personnage de Sacha. Bien que ses discours soient intéressants et louables dans le fond, la forme m’a ennuyée. Trop de philosophie, de remarques sibyllines… De ce fait, autant dire que je n’ai pas été spécialement transportée par la romance non plus.



C’est d’ailleurs là où, en revanche, j’ai trouvé que l’auteur n’en faisait pas assez. L’intrigue, une fois les références mises de côté, est assez pauvre. On voit venir les (rares) rebondissements à l’avance, et dans l’éventualité où cela ne suffirait pas, la fin du livre nous est révélée par Raspoutine en personne…



Pour être honnête, j’ai été jusqu’à lire certaines pages en diagonale, parce que j’avais l’impression de ne pas avancer. La seule motivation que j’avais, c’était de découvrir la Révolution russe sous la plume de l’auteur, mais finalement, elle est bien plus évoquée que traitée à proprement parler (je sais, c’est une œuvre romantique, pas historique, mais la passionnée d’Histoire que je suis n’a pas pu s’empêcher de nourrir cet espoir).



Je recommande ce roman si vous souhaitez vous imprégner de la culture russe (je ne peux que louer celle de l’auteur à ce sujet), mais pour le reste, il ne m’aura hélas pas convaincue. Le scénario ne m’a pas captivée, et je ne me suis pas non plus attachée aux personnages. Ils plairont mieux à d’autres, je suppose.
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Le bruit des pages

/07/2019 à 09h04



Éva hérite d'une librairie dans le quartier de la Butte aux Cailles. Les exigences du vieux propriétaire avec lequel elle s'était liée d'amitié ? Que la librairie ne soit jamais vendue et qu'Éva y conserve un tableau représentant une jeune femme, penchée sur un carnet, aux pieds d'un acacia majestueux. Bientôt, elle se prend à imaginer la vie de la femme du tableau, Apollinariya Ivanovna Lubiova, une jeune aristocrate russe, vibrante de rêves et d'idéaux au coeur de l'été 1916.



Mais tandis que les mois passent, fiction et réalité semblent se confondre… Et si la librairie renfermait des mystères insoupçonnés ? Le voyage d'Éva à Saint-Pétersbourg pourrait-il l'aider à comprendre le lien étrange qui l'unit à Apollinariya ?

Merci à son auteur pour ce livre, truffé de références littéraires, artistiques, musicales et poétiques. Ce roman donne la place principales à 2 personnages féminins que sont Eva et Apollonariya, dit Polina. Eva est une jeune femme idéaliste, passionnée, pleine d'empathie mais qui vit dans son monde fait de livres, d'écriture. L'écriture de son livre lui permet de se libérer, de se retrouver et de trouver l'amour...

Il oscille en permanence entre passé et présent, et ce que j'ai beaucoup aimé c'est le fait que ce roman soit écrit comme un puzzle narratif dont les pièces s'emboitent progressivement jusqu'à un dénouement qui n'apparait que dans les dernières pages. L'auteure sème par ci, par là des indices mais juste ce qu'il faut pour nous maintenir en haleine et nous pousser à tourner encore et encore les pages.

Et l'ensemble est superbement écrit, mais il y a un petit mais tout de mème. J'ai trouvé parfois quelques longueurs qui ont un peu (mais juste un peu!) entravé mon plaisir.. mais sur 10, il vaut quand même 9.



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Le bruit des pages

Le bruit des pages est le premier roman de Livia Meinzolt, couronné du prix du livre romantique Charleston 2019. Un récit à double temporalité, avec des secrets et une immersion au cœur de la révolution russe, voilà autant de bonnes raisons pour moi de l’ajouter à ma pal et de le lire.



Et si sur le papier il avait tout pour me plaire, la réalité a été tout autre et je sors de cette lecture très déçue. J’en attendais certainement trop et c’est donc mon premier flop de l’année que je vous présente ici.



Livia Meinzolt s’essaie à un exercice périlleux : un récit à double temporalité. Hélas, n’est pas Kate Morton qui veut, et l’autrice n’a, pour moi, pas bien géré cet aspect.



Les deux histoires se ressemblent trop et surtout, et les passages de l’une à l’autre temporalité sont maladroits et bien trop vus et revus. Raconter l’histoire au passé par le biais d’un journal, franchement c’est loin d’être original !



Le récit au présent est trop long, assez niais et porté par une héroïne que j’ai trouvé agaçante au possible. Il ne se passe quasiment rien et je me suis vite ennuyée.



Heureusement, j’ai beaucoup aimé le récit au passé, très bien écrit et truffé de références littéraires et musicales russes mais historiquement parlant, pas fouillé du tout, cela aurait pu se passer à un autre moment qu’on n’aurait pas vu la différence.



L’histoire d’amour passionnée mais interdite entre Polina et Sasha, une aristocrate et un révolutionnaire russe, n’est pas nouvelle mais leurs personnalités exaltées, le romantisme et la passion qui les anime, m’ont séduite.



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La bibliothèque du manoir

Il y a quelques temps, j'ai participé à la campagne Ulule des éditions Twinkle. Elles proposaient un recueil de 10 contes particuliers et inédits pour un automne victorien, écrits par 12 auteurs français que je n'avais encore jamais lus. J'avais entendu parlé de certains d'entre eux mais d'autres étaient de parfaits inconnus. Une belle occasion de découvrir de nouvelles plumes.



La bibliothèque du manoir est un vrai petit bijou. L'ouvrage est extrêmement soigné : couverture rigide aspect velours, couleurs automnales et dorures, lien conducteur entre chaque nouvelle, illustrations et graphismes travaillés avec soin. Autant dire que l'on pousse la porte du manoir avec plaisir !



Je ne donnerai pas mon avis sur chaque conte en particulier, mais plutôt sur l'ouvrage global. Au-delà de son écrin chatoyant, une fois la porte du manoir ouverte, le lecteur prend un plaisir manifeste à découvrir les différentes histoires, les différentes plumes. J'ai apprécié chacune d'entre elle, plongée dans l'ambiance dès le préambule, qui comme de cette manière : "Quelque part à la lisière des rêves les plus étranges et des fantasmagories de l'esprit, il existe un manoir oublié de toutes et de tous, bâti dans le plus grand secret derrière une forêt des ombres. Auréolé de brume et de mystère, ce manoir a choisi l'atmosphère particulière de l'automne pour vous ouvrir ses portes...".



La bibliothèque du manoir est une expérience de lecture qui nous entraîne dans des univers différents, mais toujours à la même époque. Si le format "nouvelle" n'est pas mon préféré, j'ai aimé naviguer d'une histoire à l'autre, comme l'invitée, confortablement installée dans la bibliothèque et à l'écoute que j'étais. Outre l'époque, ces récits ont autre chose en commun : un univers fantastique et la capacité de surprendre le lecteur avec une conclusion souvent inattendue.



Le temps de quelques pages, ces auteurs, connus ou inconnus, ont su me faire rêver et voyager. J'ai savouré leurs mots, tantôt poétiques, tantôt tranchants; et j'ai salué leur imagination débordante.



Si je devais n'en retenir qu'un seul, je pense que ce serait Un Songe d'Automne de Livia Meinzolt, car l'ambiance de son manoir endormi m'a vraiment séduite.
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Le refrain de l'aube

Cette histoire, c’est l’histoire de deux femmes qui se ressemblent beaucoup. Deux femmes qui ne cherchent que la liberté, vivre pleinement, profitez de tout ce que la vie vous offre. Parfois (même souvent) à la limite du raisonnable. Elles se mettent parfois en danger, que ce soit la mère ou la fille, même s’il y a 20 ans entre les deux histoires.



J’ai beaucoup plus accroché avec le personnage de Riley qu’avec celui de sa mère, sans vraiment savoir pourquoi. Je l’ai peut-être trouvé un peu plus raisonnable.



J’ai également préféré parcourir l’Irlande que l’Inde, pourtant l’Inde est un pays qui me fait rêver depuis de nombreuses années. Mais ici, j’ai été embarqué dans l’ambiance irlandaise, la bienveillance des gens, l’ambiance des pubs, la musique folk, j’ai tellement aimé ces passages. Et Riley qui va partir dans la quête de sa vie, qui va marcher dans les pas de sa mère, elle qui ne voulait pas d’attache.



Les deux héroïnes ont le même caractère, ce sont des passionnées, de musique, de gastronomie, de la vie tout simplement. Elles en profitent à fond, ont toujours des projets dans la tête et ne tiennent pas en place. Mais derrière tout ça, elles ont toutes les deux le cœur meurtri, Marianne par le décès de sa mère et Riley par l’absence de ce père qu’elle n’a jamais connu.



Il y a aussi la présence de Nobody et Rory, qui secondent nos héroïnes, deux hommes, qui sont très attachants, deux hommes qui nous font rêver d’amour.



Ce livre, c’est tout d’abord un voyage, l’auteure nous décrit les paysages, les senteurs, les aliments, les habitants, surtout pour les chapitres en Inde. Si vous aimez voyager à travers les histoires, ce livre est clairement fait pour vous, nous avons vraiment l’impression d’y être. J’ai aussi découvert que l’Inde dans ces années-là était le lieu de rendez-vous des hippies, je n’en avais jamais entendu parler.



Mais cette histoire, c’est essentiellement une quête, celle de Riley, quand elle découvre une photo plus ou moins récente de son père, par hasard, dans un bar en Irlande. Sa vie bascule, et s’il était encore en vie ? Elle va se démener pour en savoir plus, pour le retrouver s’il est encore en vie. Elle, qui pensait ne jamais le connaître, remet tout en question. Dans cette quête, elle va s’ouvrir aux autres, vaincre sa peur de faire de la musique en public, elle va s’épanouir et en quelque sorte se trouver elle-même.



La seule petite chose que je reproche à ce livre, ce sont les longueurs, surtout sur les passages de Marianne, où j’ai trouvé un peu trop de descriptions, j’ai eu plus de mal à accrocher. Sinon, le coup de cœur aurait été là. Un moment du livre m’a bouleversé et m’a fait pleurer, de l’émotion pure, intense, belle, mon cœur n’a pas résisté…



Un livre qui incite aux voyages, qui prônent la liberté, l’amour, mais surtout la vie. La musique est également au cœur de cette histoire.



Laissez vous embarquer entre l’Inde et l’Irlande avec ces deux femmes fortes et libres qui sauront vous toucher.




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Le refrain de l'aube

Certains voyages changent votre vie pour toujours. En ce mois d’août 2019, Riley, 18 ans est en vacances avec sa meilleure amie Astrid. Les deux jeunes femmes ont bien l’intention de profiter de leur court séjour. Alors qu’elles prennent une bière dans un pub, une photo attire l’attention de Riley. L’homme qui est dessus, elle le reconnaît tout de suite. Cet homme, c’est son père. Un père qui est mort depuis sa naissance. Enfin d’après sa mère…



C’est le récit de Riley, Marianne et Nobody que nous raconte Livia Menzholt. Un homme et une femme qui se sont rencontrés vingt ans plus tôt à Goa, sur fond de musique et de LSD. Un couple vite devenu passionnel mais qu’une tragédie aura séparé. Un couple qui a eu une jeune fille qui elle va tenter de découvrir qui est celui qui se fait appeler Nobody.



Quel beau récit! J’ai été happée par cette merveilleuse histoire d’amour. Livia a su me transporter en Inde et en Irlande, aussi bien dans les années 90 qu’en 2019. L’adage « telle mère, telle fille » correspond bien à Marianne et Riley. Toutes deux sont libres, hors des conventions. Et pourtant, derrière leur armure de femmes fortes et indépendantes se cache une fêlure, partagée par celui qui les unit.



« Mon nom est Personne » dit-il à ceux qu’il rencontre. Une fantaisie de sa part? Pas vraiment. Car ce Nobody charismatique et envoûtant cache lui aussi une histoire bien triste.



Je conseille ?



Il serait dommage de passer à côté d’une si belle découverte. Cette lecture aura été dépaysante. J’ai pu voyager par procuration. Livia Meinzolt a su me transporter, me déconnecter. Raconter ce qu’est l’Amour, le vrai. L’amour charnel, passionnel, maternel, cet amour qui prend différentes formes mais qui est puissant, vibrant. Celui pour lequel on pourrait faire n’importe quoi.



Cette histoire est belle, complexe. Aussi solaire que lunaire. Livia Meinzoljt a parfaitement su doser la fantaisie et le sérieux, la tragédie et le bonheur, le mystère et l’exubérance pour nous livrer un récit parfaitement équilibré.
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Le refrain de l'aube

J’ai découvert et rencontré l’autrice lorsque j’étais Lectrice Charleston en 2019 à l’occasion de la sortie de son premier roman, prix du livre romantique (Le bruit des pages). A l’époque je n’avais pas été pleinement séduite par sa plume mais j’avais envie de retenter l’expérience avec cette nouvelle parution. J’ai bien aimé, ce roman a de belles qualités mais aussi des défauts. Explications.



La plume de Livia Meinzolt est singulière, très descriptive, très visuelle et immersive. Son style est assez étonnant et peut sembler disparate, les descriptions sont dans un français assez littéraire et soutenu, les dialogues dans un français plus familier. Mais c’est finalement une grande harmonie qui se dégage, un réel charme. Ici on est plus dans la contemplation que dans l’action. Les personnages ne parlent pas pour ne rien dire et vont droit au but dans leurs échanges. Les descriptions prennent le pas sur les actes et j’ai malheureusement trouvé que le rythme en patissait : il y a des longueurs.



C’est clairement un roman d’ambiance où l’atmosphère est particulière, fascinante. J’ai découvert une Inde libérée, une Inde hippie, une Inde rêveuse avec Marianne à Goa. J’ai découvert une Irlande rock, conviviale et musicale avec Riley. Ce roman est une invitation au voyage, à l’évasion et au dépaysement. J’ai aimé naviguer entre ces deux ambiances, entre ces deux périodes. Pourtant les personnages sont à l’antipode de moi, il m’a été très difficile de m’identifier, de m’attacher. J’ai gardé une certaine distance avec eux, une certaine retenue. Marianne et Riley ont une soif de liberté et une rage de vivre qui bousculent les codes et brisent tous les tabous. Sexe, drogues, alcool… elles n’ont que peu de limites. Ce sont des femmes modernes et libérées qui prônent des valeurs d’indépendance et d’émancipation que j’affectionne en général mais je n’ai pas accroché avec leurs comportements trop borderlines. Elles sont bien trop audacieuses et anticonformistes pour moi, certainement trop sage.



Malgré ces points négatifs, j’ai été emportée par la quête de Riley sur le chemin de ses origines. Le suspense n’est peut être pas haletant mais l’intrigue reste prenante et belle, une certaine poésie s’en échappe grâce à la musique omniprésente. Il m’a manqué une certaine culture pour saisir toutes les références mais il ne tient qu’à moi d’y remédier.



Les émotions quant à elle ont tardé à se manifester mais l’envolée lyrique du dénouement rattrape cette petite lacune.



Ce roman est une expérience sensorielle à part entière, mais c’est surtout une histoire de rencontres. C’est une ode à la liberté, une ode à la vie, une ode à l’amour, une ode à la diversité.



Une belle invitation au voyage !
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Le bruit des pages

Un roman magnifique et puissant qui prend au cœur et fait voyager à travers les mots dans le temps et la Russie.



« Eva emménage dans la librairie que son vieil ami lui a léguée. Elle tombe amoureuse du lieu et du mystérieux tableau qui ne doit jamais quitter l’endroit. Prise d’inspiration, Eva commence à rédiger le journal intime de la jeune fille représentée. »



A déguster et à savourer assis-e sous un acacia en fleurs.
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Le bruit des pages

fait de ta vie un rêve et d'un rêve une réalité

voici l'esprit du roman en quelque mot



les 260 premières pages sont très plaisantes à lire puis la suite devient plus pénible à lire : trop de référence littéraire qui alourdissent la lecture



C'est bien dommage

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QUEL ROMANCIER A ECRIT CES PHRASES: « Nous disons bien que l’heure de la mort est incertaine, mais quand nous disons cela, nous nous représentons cette heure comme située dans un espace vague et lointain, nous ne pensons pas qu’elle ait un rapport quelconque avec la journée déjà commencée et puisse signifier que la mort — ou sa première prise de possession partielle de nous, après laquelle elle ne nous lâchera plus — pourra se produire dans cet après-midi même, si peu incertain, cet après-midi où l’emploi de toutes les heures est réglé d’avance » ?

Marcel Proust
Virginie Despentes
Guy de Maupassant
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