AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Liz Fenton (29)


C'est ce que les gens ne saisissent pas dans l'aspect définitif du mariage : on évolue et si l'autre personne ne suit pas , cela peut facilement tourner au vinaigre .
Commenter  J’apprécie          132
C'est intéressant de voir combien les gens réagissent différemment aux mauvaises nouvelles. Certains pleurent, certains sont quasiment en état de choc, d'autres rient. Le mécanisme par lequel notre esprit et notre corps nous protègent de la douleur m'a toujours paru fascinant.
Commenter  J’apprécie          80
Il y a une règle tacite qui veut que les meilleurs amis prennent mutuellement soin d'eux, sans que les conjoints ne bronchent.
Commenter  J’apprécie          61
Ne serait-ce pas merveilleux si nous pouvions nous débarrasser des sentiments et souvenirs douloureux aussi facilement que nous envoyons un cliché raté dans la poubelle de notre ordinateur ?
Commenter  J’apprécie          40
Il y a une fraction de seconde au réveil durant laquelle nos paupières s'ouvrent lentement, où notre esprit est encore vide et notre coeur léger. A cet instant où l'on est parfaitement ignorant de la douleur qui nous habite, les rêves qui ont dansé dans notre tête durant la nuit paraissent encore possibles.
Commenter  J’apprécie          40
Si je suis sûre d'une chose, c'est que la vie des gens n'est pas toujours aussi parfaite que les photos retouchées ou les statuts mûrement pensés de leur profil Facebook.
Commenter  J’apprécie          30
Parce que j'observe les gens comme Callie. Et je ne parle pas seulement de ses photos de mariage, mais de l'ensemble. Ses enfants modèles, ses vacances exotiques... As-tu vu le safari qu'elle a fait ? Elle a embrassé une girafe ! J'aimerais savoir pourquoi certaines personnes ont une vie formidable, alors que d'autres, fais-je en me donnant une tape sur la poitrine, se retrouvent dans leur suite nuptiale avec une robe qu'elles ne porteront jamais, le jour de leur mariage qui n'aura jamais lieu !
Commenter  J’apprécie          30
Je m’étais exécutée, souhaitant éperdument atténuer la douleur cuisante qui ravageait ma poitrine. Liam m’avait prise dans ses bras quand j’avais éclaté en sanglots. Il n’avait cessé de me murmurer « Je suis vraiment désolé », comme si c’était lui le fautif. Puis, il m’avait accompagnée jusqu’à ma chambre, comme si j’étais une enfant, et avait veillé sur moi lorsque je m’étais effondrée sur le lit. J’avais lourdement enfoncé mon visage dans l’oreiller jusqu’à ce que l’obscurité vienne à bout de moi.

— Est-ce que Max est parti ?

Julia acquiesce d’un signe de tête et essuie une larme.

— Ça va ?… Excuse-moi, ne me réponds pas. C’est vraiment une question idiote. (Elle secoue la tête.) Tu sais que je ne suis pas douée pour ce genre de choses. Pour trouver les mots justes.

— Où est Ben ?

— Avec les enfants, pourquoi ?

— Je ne sais pas. Peut-être pour qu’une personne au moins soit avec son mari. (Ce mot m’étrangle.) Puisque, moi, je n’en ai pas.

— Je veux être à tes côtés.

Je remarque que ma robe de mariée est suspendue à la porte de l’armoire, mes escarpins en satin soigneusement rangés en dessous. Dire que cette tenue que je rêvais de porter depuis un an finira sur un site internet pour futures mariées en quête de bonnes affaires…

— Et maintenant ?, dis-je. (Julia me serre la main et je sens le diamant contre ma paume.) Par où commencer ?

Je retourne la bague. Dois-je la retirer ? La lui renvoyer ? La mettre en gage ?

— On va te ramener chez toi.

— Je ne sais même pas où c’est chez moi. Est-ce qu’il va déménager ? Ou bien moi ?
Commenter  J’apprécie          20
— Oh ! là, là ! Katie. Je ne sais pas quoi dire…

— Ne m’appelle pas comme ça, lui fais-je les dents serrées, prise de tournis rien qu’en entendant ce surnom qu’il a l’habitude de me donner.

— Je ne voulais pas attendre aussi longtemps.

— C’est la veille de notre mariage, Max. Merde ! Tu as eu plus de trois cents jours pour me dire que tu ne voulais pas te marier. Et tu choisis de me l’annoncer maintenant ?

Il se frotte la nuque.

— Je sais… Je n’arrêtais pas de me dire que c’était peut-être simplement de la nervosité, comme si j’avais…

La colère enfle dans ma poitrine lorsque je me remémore les paroles de Liam, qui croyait que c’était moi qui étais nerveuse.

— La trouille ? Les pétoches ?, lui dis-je, la voix nouée, tout en chassant un serveur qui s’approche avec un plateau de gambas, signe qu’il est à présent dix-neuf heures.

Dans moins de dix-sept heures, je suis censée m’avancer vers Max, vêtue d’une robe bustier blanc cassé ornée d’un nœud gris autour de la taille. Julia et moi avions trouvé cette robe dans la première boutique de ma liste. Je me sens mal quand je repense à notre réaction lorsque nous avions aperçu, à côté de la caisse, le panonceau « Ni repris ni échangé ».

— Qui peut bien rapporter une robe de mariée ?, avais-je raillé.

La vendeuse était restée muette, tout en me regardant d’un air entendu. Peut-être m’étais-je porté malheur…

Max fixe ses mocassins noirs impeccablement cirés.

— Tu as tout à fait le droit d’être furieuse. De me détester même. Je veux que tu saches que cela n’a pas été une décision facile. J’en étais malade…

— Donc ta décision est prise ? C’est terminé ?, l’interromps-je, en ayant l’impression de regarder une comédie romantique, car cela n’arrive jamais dans la vraie vie, n’est-ce pas ? Je n’ai même pas mon mot à dire?
Commenter  J’apprécie          20
— Je suis désolé, Kate, s’excuse Max, qui évite de croiser mon regard.

— Désolé pour quoi ? Que se passe-t-il ?

Je me sens chancelante, comme si j’étais dans le manège des tasses à Disneyland, ne cessant de tournoyer tandis que le monde autour de moi me paraît immobile.

— Si c’est à propos de la montre, ce n’est pas grave si tu ne l’aimes pas, lui dis-je, tentant désespérément d’attribuer une raison à cette mine défaite que je ne lui connais pas.

— Oh ! là, là ! Je pensais pouvoir y arriver. Je suis désolé, répète-t-il, le visage pâle.

Une petite goutte de sueur perle sur son front. Alors qu’il lève la main pour l’essuyer, la situation me frappe de plein fouet. Instinctivement, je passe le doigt sur ma bague de fiançailles. Non, ce n’est pas possible.

— Kate ? (Les yeux de Max sont humides.) Est-ce que tu comprends ce que j’essaie de te dire ? Je ne peux pas le faire. Je m’étais convaincu qu’en te voyant ce soir, je serais rassuré. Que mes doutes disparaîtraient. Mais ce n’est pas le cas. Pardonne-moi.

Des doutes ?

— Hé, les tourtereaux, nous interrompt Stella, sa voix chantante tranchant l’air tel un couteau. En tant que wedding planner, je pense parler au nom de tous en vous disant que vous aurez la vie entière pour être tous les deux. Il est temps de rejoindre la fête et d’aller saluer vos invités ! (Elle nous tend à chacun une flûte de champagne et nous fait signe de nous approcher.) Bon, poursuit-elle à voix basse, Tante Kris demande un gin tonic, mais nous n’avons que de la vodka. Faisons-nous une exception ou dois-je lui dire non ?

— On fait une exception, lui réponds-je au moment même où Max déclare :

— Dites-lui non.

Stella nous dévisage en fronçant les sourcils et finit par percevoir la tension entre nous.

— Je vais me débrouiller, marmonne-t-elle avant de repartir vers le bar.
Commenter  J’apprécie          20
« Dans moins de vingt-quatre heures, j’aurai la bague au doigt.

Quelque chose d’emprunté, quelque chose de bleu ? Ok.

Quelque chose de vieux, quelque chose de neuf ? Ok.

L’amour de ma vie ? Cent fois ok ! #ToutVaBien »

Je mets à jour mon statut Facebook, repose mon téléphone portable et tente de savourer la première minute seule que j’ai depuis ce matin. Du balcon de la suite nuptiale, je fixe les vagues qui s’écrasent sur le rivage hawaïen de Wailea. Je lisse le tissu impitoyable de ma robe fourreau noire, enfilée quelques minutes plus tôt avec toutes les peines du monde. Stella, ma wedding planner, une rougeur permanente sur ses joues rondes et un regard d’acier, m’avait imperturbablement crié : « Rentrez le ventre ! », avant de tirer d’un coup sec sur la fermeture Éclair qui refusait de glisser jusqu’à ma nuque.

Gênée, je l’avais aussitôt congédiée en lui confiant plusieurs tâches : mettre deux gerberas orange et un blanc dans chaque vase, s’assurer que les brochettes de crevettes au gingembre et les makis de thon épicés seraient bien servis à dix-neuf heures précises. Je lui avais également demandé de vérifier que mon père et ma mère, divorcés depuis presque vingt ans, ne soient pas seulement placés à des tables différentes, mais de part et d’autre de la salle – la colère sourde que ma mère éprouvait à l’égard de mon père depuis qu’il l’avait quittée explosant encore aussi facilement qu’une plaie que l’on gratterait et qui se mettrait à saigner.
Commenter  J’apprécie          20
S'il ne veut pas de toi telle que tu es , en vaut-il réellement la peine ?
Commenter  J’apprécie          20
Personne n'est jamais tout à fait prêt pour quoi que ce soit. On fait seulement semblant pour que cela sonne juste, et cela finit par le devenir.
Commenter  J’apprécie          20
Parfois, tu dois renoncer un peu à ton propre bonheur pour celui de l'autre. C'est cela l'amour.
Commenter  J’apprécie          20
Quel gain de temps si nos cheveux se coiffaient tout seuls comme par magie. Serait-ce possible ? #EnvieDeCheveuxMagiques.
Commenter  J’apprécie          20
C'est une des composantes qui cimentent notre amitié: nous nous rappelons toujours l'une à l'autre la nécessité de rire de soi-même.
Commenter  J’apprécie          10
« Qui a dit que c’était impossible de boire sept cocktails pendant un vol de cinq heures ? #DansLeCirageÀTrenteMillePieds »

Je tourne la clé et pousse la porte de mon appartement. Je la regarde s’ouvrir et s’immobiliser contre le mur. L’entrée est en tout point identique à celle que nous avions quittée, avec le coupe-vent bleu marine de Max accroché à une patère, juste à côté de ma veste à capuche noire. Nous les avions enfilés pour nous rendre chez le caviste, la veille de notre départ pour Hawaï, histoire de fêter l’événement avec une bonne bouteille de vin rouge. Pourquoi n’avait-il pas exprimé ses doutes à ce moment-là, quand nous étions assis l’un en face de l’autre, sur le canapé, à déguster notre pinot noir, tout en pariant sur l’invité qui se ridiculiserait le plus au cours de la réception ?

Lorsque je franchis le seuil, mon cœur se contracte. Ce retour à la maison est on ne peut plus à l’opposé de celui que j’avais imaginé. Max m’aurait théâtralement prise dans ses bras pour passer la porte ; j’aurais gloussé quand il aurait enfoui son nez dans mon cou, puis il m’aurait embrassée juste en dessous de l’oreille, faisant danser des papillons dans mon ventre. Au lieu de cela, je laisse tomber ma valise, qui heurte lourdement le parquet massif, le bruit sourd résonnant à travers la maison déserte et soulignant le vide en moi. J’inspire profondément, puis expire lentement, me rappelant ce que Julia m’a conseillé dans l’avion : « Chaque chose en son temps. » Je me retourne au bruit de ses pas derrière moi. Elle porte une valise dans chaque main et un fourre-tout sur chaque épaule, ce qui lui donne l’air d’un Sherpa. J’ai fondu en larmes à l’arrivée de mes bagages sur le tapis roulant, à l’aéroport de Los Angeles ; elle a alors insisté pour tout porter, me laissant uniquement la charge d’un petit bagage à main.

— Je ne suis pas allée très loin, lui dis-je en tendant le bras afin d’attraper le cabas en paille qui glisse sur son bras.

J’avais emporté ce cabas afin de le remplir de magazines et de livres que j’aurais feuilletés près de la piscine, sous la tonnelle privée que j’avais réservée pour notre lune de miel, sur l’île de Lanai.

— Tu es à l’intérieur. C’est déjà ça.

Les lèvres de Julia esquissent un léger sourire et elle dépose le reste de mes bagages à ses pieds. Je hoche la tête et mon regard se pose sur l’inscription de l’étiquette rose accrochée à l’une de mes valises : « Mariée ».
Commenter  J’apprécie          10
Je suis navré. Je déteste ce que je te fais subir, encore plus dans ces circonstances, mais il fallait que je le fasse. (Il serre une dernière fois ma main avant de la lâcher et de reculer de quelques pas, comme s’il commençait déjà à prendre ses distances.) Je sais que tu ne le vois pas ainsi, mais c’est dans notre intérêt à tous les deux. Nous ne devions pas nous marier.
Commenter  J’apprécie          10
Je fronce les sourcils. Max n’est jamais en retard. Jamais. Je repense au matin où nous avions pris l’avion pour Maui. À six heures, il était déjà parti courir ses dix kilomètres quotidiens, son unique valise noire et sa housse à vêtements posées devant la porte d’entrée bien des heures avant notre départ, puisqu’il avait très méticuleusement préparé ses affaires la veille. Pendant ce temps, j’étais dans notre chambre à peser de tout mon corps – qui manquait sérieusement de caféine – sur ma troisième valise. Je voulais désespérément y loger un dernier paréo et une dernière paire d’espadrilles, « au cas où ».

Où peut-il bien être ?

— Je suis sûre qu’il sera là d’un instant à l’autre, me réconforte ma mère, qui semble lire dans mes pensées. C’est de Max qu’il est question, pas de ton père, ajoute-t-elle, avec une pointe de sarcasme.
Commenter  J’apprécie          10
Je suis son regard mélancolique vers mon père et ma belle-mère, blottis l’un contre l’autre dans un coin de la salle, comme si c’étaient eux qui devaient se passer la bague au doigt le lendemain. Lorsque mon père avait annoncé son intention d’épouser Leslie, âgée seulement de douze ans de plus que moi, ma mère avait déclaré sur un ton sarcastique que « cette gamine » et lui ne tiendraient pas six mois. Seulement, près de vingt ans plus tard, ils sont toujours aussi fous l’un de l’autre et je suis incapable d’avouer à ma mère que j’ai fini par apprendre à apprécier sincèrement Leslie. Elle a des yeux bleus pleins de bonté qui s’animent dès qu’elle parle de mon père et elle m’accueille à chacune de mes visites par une accolade chaleureuse que je ressens encore longtemps après son étreinte. C’est comme si sa personnalité rayonnante traversait sa peau pour irradier la mienne.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Liz Fenton (162)Voir plus

Quiz Voir plus

On entend les noms d'écrivaines et d'écrivains

Elle correspondit sans discontinuer avec Madame Bovary à partir de 1863.

George
Louise
Mathilde
Pauline

12 questions
103 lecteurs ont répondu
Thèmes : Écrivains français , 19ème siècle , 20ème siècle , 21ème siècleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}