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Critiques de Loïc Hecht (7)
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Le syndrome de Palo Alto

Quelques bonnes idées et surtout un grand travail marketing via les réseaux sociaux pour promouvoir un roman sans grand intérêt.



J𠆚i malheureusement été moi-même victime des influencers - ici bookstagrameuses - chargés de la promotion d’un livre qui n𠆚 de beau que son packaging. Livre made in Palo Alto, sans saveur.
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Le syndrome de Palo Alto

C'est un roman qui commence bien. Style efficace, énergique. On suit en parallèle 3 personnages : Luz, la superbe Colombienne obligée de montrer ses charmes via sa webcam pour survivre ; Marc, le Français un peu neuneu (qui a monté une start-up et qui s'en est fait éjecté contre un chèque de 14 millions de dollars) et un journaliste américain qui ne vit que pour le buzz que peuvent déclencher ses articles.



Ah j'oubliais. Il y a un quatrième personnage. Peut-être le plus important : San Francisco. La ville californienne a changé de visage en quarante ans avec l'arrivée et l'installation dans sa région des méga-entreprises du numérique.



Je disais donc que le roman commence très bien. La peinture du San Francisco d'aujourd'hui semble très juste, très pertinente. Elle explique pourquoi cette ville est devenu inaccessible au commun des mortels. Une ville de faux-semblants. Une ville du business 2.0. Une ville du fric numérique.



OK. Très bien. Malheureusement dans la deuxième partie du roman, le côté polar disparaît petit à petit au profit d'une réflexion pseudo-philosophique de l'auteur. Ça devient très long. Trop long. Le style devient lourd. Il doit y avoir un enseignement à retenir de cette lecture mais je n'ai pas su le trouver.



Ce roman, cette histoire avaient un réel potentiel. Dommage que l'éditeur - Léo Scheer - n'ait pas su mieux accompagner Loïc Hecht dont c'est la première œuvre.
Lien : https://twitter.com/SWANNBLUE
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Le syndrome de Palo Alto

jolie style d'écriture dynamique mais thème un peu barbant
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Le syndrome de Palo Alto

Entrons dans un monde où le virtuel règne en maître, où l'argent est roi et le besoin de reconnaissance le high level du désir humain.

Donc malgré les racontars tout n'est pas formidable dans la Silicon Valley et les légendes ont la vie dure. La réussite est un passage obligé pour qui veut se faire une place au soleil mais avant d'y arriver bien des embuches seront semées sur notre passage, il est même possible que le diable vous demande bien plus que de la persévérance.

Bienvenue dans la réalité! A Palo Alto, Marc, un français, est viré de sa start-up, des associés peu scrupuleux lui ont intimé l'ordre de déguerpir alors il est fort louable de penser à se venger. Mais pendant ses moments de répit, Marc visionne les show sexy et tarifiés de Luz sur le net. Cette jeune colombienne finira par convaincre Marc de l'aider à éliminer un concurrent. Il va s'inspirer d'un groupe d'activistes anti-technologie et anticapitaliste pour mettre au point une vengeance contre ses anciens associés.



Ces deux êtres un peu paumés sont le point central du roman avec cette ville 2.0 qu'est devenu San Francisco. La première partie du roman est intéressante dans ce qu'elle décrit comme une atmosphère malsaine ce qui flotte au-dessus de la ville, la deuxième partie est plus difficile à suivre car il y a beaucoup de réflexions de la part des personnages et beaucoup moins d'actions. Du coup les 400 pages loin de m'avoir ravie ont fait disparaître ma curiosité et cette envie de découvrir le devenir des personnages.

Le récit est devenu bien trop long et lourd, il aurait fallu réduire certain passage non essentiel pour garder la dynamique du début.



Il en ressort une leçon de morale essentielle en ces temps d'hyper activité technologique: éloignons nous un peu de ce monde virtuel et concentrons nous sur ce qui nous entoure, il y a bien plus à découvrir.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Le syndrome de Palo Alto

Une écriture piquante pour un thème plus que d'actualité !

C'est noir, intelligent, criant de vérité et terriblement bien écrit.



"Le syndrome de Palo Alto" de Loic Hecht n'est pas un roman qui fait rêver... C'est un peu vulgaire dans les mots, cru dans le style. Ça dépeint, sans fard, un pan de notre société : les réseaux sociaux, la Start-Up Nation, les excès de la course aux cliques et de l’Ode à l'Ego.
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Le syndrome de Palo Alto

Un style franc et direct, en parfaite ligne avec le monde des start-ups et de la tech en Californie qui est décrit dans le roman. Mais comme ce monde est sec, abrupt et sans pitié, la lecture l'est aussi. Et je n'ai ressenti ni plaisir ni envoûtement dans un roman francophone qui aurait pu être une traduction de l'Américain. Bref, pas mauvais mais pas mon goût.
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Le syndrome de Palo Alto

La Silicon Valley est le lieu de tous les mythes. Ceux de la fortune, de la réussite et des innovations technologiques. Dans les coulisses, la réalité est tout autre et se révèle la pire des chiennes. A Palo Alto, au Sud de San Francisco, siège social de nombreux géants du Web, Marc est viré de la start-up dont il est le créateur, poussé vers la sortie par ses associés. Bien entendu, il rumine des idées de vengeance. Ses rares instants de répit, il les consacre à des discussions tarifiées avec Luz, une jeune colombienne qui gagne sa vie en proposant des shows sexy sur la toile. Peu à peu, elle l’entraîne dans sa haine contre un concurrent qui sévit sur les réseaux sociaux. Un combat qui donne progressivement l’idée à Marc de s’inspirer de Virus, un groupuscule d’activistes anti-tech et anticapitaliste pour s’attaquer à ses anciens collègues. Loïc Hecht s’est immergé de longues semaines dans le monde de cette industrie et a enquêté sur le terrain auprès de plusieurs employés pour livrer un récit choral impitoyable qui met à mal les rouages du système. Face à une structure libérale impitoyable, il interroge le lecteur sur les limites à poser et raconte de quelle manière chacun est assujetti à une servitude de plus en plus imposée par la société moderne. Terrifiant !
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