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Critiques de Lois Lowry (873)
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La longue quête de Nathalie

Je l'avais lu quand j'étais au collège. Par hasard, je l'ai eu à nouveau entre les mains. L'histoire est un peu datée, mais on s'y laisse prendre, l'écriture de Lois Lowry est toujours aussi attachante.

Nathalie vit dans un famille heureuse et aisée. A la fin du lycée, elle cherche à retrouver celle qui l'a mise au monde, et à comprendre les raisons qui l'ont poussée à faire adopter son enfant. Cette recherche la conduira à mieux se connaître elle-même ; elle finira par rencontrer sa mère naturelle, ce qui l'apaisera et lui permettra de revenir chez elle plus sereinement.
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L'Élue

C'est un très bon roman jeunesse! On s'attache très vite à l'héroïne, être sensible au milieu d'un monde violent et archaïque. Ses talents de brodeuse lui sauvent la vie, mais ils lui permettront également de découvrir les secrets de ceux qui règnent sur la petite communauté où elle vit. On est transportés ailleurs avec ce merveilleux roman de Loïs Lowry! Incontournable!!
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Le Passeur

J'ai beaucoup aimé ce livre, quand j'ai lu les premières pages, j'ai eu l'impression de me retrouver dans une secte où les habitants de cette communauté avaient eu un lavage de cerveau.



Une histoire émouvante sur un monde que l'on ne pourra pas connaître. Une histoire qui fait réfléchir et qui nous montre qu'un monde parfait est éphémère.



Malgré qu'il n'y ait pas de rebondissements, ce livre ce lit très vite et prend aux tripes. Comme Jonas on est écoeuré de découvrir que ce qu'il a toujours vécu n'est que mensonge.



Une très belle découverte, je dirais même un coup de coeur.
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Un été pour mourir

Deux sœurs, ados, assez différentes. Des parents plutôt cools et attentifs. Un déménagement ( provisoire ) dans une petite maison en pleine campagne. Et Molly et Meg devront y partager la même chambre. Un vieux monsieur solitaire.

Des photos, des fleurs, un jeune couple… et puis tout se grippe et on se dit " c'est quoi déjà le titre du livre ? ". Je l'avais déjà oublié, ou à peine vu ce titre. Du coup j'ai hésité à continuer.

Et puis l'histoire va prendre une autre tournure, même si la peur et les pleurs seront là. Mais l'auteur a une plume qui sait se faire à la fois douce et précise pour dire l'affliction.

C'est un roman bouleversant malgré tout même si l'auteur à travers ses personnages transmet un message apaisant.

De Lois Lowry je me souviens de sa série Asnatasia, que je trouvais drôle et pétillant.

Un été pour mourir a été écrit en 1977, c'était son premier roman.
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Anastasia, tome 1 : Anastasia Krupnik

Alors qu’elle a déjà dix ans, les parents d’Anastasia Krupnik osent lui annoncer qu’elle va avoir un petit frère. L’horreur, la honte et tutti quanti. « Les bébés », voilà quelque chose à ajouter à la liste de tout ce qu’elle déteste, à côté des garçons et de la tarte à la citrouille. Mais petit à petit, les choses évoluent et certaines calamités se révèlent moins désastreuses qu’elles le semblaient a priori. Et puis Anastasia s’est donnée une nouvelle mission : c’est à elle que revient la mission de nommer le bébé, et elle a bien l’intention de l’affubler du prénom le plus moche possible.



On connaît souvent Lowis Lowry pour son ouvrage phare Le Passeur et c’est avec délice qu’on découvre une auteure pleine de malice. La famille Krupnik est lumineuse et vit dans un joyeux bordel. Les éclats de voix font échos à ceux de rire, et Anastasia nous ravit autant que ses parents – et son futur petit frère – par sa répartie imprévisible et ses coups de gueule cocasses. Des liens familiaux solides qui n’ont pas peur d’être ébranlés et leur permet apparemment de vaincre toutes les difficultés.



Pour notre plus grand bonheur, au fil des ouvrages Anastasia grandit et multiplie ses lubies. Quel plaisir, à chaque fois, de retrouver les Krupnik pour quelques pages de rire…
Lien : https://auxlivresdemesruches..
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L'Élue

Loïs Lowry a cet art de nous embarquer dans un monde dont on ne sait pratiquement rien, hors de l'espace et du temps. Peut-être dans un futur lointain, revenu dans une vie faite de durs labeurs et de joies simples, bien que rares. C'est dans ce monde que vit Kira, jeune fille aux doigts de fée. Mais ce monde sous ces airs de simplicité cache bien des faux semblants et des rancoeurs insoupçonnées.

Ame créatrice, la Brodeuse arrivera-t-elle à se forger une place ? Avec ses amis Thomas et Matt, elle traversera bien des épreuves et des désillusions, mûrira dans son art.

Ce récit coule de source. Il se lit avec facilité et avidité. On a vraiment envie de connaître ce que recèle cette mystérieuse communauté si fermée sur elle-même. La fin est ouverte, comme pour Le Passeur, même si ici on attend une suite avec Messager, messager dont on connaît d'ailleurs l'identité à la toute fin.

Encore une fois, bluffée par cet auteur et son aptitude à nous faire voyager dans son imaginaire et dans l'âme humaine également.
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Le Passeur

L'une de mes amies m'avait dit que ce livre était épouvantable, mais je dois avouer que moi je l'ai vraiment apprécié. Peut-être le fait qu'elle comprenait moins bien l'histoire puisqu'elle l'a lu en anglais dans le cadre d'un cours d'école a joué contre son appréciation...

Je trouve que l'intrigue est très bien élaborée et que les différents mots utilisés pour décrire des objets connus de tous ou des concepts connus de tous sont expliqués à merveille. Ce que j'adore, c'est que l'histoire se déroule dans un paysage en noir et blanc, c'est vraiment intéressant. Les couleurs viennent à Jonas par l'entremise du passeur. Tous les souvenirs les plus banals que nous connaissons sont des nouveautés pour Jonas, et je crois que ça nous fait apprécié encore plus les petits moments de la vie que Jonas n'a pas eu la chance de vivre ou tout simplement les émotions que personne n'a pu éprouver dans ce monde futuriste. On se rend compte que la famille et l'amour sont des sentiments importants et que Noël, par exemple, n'est pas juste une fête où l'on reçoit des cadeaux, mais une célébration familiale qui regroupe tous et chacun à un même endroit.
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Le Passeur

Voici un livre que je n'aurais pas entamé il y a quelques temps mais prêté par un membre de ma famille j'ai sauté le pas...

Et vraiment j'ai bien fait!

Sans raconter l'histoire, je vais pour une fois juste parler de la plume de ce livre qui est juste magnifique et totalement addictive.

A lire vraiment
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L'Élue

Lorsque Kira, orpheline de père, perd sa mère et que les femmes de sa communauté brûlent son kot, elle n'a nulle part où aller. Heureusement, un des membres du Conseil des Seigneurs, Jamison, propose de la recueillir dans le Palais du Conseil. Kira a le don de la broderie et en échange des bons soins prodigués par le Conseil, elle est chargée de restaurer la Robe du Grand Rassemblement. Elle renforce son amitié avec Matt, un minot, et rencontre Thomas, chargé de restaurer le bâton du Chanteur, tandis qu’Annabella lui apprend la teinture. Mais dans cette communauté archaïque, secrets, mystères et injustices affectent même les plus courageuses...



J'ai retrouvé avec plaisir la belle plume de Lois Lowry dans ce deuxième opus de sa dystopie "Quatuore". Comme dans Le Passeur, l'autrice nous plonge dans un univers fort sombre : une communauté injuste et cruelle qui broie ses membres les plus malchanceux. Lois Lowry crée des personnages attachants destinés à devenir des êtres exceptionnels. Kira n'est cependant pas le pendant féminin de Jonas et les deux histoires sont complètement indépendantes, malgré certains thèmes en commun (contrôle du peuple, mensonges, cruauté, vocations et dons humains, secrets...). En revanche, la fin est à nouveau très abrupte : je me demande si cela ne fait pas partie intégrante du style de narration de l'autrice ?
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Le Passeur

L'avantage d'avoir des enfants : découvrir des œuvres que je ne connaissais pas ou relire certains classiques, conseillés par les profs. Ce passeur m'a été conseillé suite à une discussion après ma lecture du "Meilleur des mondes" et, ô merveille, il était présent dans notre bibliothèque familiale sans que je ne le susse !



Livre écrit dans un style plutôt jeune adulte, il n'en raconte pas moins une histoire sur le fil du rasoir (ou sur la corde du funambule) dans un monde où l'on sent que quelque chose ne tourne pas rond.

Tout est en effet trop beau pour fonctionner correctement dans cette Utopie un brin fantastique qui concerne un petit microcosme, une "communauté" vivant en autarcie. La vie est régulée et les émotions n'existent pratiquement plus. Il y a tellement de règles et de rituels que l'on se demande comment les habitants font pour ne pas s'ennuyer. On ne sait même pas si les couples ont une activité intime, c'est dire ! Le doute est en effet permis puisque chaque adolescent doit prendre une pilule qui anéantit ses désirs et pulsions.



Le livre est court et se dévore. Après avoir découvert la routine, nous sommes plongés dans la rupture et le héros, se nommant Jonas, va être digéré, puis recraché par la baleine (sa communauté, qui semble vivre sous cloche car le Soleil lui est inconnu).



Il y a des moments extraordinaires de réflexions sur la personnalité et la liberté qu'on lui laisse, le libre arbitre.

On se doutait bien que certaines choses ne tournaient pas rond et que des sorts funestes étaient réservés à certains membres, et ça finit par déraper dans une horreur non dite et sourde, telle une luge dévalant une pente sans pouvoir s'arrêter et finissant déchirée sur les rochers et aboutissant probablement dans le ravin.



Là où je trouve cela horrible, c'est qu'on ne sait rien. Aucune explication ne nous est fournie sur cette société et l'on se retrouve comme la petite marchande d'allumette, à brûler tous nos espoirs que ça finisse bien.

Ou mal, ce qui eut été convenable. Parce que cette histoire mâtinée de fantastique ne finit pas. Ou plutôt finit en queue de poisson. J'avoue humblement ne pas avoir compris la fin et être déçu par cette partie qui nous laisse bien seuls.



Le côté fantastique est très intéressant et se rapporte aux souvenirs, c'est très bien vu et je trouve hélas que la fin aurait dû mieux l'exploiter, car on nous dit les choses rapidement et puis fini !



Au final tout de même une bien belle lecture d'une dystopie qui se finit comme un horrible conte d'Andersen.


Lien : https://www.patricedefreminv..
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Cinq centièmes de seconde

Un roman lumineux. Meg a treize ans et elle se sent dans l'ombre de sa grande soeur, la belle Molly.



Leur arrivée à la campagne, pour une année, va élargir leur horizon. Meg se lie d'amitié avec ses voisins, un vieux monsieur avec qui elle va partager l'amour de la photographie et un couple hors norme qui attend leur premier enfant.



Mais Molly avec qui elle partage une chambre tombe malade. La jeune fille doit occuper ses journées autrement et se tourne vers les fleurs.



La tension se noue avec des moments magiques mais aussi d'autres de grand désespoir. Comment vivre en dépit des épreuves, son enfance ?



Une très belle histoire portée par une magnifique plume. Le lecteur est lui aussi transporté dans cette nature à la fois idyllique et cruelle.



Ce premier roman de l'auteur de "Le passeur", inspiré de sa vie, mérite toute notre attention.



A lire absolument !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Un été pour mourir

J'ai lu Un été pour mourir, car il est écrit par Lois Lowry ( qui a également écrit Le Passeur ( que je n'ai toujours pas lu mais dont j'ai beaucoup aimé le film ) ), et que j'avais envie de découvrir sa plus, et parce que le titre m’interpellait.



Dans ce livre, on suit la vie de Meg, 13 ans, dont la famille est partie s'installer à la campagne pour que son père, qui est professeur à l'université, puisse finir d'écrire son livre. Meg n'est pas ravie d'être là, elle qui aimait son ancienne maison, mais elle prend sur elle. Elle partage sa chambre avec Molly, sa sœur aînée, qui a 15 ans. Celles-ci sont très différentes l'une de l'autre : Molly est la jolie fille, avec ses boucles blondes, elle est pom-pom girl et populaire, elle a un petit ami et fait attention à son apparence ( pour autant elle n'est pas superficielle ), alors que Meg est l'intellectuelle, passionnée de photographie, bonne élève et bonne dessinatrice, qui porte des lunettes, a les cheveux lisses, et ne se sent pas belle. Les deux sœurs s'entendent relativement bien, même si elles se disputent de temps en temps. Alors que la famille est installée depuis quelques semaines à la campagne, l'une des deux sœurs tombe malade. La famille pense d'abord qu'il s'agit d'une grippe, et ne s'en inquiète pas plus que ça. Mais, lorsque les symptômes empirent, tous réalisent qu'elle pourrait bien avoir quelque chose de plus grave qu'une simple grippe...



J'ai énormément aimé ce livre, je pourrais presque dire que c'est un coup de cœur !



C'est le premier roman que Lois Lowry a écrit, et il faut savoir qu'il est inspiré " de la mort prématurée de sa sœur et de son retentissement sur tous les membres de la famille ", pour reprendre les mots de la présentation de l'auteur à la fin du roman.



Et le fait qu'il soit inspiré de sa vie se ressent je trouve. Les personnages sont très réalistes, et l'expression de leur sentiments, le déroulement des événements, également.



Au niveau des personnages, je les aient tous aimés. Tous sont attachants, que ce soit Meg, Molly, leur mère ou leur père, Will, le vieil homme qui leur loue la maison de campagne et qui devient rapidement ami avec Meg, ou encore Ben et Maria, les voisins bohèmes qui attendent leur premier enfant. De plus, tous sont travaillés, on a vraiment le sentiment de les connaître, d'en savoir beaucoup sur eux, alors que le livre ne fait qu'à peine 200 pages !



Concernant les relations entre les personnages, j'ai beaucoup aimé l'amitié qui unit Meg et Will, et leur passion commune pour la photographie. J'ai également aimé l'amitié qui unit Meg, Molly, Will, Ben et Maria. Quant à la relation entre Meg et Molly, elle est touchante, elles s'aiment même si elles se chamaillent souvent, et elles s'admirent l'une l'autre.



A propos de l'histoire, on sait rien qu'en lisant le titre qu'elle va être triste. Mais elle n'est pas que triste, elle est aussi très plaisante et intéressante. J'ai passé un très bon moment avec ce livre, et je sais que c'est une histoire que je n'oublierai pas. Je n'en dis volontairement pas plus, pour que vous puissiez la découvrir par vous même. :)



Et, pour finir, je dois dire que je suis impressionnée par le fait que ce soit le premier roman de Lois Lowry. Pour un premier roman, je trouve qu'il est remarquablement bien écrit et travaillé ! Il est à partir de 10 ans, mais je trouve que ça ne ressent pas, l'écriture de Lois Lowry est tellement belle qu'on a pas l'impression de lire un livre destiné aux enfants. D'ailleurs, ça m'a donné encore plus envie de lire The Giver, qui attend depuis des mois dans ma bibliothèque !



En conclusion, Un été pour mourir est un livre que je vous conseille vivement si vous aimez les histoires émouvantes et bien écrites, qui restent avec vous longtemps après que vous les ayez terminées.
Lien : http://anaislovestoreadbooks..
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Le fils

Le dernier tome de la série "Le passeur", qui apporte donc un point final à l'histoire de Jonas. Il y a trois parties: la première raconte l'histoire du Passeur (1er tome), mais du point de vue de Claire, une jeune fille de la communauté sélectionnée pour être mère porteuse, et qui sera celle du fameux Gabriel dans le tome 1. Malheureusement pour Claire (ou heureusement?), celle-ci s'attache excessivement à son fils, alors qu'elle n'a pas le droit d'avoir des sentiments.

Une belle conclusion pour cette série, avec d'une part quelques longueurs qui auraient pu être évitées ou en tout cas des pages moins réussies, et d'autre part, une lenteur dans le récit qui permet de le savourer et de prendre son temps, comme avec l'épisode de la falaise. J'ai adoré la première partie, et revenir à l'époque de Jonas (même s'il y a quelques incohérences par rapport au 1er tome, mais qui restent de l'ordre du détail); j'aurais aimé que cette partie soit un peu plus longue. J'ai trouvé en revanche la 3e partie un peu courte, Dans tous les cas, c'est une lecture que j'ai beaucoup aimée et que je recommande.
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Passeuse de rêves

Passeuse de rêves est un roman qui a réussi en seulement 165 pages à m'émouvoir, à me faire réfléchir et à rendre ses personnages incroyablement attachants.



Le monde du rêve est un sujet qui m'intéresse et c'est ce qui m'a fait acheté ce livre. Et je n'ai pas été déçue! Il traite ce sujet d'une manière très particulière : en effet les rêves sont "occultés" par de petites créatures nommées les passeurs de rêves.

Chaque lecteur se représente ces petits êtres à sa façon car ils ne sont pas décrits, cela reste très vague et permet au lecteur de se créer ses propres passeurs de rêves. Cela rend le livre très personnel et unique pour chaque personne qui le lit. C'est un livre qui invite à l'imagination et bien sûr, au rêve.



J'avais lu dans une critique qu'après avoir terminé ce livre, on ne voyait plus les rêves que l'on fait (du moins ceux dont on se souvient) de la même manière. C'est totalement vrai. En me réveillant le matin, j'ai parfois l'impression que Petite, la passeuse de rêves dont nous est contée l'histoire, est venue dans ma chambre pour toucher des objets, des vêtements qui m'appartiennent afin de m'octroyer un rêve mêlant tous ces souvenirs, ces sentiments.



J'ai trouvé ce livre extrêmement bien pensé et intelligent car il aborde un sujet très dur : la vie chaotique d'un petit garçon dont le père très violent l'a humilié toute sa vie et l'a traumatisé ainsi que sa mère, dépassée et effrayée qui essaye de reconstruire sa vie afin de récupérer son enfant dont elle ne pouvait plus s'occuper. On est face à cette réalité, face à ce petit garçon, John, qui parle et réagit très brutalement, qui a des pensées qu'il ne devrait pas avoir à son âge (il a 8 ans) à cause de ce qu'il a vécu. Mais ce sujet est traité avec douceur, au travers du thème des rêves qui rendent la vie de John plus belle et qui lui permettent de se remémorer les bons souvenirs et de chasser les mauvais grâce à Petite qui fait tout pour l'aider.



C'est un roman plein d'espoir et de poésie que je relirai avec plaisir et que je conseille aussi bien aux jeunes qu'aux adultes.
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Le garçon qui se taisait

Etats-Unis, 1987.

Katy Thatcher raconte un épisode de son enfance situé entre 1908 et 1911.

Elle nous raconte sa rencontre avec Jacob.

Jacob, un garçon de quatorze ans, costaud, avec de grandes mains toujours posées sur ses genoux.

Jacob, un garçon mutique et solitaire.

Jacob, un garçon « différent ».

Malgré cela, Jacob a un petit monde à lui dans sa tête qu’il protège avec sa casquette. Il sait être attentif aux autres, aller vers les choses qu’il aime et s’en approcher avec prudence avec sa façon bien à lui de communiquer en émettant des petits sons.



Alors, avec Jacob, Katy va nouer une relation complice et tendre basée sur la patience et un profond respect de sa différence.



Au-delà de l’histoire de Katy et Jacob - tendre et cruelle à la fois-, ce qui est intéressant dans ce roman, c’est la condition de traitement de la Personne handicapée mentale, qualifiée, au début du XX° siècle -, de « débile », « attardée », « détraquée » ou « folle ».

Le « fou », la « folle » est alors, tellement terrorisant, que la seule « norme » possible envisageable pour préserver la paix sociale, réside dans le grand enfermement, dans des « asiles », à titre de réparation, de rééducation ou de réadaptation… , plaçant ainsi la Personne en marge de tout système éducatif, professionnel, familial et social.



Que de chemin parcouru depuis …, dans la prise en charge psychique, clinique et sociétale de la Personne handicapée. Même si des obstacles restent encore à franchir…

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Le Passeur

Fermez les yeux et imaginez une société dans laquelle le chômage n'existe pas : après de longues années d'enquête durant les douces années de votre enfance, un comité sélectionne le métier qui est fait pour vous. Gardez les yeux fermés et imaginez un monde sans bouleversement climatique : le soleil ne chauffe pas trop, le vent ne souffle pas, la neige ne tombe pas sur les sommets puisque ni l'un, ni l'autre n'existent...Puis, imaginez que le sentiment de souffrance vous est inconnu, puisqu'il n'y a pas lieu de souffrir. Enfin, imaginez que la faiblesse est aussi rare que les manquements à la loi...non non vous ne rêvez pas !Si cette société vous semble intéressante, allez de ce pas rejoindre la communauté de Jonas, un "douze ans" sur le point de découvrir l'avenir que le comité des sages lui réserve. Une oeuvre parlante qui va droit au but !
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Le Passeur

J'ai entendu parler de ce livre il y a maintenant un certain temps et c'est sa superbe couverture qui a attiré par hasard mon attention lors d'un Salon. J'ai vraiment aimé cette lecture. La plume de l'auteure est agréable et l'univers décrit est très intéressant. Je me suis laissée happer dans l'aventure. Cependant, la fin, très ouverte, est assez intrigante mais je lirai volontiers les autres tomes pour avoir les réponses !
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Messager

Je viens de terminer cette fabuleuse histoire et suis encore toute imprégnée de la forêt maléfique.

J'ai suivi avec une belle intensité l'histoire de Village et de ses habitants.

Matty et son père de coeur le visionnaire,

Le meneur aux yeux clairs et aux dons de voir l'au-delà,

Mentor l'instituteur au grand coeur qui se fourvoie au Troc,

Ramon l'ami de Matty et sa machine qui s'avère être "la machine du diable",

La jolie Kira qui a des dons extraordinaires dans ses jolies mains,

Matty qui connaît la forêt comme sa poche et souhaiterait être surnommé le Messager mais il sera beaucoup plus que cela et vous le découvrirez si vous lisez ce troisième opus de Loïs Lowry qui n'a rien à envier aux deux autres que j'ai déjà lu ; me reste "le fils" à lire pour clôturer ce cycle très passionnant.
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Le Passeur

« Quoi ?! Vous n’avez jamais lu Le passeur ?! » J’ai entendu cette phrase, prononcée sur un ton mi-surpris mi-offusqué, un nombre incalculable de fois, dans la bouche de mes élèves. Et je m’étais toujours dit que je lirai un jour ce roman qui semblait faire l’unanimité auprès des jeunes, même ceux peu enclins à lire.



C’est chose faite et... je suis sans voix ! Comment ai-je pu passer à côté de ce classique de la littérature jeunesse ? Je l’ai dévoré en quelques heures, impossible de m’en détacher. J’ai suivi Jonas au sein de sa communauté, j’ai appris à la connaitre petit à petit et j’en ai découvert les secrets en même temps que cet enfant de 12 ans un peu particulier. J’ai été émue par Jonas et c’est avec les larmes aux yeux que j’ai refermé le livre dont le récit m’a remuée. Car, derrière le style accessible de l’auteur et une intrigue assez brève se cache une profonde réflexion sur la mémoire, l’oubli, le conformisme et l’absence de choix. Une réflexion sur le meilleur des mondes possibles... Certes, on pourrait rétorquer que ce sujet a déjà été maintes fois traité dans la littérature mais, ce qui est intéressant dans le roman de Lowry, c’est que le récit est réellement accessible aux jeunes ados et à ceux qui apprécient peu la lecture et ce genre un peu particulier qu’est la dystopie.



Voilà un roman que je réserve pour mes enfants, le jour où ils seront en âge de le lire et que je relirai avec plaisir pour en débattre avec eux.
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Le Passeur

Un premier coup de cœur de l’année ! Le passeur de Lois Lowry est une pépite de la littérature jeunesse. L’histoire peut sembler simple, mais l’autrice a une vraie poésie dans la construction de son univers. On se sent très proche du jeune Jonas, un jeune garçon sensible qui doit faire face à une vérité très dure. Cette dystopie interroge les notions d’uniformité, souligne les apparences que l’on doit maintenir pour garder une illusion de bonheur. Être heureux implique-t-il l’absence de souffrance ? Les émotions sont-elles néfastes à la société ? Le passeur aborde des questionnements plus profonds qu’il n’y parait à travers un personnage principal touchant. La fin laisse un doute mais je l’ai trouvée assez belle.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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