L'art minimal naît en même temps que la décadence de la modernité, dans une société qui vit un boom économique et une forte crise des valeurs. Ayant comme antécédents les mouvements d'avant-garde figuratifs européens, tels que l'impressionnisme, l'art abstrait, le cubisme et le dadaïsme, l'art minimal va cependant au-delà, car il dépouille l'oeuvre de sentiments et de signifié. L'important, ce n'est plus l'oeuvre d'art, mais la littérature qu'elle engendre autour d'elle.
Le minimal art apparaît à New York dans la décade des années soixante et imprègne divers univers créatifs, tels que la sculpture et la peinture, la danse, la musique, le théâtre, le cinéma et même la mode, dans un domaine plus proche de la consommation.