AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Lolita Pille (202)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Hell

Vous trouverez cela peut-être bizarre mais je trouve dans le roman de Lolita Pille des points de comparaison avec Bret Easton Ellis et son "moins que zéro".

Une jeunesse dorée qui se perd dans la débauche, les dérives addictives pour masquer un immense ennui. Alors bien sur le personnage irrite par son côté "oui, je sais, j'ai tout, je vous emmerde, putain je suis malheureuse", on a franchement envie de la baffer lorsqu'elle moque " nos petites vies" mais devient formidablement émouvante lorsque que la facade cède. Cette soif d'amour lorsqu'elle rencontre Andréa ressemble comme une lueur d'espoir au milieu d'une nuit sans lune. Lolita n'évite pas toujours les clichés, abondance de marques, personnages arrogants, surfaits mais magie de l'écriture elle nous accroche, l'amour fusionnel entre Hell et Andréa est constamment en dualité avec leur démon. Et là le roman devient bouleversant. Et vous surprend de vous avoir emmené là ou vous ne pensiez pas qu'il vous ménerai. A noter l'adaptation ciné avec les excellents Sara Forestier et Nicolas Duvauchelle.
Commenter  J’apprécie          562
Hell

Je suis honnête, dès les premières pages je l'ai détesté cette jeune pétasse parisienne... Le livre dénigre tout ce qui fait de notre vie, une vie... on travaille, on se bat et surtout on fait tout ce que l'on peut pour être heureux, alors que cette pauvre petite fille riche qui navigue de soirées jet-set en afters glauques, de partouzes survoltées en baises ratées, absorbe du champagne et de la vodka comme du lait, se drogue, ne se déplace qu'en taxi ou en voiture de luxe, ne s'habille que chez Dior, Gucci,Prada, Chanel ...

Hell s'ennuie à mourir et méprise le monde dans lequel elle vit et tous les gens qui ne sont pas comme elles. Et puis elle rencontre Andréa, son alter égo sauvage et déjanté, dont elle tombe amoureuse, vraiment amoureuse.

Et pourtant, j'ai eu un coup de foudre !!! énorme... le style est dingue, efficace, arrogant, ... j'ai lu ce livre en une seule nuit tellement je voulais savoir et comprendre...

En fin de compte, je l'ai adoré... je m'y suis même attachée, j'ai eu pitié c'est vous dire...

Ma dernière étape : voir le film....

En bref le livre est à lire, .... âmes sensibles s'abstenir.... ;o)


Lien : http://temoicka.canalblog.com
Commenter  J’apprécie          331
Hell

Livre emprunté à ma belle-maman car j'en avais entendu parler sur Babelio !



Ce qui est sûr, c'est que la chick-lit n'est pas fait pour moi. Pour un bouquin de 150p, j'ai mis 3 jrs pour en lire 90, une honte. Donc conclusion, pas la peine de lire la fin car je ne le dévore pas...



Le résumé est plutôt simple : une fille de « riches » (on ne sait pas trop ce que font ses parents), dont on n'apprend le prénom qu'au 4ème chapitre, nous décrit sa vie entre sorties, beuveries, drogues et coucheries. Et il y a, bien entendu, les copines et/ou ennemies suivant les situations et les petits copains. Tout ça est très futile et essaye de nous donner une vision de certains membres de notre « jeunesse dorée » car les différents évènements se déroulent à Paris. Mais finalement, dans le même registre, je préfère regarder « Gossip Girl » plutôt que de lire leurs frasques.



Comme vous l'aurez compris, cette lecture n'a pas été une réussite. Je vous conseille néanmoins de la découvrir pour vous en faire votre propre idée. Et pour ma part, je retenterais peut-être ce type de lecture avec un autre auteur mais je ne pense pas que cela deviendra mon style de prédilection.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          297
Hell

Au moins il n'y a pas tromperie sur la marchandise pour la lecture de ce livre dès le début la protagoniste nous apprend que l'on va la détester et c'est fatalement ce qui arrive.



Car oui Hell c'est son surnom a de grandes préoccupations dans la vie claquer les sous que papa gagne en shopping, drogue, sorties etc...



Elle est né dans une famille ou papa est très riche et maman très belle et son avenir et de trouvé quelqu'un de très riche pour l'entretenir, tous ses amis appartiennent d'ailleurs à ce milieu. Sa vie est terriblement ennuyeuse car comme elle indique à 8 ans elle a déjà fait 10 fois le tour du monde, même celui-ci n'est pas assez vaste pour elle. On sent tout de même beaucoup de solitude chez cette jeunesse dorée ou l'argent coule à flot mais personne ne s'occupe vraiment de sa progéniture.



Le style est tout de même très percutant et le jeune âge de l'auteur au moment de ce récit est prometteur. Cela est court se lit rapidement mais je n'ai pas bien compris ou voulait en venir l'auteur elle développe certes une relation avec un jeune homme Andrea mais celle-ci va dans le mur. De plus il n'y a pas de changement ou de prise de conscience pour changer son avenir donc le récit tourne toujours sur les mêmes aspects.
Commenter  J’apprécie          230
Hell

Certains l'ont aimé, d'autres pas du tout. De mon côté, je l'ai aimé au point de l'avoir vécu, senti, dévoré en à peine 24 heures alors que j'avais malgré tout pas que ça à faire...

Bon, certes, ça tombe parfois dans la caricature (enfin j'imagine, je ne suis pas trop de ce milieu...), et puis pour ceux qui ne sont pas trop fleur bleue, ben ça tombe un peu dans le romantisme, aussi. Mais c'est écrit avec une telle rage, de l'humour aussi, puis il faut bien l'admettre, cette histoire est poignante. C'est bien pour ça que je l'ai avalée tout rond d'ailleurs.

ça n'a pas été le cas des deux autres romans de Lolita Pille... Dommage...
Commenter  J’apprécie          220
Hell

Aïe aïe aïe par où commencer? Premièrement c'est sur les conseils d'une amie que j'ai décider de lire ce livre. Malheureusement je n'ai pas du tout accroché. le bouquin ne contient qu'une centaine de pages et pourtant l'auteur à réussie à m'ennuyer de la première à la dernière page.



Le ton est beaucoup trop provocateur, trop trash, à la limite du ridicule. Il n'y a que très peu de dialogues, les actions sont répétitives, chaque jour c'est shopping, chaque soir c'est la défonce, l'ivresse, le sexe. Ça tourne en rond et l'histoire perd de son sens. Il n'y a aucune intrigue, et ont ne peux s'attacher à l'héroïne qui rejette d'emblée toute possibilité d'empathie et du coup, on ne peut s'empêcher d'être indifférent à son sort.



En bref, je suis extrêmement déçue de cette lecture et je ne recommande pas du tout.
Commenter  J’apprécie          202
Hell

Un véritable ouragan ce bouquin ! un coup de poing dans le ventre. un gifle. il est violent, il est dérangeant, il est brutal et injuste. mais lucide. Il faut le lire, on va vite. et on réfléchit, on a pas le choix

On déteste Hell, elle a tout ce qu'elle veut et fout sa vie en l'air. Oui mais. On dit souvent que l'argent n'achète pas le bonheur, alors pourquoi les riches seraient vraiment plus heureux que nous ?

Elle a juste de plus grand moyens pour se bousiller la vie et la santé! Elle va mal, mais personne ne le voit, personne ne peut l'aider.

Quand elle rencontre Andréa on se dit que les choses changent. Doivent changer. Il est encore plus cynique qu'elle, et ils vont bien ensemble. Ils remontent la pente, doucement.

Mais c'est reculer pour mieux sauter, et la chute va faire très mal.



Ce livre me remue à chaque fois, et je ne me lasse pas. Il me rappelle qu'il ne faut pas juger et que tout le monde a ses noirceurs.



un film est sortit et on me l'a déconseillé alors je vous fait suivre le conseil. Edit : film vu et effectivement, passez votre chemin !
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          160
Hell

Quelques décennies m'éloignent de l'auteure et de ses héros. Quelques milliers d'euros de dépenses aussi. Mais n'est ce pas l'intérêt de certains romans que de nous faire voyager dans un univers éloigné du nôtre ?



La jeunesse dorée des Champs tourne en rond et le propos manque un peu de fil à suivre dans ce livre.

L'immersion dans l'univers bling bling et la déchéance cokée de cette jeunesse ne m'ont pas suffi.



2 générations et 2* me séparent probablement de certaines critiques.

Commenter  J’apprécie          150
Hell

"Je suis une pétasse." Par cette première phrase l'auteur donne le ton.

Nous aurions pu l'aimer cette pétasse, mais non, elle est complètement antipathique.

Ella, qui se surnomme elle-même Hell, n'a rien pour nous faire rêver. Alors ok, elle est jeune, belle et pleine aux as, mais en même temps complètement désagréable, camée en permanence, avec une activité sexuelle aussi très présente.

Une post-ado qu'on a envie de baffer et de remettre dans le droit chemin. L'intérêt de ce livre n'est uniquement que par la rencontre de Andréa, un jeune homme, comme elle, même attitude, qui en plus fait péter les plombs à toutes ces demoiselles et c'est un jeu pour lui. Bien sûr ils s'aiment, mais le livre part un peu en sucette à cause de toute cette coke prise par les héros. La fin est bâclée à tel point que l'auteur nous dit: " N'attendez-pas une chute à cette histoire, il n'y en a pas". Elle aurait pu mettre en gros FIN c'était pareil.



On voit bien que pour l'auteur c'est un premier livre, qu'elle est elle-même dans une période post-ado, tout comme ces héros. La présence de marque de luxe à tout bout de champs ma gênée. Pourquoi ne pas plutôt prendre le partie de la description vestimentaire mode, ou celles des voitures de luxes? Pourquoi nous citer les tubes et films du moments qui cinq ans après seront has-been? Le livre est beaucoup trop ancrée année 2000. Et pourquoi cette fin soudaine alors que le livre commence à être intéressant. J'ai pas trop compris. Enfin bref, lecture agréable tout de même mais next...
Commenter  J’apprécie          141
Hell

Pour moi l'un des meilleurs livres que j'ai lu. Une richesse de second degré, d'honneteté et de mal être surtout. On sent le mépris d'Hell pour ce qui l'entoure : la richesse et la fausseté des gens que ceci entraîne. Hell est une personnage torturée. Elle souffre et sème son venin tout au long du livre. Malgré sa façon désabusée d'être et de paraître elle nous expose une étrange pureté, un romantisme et une sensibilité inégalable. Hell, atout ce que tout le monde voudrait avoir. Pourtant elle est malheureuse comme la pierre et rend le monde supportable à sa manière. Elle s'autodétruit et nous expose qu'être riche ne suffit pas à rendre la vie meilleure. Tout au contraire.

J'ai adoré ses répliques cynique mais ce que j'ai préféré par dessus tout c'est Andréa. Andréa, ce "petit con". Andréa, qui est aussi bléssé qu'elle. Qui lui ressemble et la comprend. Andréa; l'amour de sa vie. Andréa, celui qu'elle laissera. Andréa qui connaîtra une fin tragique. Morale de l'histoire : Le bonheur ne tient qu'à un fil. Qu'à une personne. Lorsqu'on le touche on ne s'en rend pas toujours compte et on le rejette. Après tout le bonheur n'a pas de couleur. On finit toujours par regretter de l'avoir laissé filer lorsqu'il est trop tard.

Une pure merveille d'écriture que je relirai sans ennui. Une nuit a suffit à me convaincre et j'espère que vous le lirez aussi... c'est tout le mal que je vous souhaite !
Commenter  J’apprécie          132
Bubble gum

Lolita Pille est incontestablement une auteure provocatrice. Déjà dans Hell (que j’ai lu à l’époque il y a plus de 10 ans, mais que j’étais beaucoup trop jeune pour comprendre et apprécier l’histoire comme il se doit), elle dépeignait une jeunesse rongée par la drogue, l’alcool et le sexe. Un livre qui a été longuement critiqué à l’époque. Bubble gum sort deux ans après Hell, il reprend les codes de son premier roman et rencontre à son tour un accueil mitigé de la part du public.



Comme bon nombre de jeunes à la fin du XXème et début du XXIème siècle, Manon vit à la campagne mais rêve d’une vie plus dynamique, pleine d’aventures, de rebondissements et d’une carrière d’actrice ou de mannequin, au sommet de la gloire. Elle quitte sa petite bourgade pour Paris, où elle échoue comme serveuse, peinant difficilement à joindre les doux bouts à la fin du mois. Mais la chance lui sourit enfin le jour où elle rencontre Derek, un beau gosse milliardaire, dans une soirée mondaine. Malgré que tout les oppose, l’alchimie est immédiate, Manon et Derek deviennent indissociables. Ce dernier ouvre toutes les voies à Manon : elle est propulsée au-devant de la scène, elle enchaîne les contrats, les interviews, les gens la reconnaissent dans la rue,… elle vit un conte de fée, bien au-delà de ses espérances. Mais tout s’arrête du jour au lendemain, lorsqu’elle se retrouve seule dans une suite luxueuse, bien incapable de desceller le rêve de la réalité.



Malgré les nombreuses critiques négatives que j’ai pu lire sur ce livre, malgré son aspect un peu brouillon et ces tourbillons d’informations jetées à notre face sans réel lien direct, malgré tout… j’ose dire, à ma grande surprise, que j’ai apprécié ce livre. C’est le genre d’histoire qui sort de l’ordinaire, qu’on ne lit que très rarement. J’ai aimé la plume caractéristique de Lolita Pille, qui ne ressemble à aucune autre : provocatrice, agressive, directe, crue. J’ai apprécié ces longues phrases qu’on lit presque en apnée, avec empressement, comme si c’était urgent de finir cette lecture. J’ai apprécié le rythme, cadencé, la plongée dans ce milieu de la jet-set parisienne que l’on ne côtoie pas et que l’on a rarement l’occasion de découvrir : théâtre, prostitution, cinéma, mannequinat, galas, soirées huppées…, la découverte est totale, parfois saisissante, parfois choquante, toujours incisive et percutante pour donner à réfléchir. Car derrière ces cascades de phrases en série et ces dialogues mordants, se cache une satire du monde moderne, avec les rêves de gloire, de célébrité, la recherche constante du bonheur, du pouvoir et de l’argent.



J’ai aimé ces personnages stéréotypés, égoïstes, superficiels, qui cadrent totalement avec le décor. Enfin, je tire ma révérence à l’auteure pour ces retournements de situation successifs qui viennent clôturer ce petit livre d’une magnifique façon. À l’image de toute l’histoire, c’est original, ça sort de l’ordinaire et on ne l’oubliera pas de sitôt !



Une lecture provocante, incisive, hautement originale, que j'ai pris plaisir à déguster. Pas de juste milieu avec le style de Lolita Pille : soit ça passe et on adore, soit ça casse et on déteste. Déroutant, surprenant, mais la satire du monde moderne n'est jamais très loin.
Lien : https://analire.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          120
Bubble gum

Quand on me parle de romance contemporaine ou que je lis un livre de ce style, je ne jure que par Lolita Pille. J'ai lu Hell, je suis tombée amoureuse. J'ai lu Bubble Gum, je demande l'auteure en mariage sur le champ. Lolita Pille me fournit ce que j'aime en moins de 300 pages: des romances chaotiques qui se finissent toujours mal, des gens torturés, des gens qui torturent d'autres pour le plaisir... Et qu'est ce que j'aime ça!



Dans Bubble Gum, nous suivons Manon, une jeune provinciale qui rêve de quitter sa petite bourgade pour Paris. Un vacancier, George, lui amène cette solution sur un plateau d'argent, il la veut en tant que mannequin pour Vanity, à la condition qu'elle monte à la capitale. Alors le jour de ses 21 ans, Manon se fait la malle et s'installe à Paris, mais George ne veut pas d'elle. Plus d'avenir fait de strass et de paillettes, elle finit serveuse, sous les ordres d'un homme qu'elle nommera "l'Ordure". Elle va croisé la route de Derek, bientôt la trentaine, milliardaire. Il s'ennuie, alors pour s'occuper, il a trouvé un jeu: il va choisir quelqu'un, puis le détruire mentalement, tout doucement. Et ce quelqu'un, ce sera Manon...



"Manon était prête à croire en n'importe quoi, elle avait des yeux, mais elle ne voyait rien, puisqu'elle ne voulait rien voir"



La lente montée dans la folie est juste sensationnelle, voir Manon tomber petit à petit est un sacré spectacle, mais Derek n'en sort pas indemne non plus, il tombe lui aussi un peu plus dans la folie, sachant qu'il était déjà bien enfoncé dedans. On les accompagnes tous les deux, dans ce qu'ils appellent un "couple", un couple où l'amour est à sens unique, même infiniment petit, ce sentiment est là, bien présent. Drogue, orgies, alcool, chirurgie esthétique, le monde de Manon n'est plus que superficialité et anti-dépresseurs, pour la plus grande joie de Derek.



"Dans ce monde, des millions d'êtres, relativement normaux, donc plutôt laids et plutôt bêtes, comme le veut la norme, revendiquaient leur droit d'aller montrer leur laideur et leur bêtise à des millions d'autres êtres laids et bêtes, qui se délectaient du pathétique de leurs semblables, ignorant qu'en fait d'écran, il n'y avait qu'un miroir."



Ce roman, très fluide, nous amènes à nous poser des questions, sur n'importe quel sujet, délirant ou non. Le seul petit bémol est qu'à la fin, Manon a une arme, un revolver. Six balles donc, mais en tire carrément le double, si ce n'est le triple, sans recharger une seule fois. Petit bémol qui a son importance concernant la conclusion finale de l'histoire, mais je suis prête à passer au dessus de ça. Le suspens est à son comble tout le long de l'histoire, on tombe de haut, on remonte avec Manon pour retomber plus bas avec elle, jamais je n'aurais deviné la fin que Lolita Pille a prévu pour Derek et Manon.



"Était-ce la télé qui faisait le con, ou le con qui faisait la télé? On pouvait tester son couple à déjeuner, et son inculture à dîner. Des gamines de huit ans voulaient être sexy. D'autres n'avaient trouvé pour se faire remarquer que de revendiquer leur droit de porter le voile au lycée. Finalement, à l'école, on a bel et bien interdit le port du voile, et celui du string aussi."



En bref, encore un bon moment de passé avec un roman de Lolita Pille, le suspens est à son comble, des personnages torturés, tout c'que j'aime!
Lien : http://onceuponatime.ek.la/b..
Commenter  J’apprécie          110
Hell

A 18 ans, Ella est une jeune fille riche qui méprise tout le monde et s'ennuie dans un monde rythmé par la prise de coke, l'alcool et les nuits dans les boîtes les plus chères de Paris. Elle fait l'amour sans amour, elle consomme de la drogue, des fringues, des hommes.



Le ton est provocateur, le style vulgaire. le récit se limite souvent à un étalage de noms de marque et les désirs et excès de cette jeune parisienne des beaux quartiers à une succession de mots grossiers et d'actions répétitives.



Je n'ai ressenti aucun empathie pour Ella (qui se fait surnommer Hell) et ce besoin constant de provocation m'a vite lassée. Arrogante, irrespectueuse, prétentieuse... Hell est détestable. C'est une anti-héroïne, mais elle n'a suscité en moi aucune sympathie, même lorsqu'elle rencontre Andréa, un garçon au même tempérament et parcours qu'elle et en tombe amoureuse.

Car l'excès est aussi un défaut de l'autrice: trop vulgaire, trop cliché, trop provocateur, trop méprisant, trop brutal.

L'histoire était prometteuse et on ne peut nier que l'autrice a un certain style mais la forme ne m'a pas emballée...



Ce roman a été adapté au cinéma.
Commenter  J’apprécie          102
Eléna et les joueuses

« le problème était dans mon caractère. J'aimais jouer, j'aimais la victoire, mais j'y mettais peu d'âme, peu de coeur. Quand j'ai, en rêve, à me défendre devant un juge du meurtre de mes possibilités, comme d'un infanticide, l'angoisse m'émiette le visage, car je cherche un argument pour me justifier, et… rien. J'étais libre. Voilà mon histoire dont voici la conclusion ironique. Favorisée comme je l'étais, si j'avais réussi, je ne l'aurais pas dû à mes seuls mérites, par contre, je peux me glorifier de devoir mon échec à ma propre inconsistance. »

Page 19.



Je ne pourrai pas dire mieux sur ce livre dont voici un extrait qui dès la page 19 vous indique dans quel nombril vous êtes tombé.

D'emblée, l'auteure, la narratrice, les deux en fusion, vous indique le la du diapason. Je, je, je j', j', je, j' et j' et je et j' et je, m', mon, mes, me , ma, me, j'…, 6 lignes et 20 déterminants (pronoms personnels, possessifs, adjectifs possessifs, etc…) à la première personne du singulier (si j'ai bien compté).

Nous avons donc ici la quintessence du roman. Mme le personnage (l'auteure) s'examine et nous tartine ce qu'elle voit.

Donc elle nous tartine qu'elle a échoué et que c'était de sa faute… NON, non, de son absence de volonté. Son inconsistance. C'est elle qui le dit.

Le mot est magnifiquement adapté au roman : inconsistant.

Mais franchement qu'est-ce qu'on en a faire de ces gamines qui s'examinent leur nombril.

Ah oui, il parait qu'elles écrivent dans un langage moderne, rapide. Rapide, certes, car comment s'attarder sur autant d'inconsistance (ce n'est pas moi qui le dit) et autant d'insignifiance, autant de vide. En effet, parler du vide, ca peut être vite fait.

Ensuite, les dialogues, pour remplir, on fait des dialogues, insipides, on ne sait plus qui parle ou ne parle pas. Et puis, les dialogues, c'est pratique. Ils autorisent un irrespect absolu et complet de la langue. Les négations, je les nie, les temps des verbes, je m'en tamponne, la ponctuation, non mais quoi encore, et la richesse lexicale mais c kesako !

Mais c'est moderne.

Non abandonné mais lu en quatrième vitesse, car furieuse envie de me replonger dans du consistant.

Je veux également dire que, les petits soucis d'enfants gâtés d'un auteur, ne m'importent pas, quand je lis un roman, c'est-à-dire une oeuvre, l'oeuvre d'un artiste. Un artiste qui par son art transcende une réalité universelle.

Commenter  J’apprécie          96
Bubble gum

j'avais beaucoup aimé son 1er roman Hell alors quand j'ai vu au coin d'un rayon un autre titre de cet auteur, je me suis dis pourquoi pas ! Et croyez moi c'est juste du pur Lolita Pille !



Encore une autre histoire de déchéance humaine teintée d'une corruption machiavélique saupoudrée d'argent et de faste.



Le couple Derez et Manon m'a fait beaucoup penser à Hell et Andréa.



Manon est une jeune fille de 21 ans qui vit à Terminus (un bled au fin fond du monde) et elle ne rêve que d'une chose le quitter et commencer enfin sa vie d'artiste.



Derez, 28 ans, héritier d'une fortune colossale vivant entre la France et les USA et complètement tordu, cruel et désabusé.



L'auteur raconte le livre en changeant de voix, tantôt Manon, tantôt Derek et c'est ce qui fait une partie du charme je pense.



Manon quitte donc son bled paumé pour débarquer à Paris, remplie de rêves. Elle rencontre Derek et ce sera leurs pertes à tous les deux, dans un milieu ou sexe drogue et luxes ne sont que la normalité.



Je les ai détesté, et puis je les ai aimé et puis j'ai eu pitié au final... ils ne seront passés qu'à quelques mètres d'une histoire d'amour qui aurait pû être magique.



A certains moment, on ne sait plus si c'est le rêve ou la réalité, si nous sommes dans leurs rêves sombres ou si nous vivons avec eux, folie ou désespoir ?!



Lolila Pille nous montre ce monde de débauche qui selon elle ne doit cela qu'à un rapport malsain avec l'argent.



La fin est surprenante, déroutante et l'épilogue (alors que l'on croyait avoir tout lu) est encore plus machiavélique.



Quand on referme le livre, on se dit que l'auteur maitrise parfaitement son récit et son aboutissement ! Bravo !



A lire mais âmes sensibles s'abstenir !
Lien : http://temoicka.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          90
Hell

"Je suis une pétasse. De celles que vous en pouvez pas supporter ; de la pire espèce, une pétasse du XVIe."

Voilà comment se décrit Hell dés les premières lignes. Cette jeune femme se nourrit de sex, drug and... musique de merde ( Avis personnel là ! ).

Hell se défonce à la coke et n'y va pas de mains-mortes, Hell s'envoie en l'air avec qui voudra, Hell ne fréquente que des gens de sa classe sociale.

D'après ce que j'ai pu lire, Hell agace, énerve, irrite... pas moi. Je me suis surprise à m'attendrir pour cette jeune femme somme toute paumée.

Puis vient Andréa dans le quotidien de Hell, lui aussi naît avec une cuillère en argent dans la bouche, mais néanmoins très lucide sur la vie et les gens qui l'entourent.

Cette rencontre entre ces deux protagonistes change le ton de l'histoire.



Mais peut-on changer de rythme de vie quand tout ce qui nous entoure n'est que poudre aux yeux et facilité ?
Commenter  J’apprécie          90
Hell

une merde sans nom (ah si "Hell"...) par une auteur qui a comme mérite de connaître Fréderic Begbeider et d'avoir une sale tronche.

comment brasser du vent pestilentiel pendant des pages....
Commenter  J’apprécie          90
Bubble gum

Lolita Pille nous livre ici, avec son deuxième roman, le portrait d’une élite à la Gossip Girl. La différence majeure est cependant de taille : de sa plume acerbe, elle met en évidence tous les travers qui la caractérisent dans un style d’écriture trash et percutant.

D’un côté, il y a Manon, jeune provinciale, qui aspire à un avenir fait de gloire, de strass et de paillettes. Elle part s’installer à Paris afin de voir ses rêves se réaliser. Mais Manon est une jeune fille naïve, et certains n’hésiteront pas à en profiter. De l’autre côté, il y a Derek, un beau gosse milliardaire désabusé, qui s’est trouvé un nouvel objectif dans la vie : « briser une existence ». Ces deux personnages, que tout semblait opposer, vont se croiser. Et Derek verra en Manon la personne parfaite pour satisfaire son nouveau credo.

A partir de là, Manon va vivre une véritable plongée dans la folie. Mais Derek ne sortira pas lui non plus indemne de cette histoire…



L’auteure nous livre ici un roman à la fois sombre et trash. Il est difficile pour moi de dire si j'ai vraiment aimé car sur la forme, le livre me paraît assez brouillon. Le vocabulaire est cru, parfois trop, et cela alourdit le récit. Mais c’est là, en même temps, tout son intérêt et sa réussite : c’est ce qui le rend à la fois prenant et percutant.

Le récit alterne entre les points de vue de Manon et de Derek, ce qui nous permet de bien nous plonger dans l’ambiance et de voir l’envers du décor. Pour autant, cela ne rend pas les personnages plus attachants ou, à défaut, plus sympathiques. Au contraire, ils sont tous plus fous et plus égoïstes les uns que les autres. Même Manon, pourtant si naïve au départ, finira par être corrompue par cet univers superficiel et cruel.



Riche en rebondissements, Bubble Gum est un roman plein d’originalité sur la déchéance humaine. On se laisse facilement embarquer par cette histoire grâce au style d’écriture très fluide. Avec des personnages totalement antipathiques, Lolita Pille réussit à nous livrer une histoire fascinante ! Si vous avez aimé son précédent roman, Hell, je vous conseille celui-ci. Si ce n’est pas le cas, alors je vous le déconseille, Bubble Gum étant exactement dans la même lignée : trash, violent et torturé !
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
Commenter  J’apprécie          80
Hell

Hell c'est le personnage principal. A travers son regard, on s'offre une petite incursion au sein de la jeunesse dorée Parisienne, celle des fils et filles à Papa qui ne savent rien faire de leurs mains et qui n'ont pas l'intention d'apprendre ; à quoi bon ? leur avenir est déjà tout tracé, ils ne connaîtront jamais la misère. Ils préfèrent passer leur temps à mépriser les autres et à se défoncer pour oublier qu'ils ont une vie sans intérêt ni objectif, si ce n'est de reprendre les affaires de papa ou de se trouver un mari riche comme papa...

Nous suivons donc Hell, qui contrairement à ces semblables est très lucide sur la futilité de sa vie, mais n'imagine pas pour autant un seul instant vivre autrement. Alors pour oublier, elle vie de la manière la plus excessive possible dans la luxure et la débauche. Puis arrive Andréa, son alter ego masculin, la rencontre est une révélation, vont-ils pouvoir ce sauver l'un l'autre ?



Au final, même si j'ai trouvé les protagonistes vraiment très (trop?) caricaturaux et même si je soupçonne Lolita Pille d'avoir écrit certains passages plus pour choquer son lecteur que contribuer à l'histoire, Hell est une première oeuvre plutôt réussie, j'ai lu le livre très rapidement, happé par l'histoire et ayant vraiment envie de savoir comment ça aller finir pour Hell et Andréa, car si détestables soient-ils, on finit par s'y attacher.

Commenter  J’apprécie          80
Hell

Certains on aimés ce livre, d'autres pas du tout. Je fais plus partie des gens qui ne l'ont pas aimés : je ne suis pas rentré dedans, je ne me suis pas attaché au personnage, je n'ai eu aucun plaisir à lire ce livre. Ce roman m'a vraiment déçu, je ne garde pas de réels souvenirs de ce livre.
Commenter  J’apprécie          80




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lolita Pille (2524)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur l´Etranger par Albert Camus

L´Etranger s´ouvre sur cet incipit célèbre : "Aujourd´hui maman est morte...

Et je n´ai pas versé de larmes
Un testament sans héritage
Tant pis
Ou peut-être hier je ne sais pas

9 questions
4758 lecteurs ont répondu
Thème : L'étranger de Albert CamusCréer un quiz sur cet auteur

{* *}