Lolita Séchan

Quoi de plus jubilatoire qu’une partie de cache-cache, franchement ? J’en sais quelque chose, croyez-moi ! Le plus drôle, c’est quand même de se trouver une planque bien camouflée, puis de rire sous cape en voyant son compère fourrager en vain. Mais en général, le rôle qui m’est dévolu est bien sûr celui de chercher mes moussaillons en poussant des exclamations désespérées – la dernière fois, j’ai mis vingt minutes et j’ai dû mettre le reste de la famille à contribution…



Quelle belle idée, donc de mettre en scène une partie de cache-cache sous forme d’album ! Tout y est : le top départ, le comptage, la recherche d’une cachette parfaite, la traque qui s’ensuit et même les prolongements de la partie au gré de l’imaginaire de Bartok et de Nouk. L’ensemble rythmé par d’entraînantes petites comptines. Le décor, que l’on visite et revisite de la perspective de celle qui se cache et de celui qui cherche, est tout simplement délicieux, à la croisée des univers respectifs des deux illustratrices. Il fourmille d’étrangetés, de facéties et de rigolotes petites scènes à découvrir en arrière-plan.



Une ode réjouissante au jeu, pleine d’énergie, de suspense et de plaisir, à savourer bien cachée.e !
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J'admets avoir eu envie de lire Lolita Séchan parce qu'elle est la fille de Renaud, un chanteur que j'ai beaucoup écouté, mais aussi parce que son travail a l'air assez chouette.



Dans cette histoire, nous allons suivre les aventures de Bartok Biloba, le plus jeune de sa famille. Cette petite taupe a reçu l'interdiction par ses parents d'aller jouer dans la grande vallée. Seulement, un beau jour, Bartok s'y aventure...



C'est un album que j'envisageais de lire lors d'un accueil de classe en bibliothèque, mais je me suis rendue compte qu'il ne conviendrait pas à un grand groupe d'enfants. En effet, les illustrations, entièrement en noir et blanc, donnent l'impression d'un crayonné. Il y a beaucoup de détails et les illustrations sont relativement petites. Elles m'ont plu et sauront plaire à des enfants de 5 ans et plus, mais la lecture pour une classe ne serait pas la plus aisée.



Au niveau de l'histoire, je l'ai trouvée assez sympathique sans pour autant être transcendée. J'ai beaucoup aimé le narrateur, incarné par un hérisson, qui rendait l'histoire vraiment originale, tout comme les illustrations.

Tout le monde sait que Lolita SECHAN est la fille de Renaud. Et donc, lorsque j’ai su que cette BD sortait, je me suis demandé si elle serait intéressante à lire, ou si cela était plutôt commercial… On a le droit d’avoir des doutes non ???



Enfin bref, séduite par les critiques et par les dessins je me suis laissée tenter. Et j’ai bien fait.



Cette BD devrait être lue par tous les adolescents, filles ou garçons. Car à travers cette fenêtre sur sa vie, Lolita SECHAN décrit le mal être qu’elle ressent, elle se cherche, elle ne trouve pas sa place dans la société, elle se pose pas mal de questions. Comme beaucoup de jeunes.



Lors de son premier voyage au Vietnam, Lolita SECHAN va se lier d’amitié avec Lo Thi Gom, jeune fille de la tribu Hmong, minorité vietnamienne.



De retour dans son pays, et lors de ses études au Canada, elle ne cessera de penser à Lo Thi Gom et la cherchera lorsqu’elle retournera au Vietnam.



Deux destins, deux rencontres fragiles, deux âmes sœurs, qui se cherchent et qui se trouvent, différentes, mais liées à jamais.



Il aura fallu 5 années à Lolita SECHAN pour aboutir à cette autobiographie, toute en pudeur et avec humour. Ca en valait vraiment la peine. Bravo.



Je souhaite, Lolita, que tu puisses nous donner, dans un futur proche, des nouvelles de Lo Thi Gom, (et de toi par la même occasion) à travers une autre BD.

Je n'avais encore rien lu de Lolita Séchan jusqu'ici et je ne savais pas qu'elle écrivait aussi pour les adultes. Mais cette couverture et la douceur de ses illustrations m'ont donné envie de me lancer.

Lolita évoque le mal-être qu'elle a vécu de sa vingtaine à sa trentaine et ce besoin de s'évader, de se chercher. Elle part donc au Vietnam, espérant s'y trouver. Mais c'est au contraire une petite fille qu'elle y rencontre: Lo Thi Gom, du peuple minoritaire Hmong, qui la hantera toute l'année qui suivra son retour. Ainsi naît petit-à-petit une amitié entre les deux filles qui se reverront régulièrement, partageant l'une avec l'autre les événements de leur vie respective.

Si j'aime les romans graphiques qui permettent de s'évader ainsi dans d'autres contrées, j'ai un peu moins accrochée aux remises en question et aux angoisses incessantes de la narratrice, même si ça se voulait empreint d'auto-dérision. J'ai été moins touchée que je ne l'aurais pensé par ce récit, qui reste intéressant, et finalement c'est la fin que j'ai le mieux apprécié, lorsque les deux filles partent ensemble à Saïgon et se retrouvent brutalement confrontées à leurs divergences de goût et d'envies.

Les illustrations restent très belles.

Lolita, une jeune femme hypocondriaque cherche désespérément sa voie et fuit ses peines de coeur en partant prendre une bouffée d'oxygène à des centaines de kilomètres de chez elle, au Vietnam. Ce sera beaucoup plus qu'une simple escapade mais le début d'un long parcours initiatique et la naissance d'une belle amitié avec une fillette, Lo Thi Gom, qu'elle retrouvera chaque année.

L'éloignement des siens, l'évolution du Vietnam et de son amie au fil des ans constituent un beau fil conducteur à son récit plein de pudeur. Lolita Séchan est une jeune femme touchante et intelligente dont le récit autobiographique est d'une grande sincérité.

Pourtant je me suis souvent ennuyée en lisant cette BD en noir et blanc, face à la longue liste de tous ses problèmes, l'histoire tourne en rond et ne m'a pas particulièrement touchée, Lolita Séchan n'a pas le mordant de Marjane Satrapi dans Persepolis, son sens du récit, son humour, son regard décalé, mais il faut lui laisser un peu de temps pour s'affirmer, elle le mérite.

Cette bd me laisse un peu perplexe. Je lui reconnaît des qualités : des dessins plutôt sympathique, des personnages assez complexes, une vision différente des voyages à l'étranger, des jeunes en quête d'eux même.

Mais je trouve aussi des défauts : des longueurs dans le récit, et une héroïne agaçante, très agaçante. Trés centrée sur elle-même, je l'ai trouvé chouineuse, incapable de voir le bonheur et voulant faire correspondre son amie à l'image qu'elle s'en fait plutôt que de la voir réellement.

Mais en fait, je comprends un peu mieux quand j'ai vu qui était l'auteur. Je ne l'ai vu que sur la page des remerciements, où j'ai compris qu'elle était la fille de Renaud. Elle m'est apparu, après coup, moins chouineuse, je comprenais mieux. J'ai aussi mieux compris comment une étudiante, qui ne sait pas quoi faire de sa vie et ne travaille apparemment pas, pouvait se payer des voyages comme pour rire.

L'image des brumes de Sapa dan les yeux de son père est plutôt belle, comme le filigrane qu'est ce personnage tout au long de la bd. Là aussi, je comprends mieux, après coup.

Oui, mais j'aurai aimé comprendre avant, ne pas être dépendante d'ne page de remerciements que j'aurai très bien pu ne pas lire.

Jeune fille, mal dans sa peau, qui cherche des réponses à sa vie, à son mal être. Lors d’un voyage à Sapa, une petite fille l’écoutera, une amitié se forgera. Quelques réflexions sur son père (le chanteur Renaud) qui font froid dans le dos. Le texte est moitié en français, vietnamien et anglais (sans traduction). Dommage également que cette BD soit en noir et blanc, alors que le vert aurait dominé dans ce pays de rizières. Sympa, sincère, sans plus.

Après s'être essayée au roman, Lolita Séchan, fille de Renaud, semble avoir trouvé sa voie dans la bande dessinée. Il lui a fallu cinq ans de travail et de recherche pour terminer son second album, après Marshmalone, et le résultat est enthousiasmant.



Les brumes de Sapa est autant une recherche de personnalité qu'une tentative de prise d'autonomie dans la vie adulte qu'une histoire profonde d'amitié avec Lo Thi Gom, fille d'une minorité Hhmong, au Vietnam.

Ce volumineux album qui n'est pas paginé nous emmène tout de suite au Vietnam, un voyage que Lolita Séchan réalise à 22 ans, toute seule, sans avoir informé ses parents de son départ. D'Ho-Chi-Minh-Ville (ancienne Saïgon) aux brumes de Sapa, en passant par Hué, la baie d'Ah Long et Hanoï, elle raconte avec humour ce qu'elle nomme « la fuite ».

Brutalement, elle nous plonge dans l'hiver canadien, « L'exil » où l'arrivée du printemps change tout. Avant de repartir au Vietnam pour retrouver Gom, elle apprend que son père va avoir un autre enfant.

C'est ensuite « L'errance » dans un pays où les Vietnamiens font payer aux minorités leurs trahisons, les privant d'école, de médecin et de papiers. Elle revient au Canada puis rentre à Paris avec son copain et va voir son père à la clinique.

« L'envol » est résolument optimiste car Gom devient une véritable amie, comme une petite soeur avec qui elle parle mariage, s'avouant toutes les peurs qu'elles ressentent. Lolita essaie de retrouver son amie chaque année.

Gom est une femme maintenant et cela décide Lolita pour lui offrir « L'échappée » en lui faisant prendre l'avion pour la première fois, afin d'aller à Saïgon. Elles échangent sur leur amoureux, sur leur père mais Lolita constate que, dans la vie, elle veut du vieux, du simple, de l'authentique alors que Gom ne désire que luxe, « mainstream » et rêve américain. le fossé se creuse entre elles. C'est à ce moment que les oiseaux qu'elles libèrent rappellent la réalité de la vie.

Enfin, c'est « l'ancrage », le moment de la vie où il faut choisir afin d'essayer de se fixer et d'être heureuse.



Dans cette BD en noir et blanc, Lolita Séchan affirme un grand talent de dessinatrice avec un tracé fin, précis, expressif, sans négliger les textes qui sont très instructifs avec un choix de retranscrire la langue effectivement parlée ce qui permet au lecteur de se mettre à la place de celle qui écoute et ne comprend pas, le lot de beaucoup de voyageurs dans les pays lointains.




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La "môme" des chansons de Renaud, celle qui mit de la poésie et de la tendresse dans le répertoire du 'loubard', c'est Lolita Séchan. Fille d'un emblème de la musique française et filleule de Coluche, Lolita Séchan s'inscrit dans la veine de ses illustres aînés mais c'est dans la littérature qu'elle choisit de s'exprimer. Et plus particulièrement dans le dessin.

Dans cet album on apprend beaucoup de choses sur cette jeune femme, elle y livre une partie de sa vie, de sa construction d'adulte.

Cela débute par son tout premier voyage au Vietnâm. La jeune femme sort de adolescence dans une sorte de brouillard épais à travers lequel elle se trouve pas. Elle se cherche, remplie de doutes et d'angoisses. Elle décide alors d'aller voir ailleurs si elle y est et choisit le Vietnam comme destination. Sur place, aucune révélation jusqu'à ce qu'elle rencontre Lo Thi Gom, une jeune Hmong dans le petit village de Sapa. Les Hmong représente une minorité au Vietnam qui les déconsidère. Les Hmong n'ont accès ni aux écoles, ni aux hôpitaux... La BD met l'accent sur ces inégalités mais c'est surtout le coup de foudre amical entre les deux jeunes femmes qui sert de trame à l'histoire.

Ces deux personnes que tout oppose se sont trouvées et une sorte de force invisible pousse Lolita a revenir chaque année, durant 10 ans, revoir son amie.

Elle s'offre alors une sorte de bouffée d'oxygène. Loin de Paris, loin de sa famille, de ses amis, Lolita à qui tout fait peur s'échappe à Sappa pour retrouver celle qu'elle considère comme son petit prophète.

Dans cet album on découvre certaines facettes du Vietnam, de l'évolution de ce pays et de ses traditions. Lo Thi Gom tente d'ailleurs de lutter contre le poids de cette tradition, de ces inégalités qu'elle et son peuple subissent.

Mais ce roman graphique est aussi une autobiographie de Lolita Sécha. Elle s'y livre sans compter, mettant le doigt avec beaucoup d'ironie sur ses névroses. La jeune femme a peur de tout, de grandir, de mûrir, de mourir aussi (elle est un poil hypocondriaque !), de rester, de partir, d'aimer, d'être aimée... Elle parle beaucoup de sa maman, qui la couve telle une maman louve, de son papa, le très connu Renaud lui même en proie à ses propres tourments et pour qui sa fille s'inquiète sans cesse. Elle parle de son désarroi face à cette drôle de famille, de l'arrivée de son petit frère, de ses ruptures, de ses blessures. Elle raconte sa rencontre avec Renan Luce devenu son mari et le père de sa petite fille. Le tout avec une grande pudeur, sans cacher l'identité de ses personnages médiatiques mais sans jamais trop en dire.

Elle raconte comment cette amitié hors norme l'a façonnée et l'a aidée à devenir la dessinatrice et auteur qu'elle est aujourd'hui, travaillant aux côté de Pénélope Bagieu, de Boulet et de bien d'autres.

Un très bel album, tout en noir et blanc, au dessin très fin et poétique.

Une belle tendre et touchante réelle histoire d'amitié entre : Lolita, une adulte française perdue dans son existence, dans cette société comme beaucoup d'autres...

Et à des milliers de kilomètres de là, une jeune fille de l'ethnie hmong au Vietnam : Lo Thi Gom, qui en sait et en fait beaucoup plus pour son jeune âge mais qui lutte avec admiration au quotidien dans cette vie, cette société qui rejette et escroque cette minorité ethnique dont elle fait partie.



Toutes deux qui sont l'inverse de l'autre et se complètent, ont l'esprit lourd de ne pas pouvoir vivre pleinement, de ne pas être heureuse dans ce monde humain pourtant très riche, mais dont la richesse n'est pas pour tous. (En 2022, un dollar égal : 23 270 dôngs). Sans oublier que beaucoup  d'Occidentaux abusent de leur pouvoir de richesse sur des enfants via le tourisme sexuel, quand d'autres préfèrent les aider à avoir accès à une éducation et des soins...





À travers ses courtes escales au Vietnam, qui à la base était pour se découvrir, Lolita qui ne parle ni ne comprend le vietnamien, va découvrir une autre culture et façon de vivre, mais surtout trouver une véritable amie. Elle ressentira qu'il y a toujours pire autour de soi, ailleurs, et que comparer à sa jeune amie, ses propres soucis ne sont rien en comparaison... mais on a tous nos problèmes, nos peurs, cette incertitude de trouver sa place, qu'on supporte plus ou moins au quotidien et qui mérite d'être écouté, compris et aidé .



En plus de l'histoire j'ai beaucoup aimé le style graphique ainsi que les expressions, les décors de Lolita Séchan et qui a gardée  son roman graphique en noir et blanc. :)

Lolita, 22 ans, se cherche et pour se trouver, elle fuit sa famille et part à l'autre bout du monde, au Vietnam où elle rencontre Lo Thi Gom une petite fille du peuple Hmong, opprimé par les vietnamien. Une amitié va naître entre elles, amitié qui pour Lolita va combler son manque de vision de l'avenir, sa peur de tout et surtout des maladies et de l'avenir, son incapacité à aider son père. Et pour Lo Thi Gom cette amitié est le symbole de la lutte contre les tradition, la possibilité d'aller contre la voie qui est tracée par sa famille.



Ce roman graphique est vraiment bouleversant et interroge beaucoup, le trait est vraiment très précis et très beau. Aucun doute la fille de Renaud est aussi une artiste.

J'ai totalement adhéré à cette Bande dessinée ou ce roman graphique je ne sais pas comment on dit. L'émotion, la sensibilité, la sincérité et le regard que porte Lolita Séchan sur elle-même font merveilles. Je me suis complètement retrouvée dans cette génération de trentenaires qui se cherchent sans jamais vraiment se trouver, qui errent dans la vie et à travers le monde à la recherche de ce je ne sais quoi qui pourrait donner un sens à leur vie. de plus, la description qu'elle fait du Vietnam m'a encore plus donné envie d'aller chercher là-bas une part cachée de mes propres origines. C'est plein de finesse et c'est vraiment réussi. Un vrai coup de coeur pour moi!

Oh la petite merveille que voici : un titre à rallonge pour une histoire sans paroles, tout en onomatopées dans un tout petit format à l’italienne (largeur plus longue que la hauteur). Bartok Biloba est une petite taupe (j’ai d’abord vu un ours !) très occupée à piquer un roupillon tranquille au bord de l’eau. Il ne dort pas à proprement parler d’ailleurs, il somnole vaguement, bercé par les petits bruits de la nature autour de lui. Et on peut dire qu’elle est bruyante, la nature ! Et que ça rampe, bourdonne, construit, se promène, j’en passe. Rien ne le gêne, lui est silencieux comme tout, on sent la langueur qu’il expérimente, une grande harmonie se dégage de tout ça. Et puis un éternuement provoque le courroux d’un hérisson… Petite chute malicieuse qui vient clore en beauté un album où on s’est senti bien tout du long. Dès 2 ans (mais une meilleure compréhension vers les 4 ans, à mon avis, pour les détails).

Un roman graphique que j'avais eu en mains à plusieurs reprises, cadeau de mon chéri. Un régal. Il faut vous dire qu'il y a quinze ans lors de notre voyage de noces, nous avions visité le Vietnam et séjourné quelques jours à Sapa. L'envie de refaire le voyage était grande, et quel voyage, magnifique.



Merci Lolita Séchan de cette belle histoire d'amitié, toute en émotion et sensibilité.



Point de départ : Lolita a vingt-deux ans. Elle se cherche. Que veut-elle faire dans la vie ? Elle espère peut-être le trouver au Vietnam ? Elle prend son sac à dos et un billet d'avion, retour programmé dans un mois.



Durant dix ans, elle effectuera des allers-retours. Elle nous conte très bien le pays, son histoire, l'évolution rapide de celui-ci. Avec humour, elle retrace son voyage en motorbike pendant la mousson.



Elle décide d'aller vers le Nord, dans les montagnes de Sapa à la rencontre des minorités ethniques, les HMONG (qui n'ont pas droit à l'éducation, aux soins de santé), cette minorité venue de Chine au dix-neuvième, tolérée pour le tourisme qu'elle amène.



Elle fera une rencontre, "un coup de foudre amical" : LO THI GOM, qui deviendra son amie, son petit prophète comme elle la nomme.



Ce roman graphique c'est aussi Lolita qui nous livre ses peurs, ses doutes. Celle qui se cherche, qui a peur de s'engager. Elle nous parle de sa mère qui la couve un peu, de son père Renaud, de sa rencontre avec Renan Luce son futur mari.



J'ai lu ce petit bijou d'une traite appréciant l'humour, la poésie mais surtout le graphisme qui m'a réellement replongée à Sapa. Cette belle histoire d'amitié m'a fait penser à "ma petite soeur d'Asie", Ponheary rencontrée lors de la suite du voyage au Cambodge. Perdue de vue, je l'ai retrouvée grâce aux réseaux sociaux et suis heureuse d'avoir renoué le contact.



Alors voilà pour moi une raison de plus pour vous dire que ce roman graphique est un vrai coup de coeur pour moi.



Ma note : ♥♥♥♥♥




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Il faut savoir que l'auteure est la fille du chanteur Renaud et également l'ex-épouse du chanteur Renan Luce (qui a d'ailleurs produit deux bons albums que je possède).



Elle nous livre ses réactions à chaud lorsqu'elle était enfant et qu'elle attendait la naissance d'un petit frère. Cet événement imprévu va bouleverser sa vie de petite fille un peu gâtée jusqu'à provoquer une crise existentielle avant l'âge requis.



Le dessin est très épuré avec des feuilles quasi-blanches. Cela fait toujours bizarre !



Le scénario est malheureusement assez plat malgré une certaine tendresse et douce drôlerie. On s'ennuiera assez vite car on ne trouvera pas d'intérêt. Cela manque un peu de matière.

Cette BD m'a fait beaucoup d'effet. Elle commence comme une mélodie adulescente "classique" et devient très personnelle. On sent la rage et le combat avec elle-même qui ont animé l'autrice.

En refermant cette BD, j'ai eu l'impressoin d'avoir pu observer une petite partie de quelqu'un d'autre. Cette BD a réellement nourri mon âme. La sincérité de cette oeuvre est déconcertante.

Je n'ai pas encore parlé du dessin qui est très recherché, chaque planche, point de vue, à fait l'objet d'une réflexion et est magnifique. Je retrouve parfois un petit côté Sempé dans les grandes planches fourmillantes de détails.



Cette BD m'a conquise, elle est touchante, juste et graphiquement très intéressante. Je la recommanderait pour des moments de sa vie où l'on se cherche, où l'on sent un mystère gronder en soi.

Cette BD pour débutants est la rencontre de deux univers : celui de Lolita Séchan (avec Bartok Biloba) et celui de Camille Jourdy (avec Nouk des "Vermeilles"). Bartok et Nouk se retrouvent un mercredi pour jouer ensemble. On a rarement vu partie de cache-cache plus délirante...



Le mariage entre les deux styles est réussi, c'est plaisant à regarder. Il y a beaucoup de détails foufous dans les illustrations et les dialogues sont plutôt loufoques. Tout le monde s'amuse bien : les personnages, les lecteurs et les autrices-illustratrices. Le format est à mi-chemin entre l'album et la bande dessinée, il est donc idéal pour les plus jeunes qui ne lisent pas encore de BD.



Avec cet album, on plonge dans un univers un peu toqué que l'on n'a pas envie de quitter.

Je suis passée à côté.



Entre les graphismes qui m'ont laissés de marbres, et l'histoire qui ne m'a pas emporté, autant le dire, j'ai complètement raté le coche avec ce roman graphique.



Dommage.



Belles lectures à tous.,

A la fin de la lecture de cette BD, j'avais en tête une chanson de Claude François... "Pauvre petit fille riche". Et je trouve que le titre est tout à fait raccord avec ce que je venais de lire.

Une jeune adulte en pleine crise d'adolescence ! Qui a la chance de pouvoir partir plusieurs semaines au Vietnam... et là, mais quel ennui... son ennui qu'elle a mis dans son sac avant de partir en voyage.... Alors oui, la rencontre avec une jeune Hmong (12 ans tout de même) - une minorité vietnamienne - est très intéressante, c'est la confrontation de deux cultures, de deux modes de vie. Et évidemment e type de récit est toujours intéressant.

Mais en même temps ça reste très égocentré sur une vision occidentale. Malgré les voyages réguliers, elle semble rester une touriste.

Je m'attendais à autre chose à l'ouverture de ce livre, quelque chose d'un peu plus spirituel ou philosophique. Grosse déception.

Lolita a 25 ans quand son père (le chanteur Renaud) lui annonce l'arrivée d'un petit frère. Un bouleversement qui va la renvoyer à sa propre enfance, pas si lointaine en fait.

Très curieuse de découvrir ce livre, j'ai eu du mal à entrer dedans et, disons, à compatir. J'ai par contre assez apprécié les dessins, qui vont à l'essentiel, et les petites références glissées à droite à gauche (Pac Man...). Les illustrations en hommage à Ernest et Célestine, Totoro, Peter Pan, Eloïse... sont particulièrement touchantes.