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3.56/5 (sur 111 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nice , le 17/07/1928
Mort(e) à : Carros , le 09/08/2000
Biographie :

Louis Nucéra est un écrivain français.

Tour à tour cycliste (il a refait à vélo le parcours du Tour de France 1949), employé de banque, journaliste, attaché de presse dans une maison de disque, directeur littéraire chez Lattès, il est surtout connu comme écrivain et son importante passion pour le cyclisme, auquel il consacre notamment le livre "Mes rayons de soleil" (1987).

En 1970, il publie son premier roman, "L’Obstiné".

Au travers de son œuvre, il retrace la vie des immigrés italiens ("Le ruban rouge", 1991), évoque ses amitiés avec Cioran, Kessel, Picasso, Cocteau, Hardellet, Brassens ou Moretti ("Mes ports d’attache", 1994), ou raconte son enfance niçoise ("Avenue des Diables-Bleus", 1979).

Il a reçu le prix Interallié en 1981 pour le "Chemin de la Lanterne", et le Grand prix de littérature de l'Académie française en 1993 et prix du roman populiste en 2005 pour l’ensemble de son œuvre.

Il est mort le 9 août 2000 dans la zone industrielle de Carros : alors qu'il faisait du vélo, il a été fauché par un chauffard.

Son ami Bernard Morlino a écrit "Louis Nucéra, achevé d'imprimer" (2001, Le Castor Astral) pour témoigner de leur amitié dans une œuvre où il livre un combat avec le langage.
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Bibliographie de Louis Nucéra   (24)Voir plus

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Louis NUCERA évoque son souvenir de Marcel PAGNOL, " écrivain d'émotions"
Louis NUCERA évoque ses souvenirs avec Marcel PAGNOL et le travail d'adpatation qu'il a réalisé pour le film "A La gloire de mon père". Puis de rire d'une anecdote de Marcel Pagnol avec un taxi.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Louis Nucéra
Certains hommes atténuent les mauvaises impressions que l'espèce humaine nous inflige.
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De sa propriété de Courtenay-il était originaire de cette ville du Loiret-Bruant avait fait un refuge pour chiens errants et soignait ceux qu'il ramenait blessés de ses promenades. Tarquini d'or fils se souvient d'un chien à la patte cassée dont la fracture avait été réduite. Comme l'animal redoutait qu'on le chassât une fois guéri, il boitait dès que Bruant apparaissait et poussait d'attendrissantes plaintes que des caresses apaisaient.Le redoutable César du Mirliton se sentait fondre.
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8 mars 1910. Roland Dorgelès, excédé par les imposteurs qui envahissaient l'univers des arts (bientôt on entrera dans la carrière et fera sensation en déversant des détritus devant la devanture de la galerie à l'heure du vernissage; bientôt on exposera dans des bocaux, placés sous projecteurs, de la merde et de l'urine d'artiste en prenant soin de le mentionner ; bientôt on réjouira les faussaires et les encouragera à la paresse car il faut moins de temps pour placer un point rouge au milieu d'une toile recouverte d'une unique couleur que pour copier La Cène ; bientôt on fera fortune en écrivant des aphorismes d'une banalité à décevoir le plus ignare des philosophes de bistrot; bientôt l'art, aux mains d’une clique à l'insolence cossue et salonnarde, répandra ses salissures et son dédain partout : il deviendra souvent l'art de duper autrui), Dorgelès, donc, décida de jouer un bon tour aux Tartuffes de la critique et autres insalubres. Assisté du dessinateur Denèfle-Castelno, d'André Warnod, de Jean Aubry, de Charles Gentil, de Girieud, de Frédé, et devant un huissier, il attacha un pinceau à la queue de « Lolo », le trempa dans de la peinture, installa une toile vierge près du postérieur de l'âne et le groupe de moqueurs attendit. Des remuements de la queue naquirent des traînées de couleurs que Dorgelès et ses complices baptisèrent: Coucher de soleil sur l'Adriatique. Ils signèrent l'œuvre Boronali. Une fois sec, le tableau fut exposé au Salon des indépendants. Sil suscita quelques commentaires sentencieux et guindés, le scandale n'éclata qu'à la publication d'un article de Dorgelès révélant la supercherie. On rit beaucoup. Mais brodeurs de bavoirs pour pucerons, critiques et marchands pernicieux, sondeurs d'obscurités vaseuses, perroquets bêlants et mignons du discernement continuèrent à pontifier. Ils n'ont jamais plus fait de pause. La religion de la nouveauté est irrésistible. Et tant pis si le roi est nu.
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Ah ! Combien de rapins ! Combien de vrai poètes
Sur le lapin à Gill,un jour ont embarqué !
Combien ont disparu, dans une nuit sans fête,
Sous le morne institut qui ceinture le quai !
Combien sont devenus des peintres de musée
Qui jadis chez Fredé dormaient le soir contents,
Et regrettent encor leur jeunesse usée,
Leur bohème galante et leur cœur de vingt ans !
Mais le livre de bord conserve leurs mémoires
Et parfois, quand la lune erre rue Saint -Vincent
Des ombres sans chaleur et lasses de leur gloire
Cherchent aux vitraux bleus un bonheur innocent.
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A La Napoule, chaque année, à Pâques, on célèbre la Saint-Fainéant. Le curé participe aux festivités, bien que l'Eglise ait fait de la paresse un péché capital. S'il agissait autrement, "il perdrait l'oreille de ses ouailles".
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La vie est comme un miroir. Si tu lui souris elle te renvoie ton image..
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Le chat semble détenir des secrets et jouir davantage de les garder pour lui que de les divulguer. Rares sont les hommes que l’on gratifie d’un tel mérite. Il n’y a pas de chat-rapporteur ni par profession ni par incontinence verbale. D’ailleurs, le chat réserve les neuf dixièmes de sa vie au sommeil, la part la plus secrète de l’être. Oui dira ce qui se passe dans ce royaume du rêve ?
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Lorsque le maître l'interroge sur Charlemagne ou Torquemeda, il demande, pour l'un, s'il s'agit d'un parent du Champion du Monde 1936, pour l'autre, s'il est question d'un coureur espagnol ou italien.
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La vie est comme un miroir. Si tu lui souris, elle te renvoie ton image.
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Les choses ont bigrement changé depuis les années où ma mère me tenait la main pour traverser l’avenue des Diables-Bleus. L’homme s’est promené sur la lune. Il greffe des cœurs, des hanches. Il s’expose au sida quand naguère quelques gonocoques se chargeaient d’effaroucher. On étale dans des livres ou sur des écrans ce que l’on osait confier à un calepin intime. On fait de la laideur et de la grossièreté des buts. On conchie la langue française. Moi aussi j’ai changé. Mes journées me paraissent galoper de plus en plus vite. Le regard des filles ne me prodigue plus aucune promesse. Je conçois que, sans hypocrisie, le monde ne serait plus vivable. Que voulez-vous ! Le coup de poing a quitté ma panoplie d’arguments. Les temps de l’école communale sont bien révolus.
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