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Citations de Lorenzo Da Ponte (16)


LA COMTESSE
Ah, le cruel ne m'aime plus!
SUZANNE
Comment alors
Peut-il être jaloux?
LA COMTESSE
Comme le sont
Les modernes époux: par système,
Infidèles ; capricieux par nature ;
Et puis, par vanité, tous jaloux.
Mais si Figaro t'aime, lui seul pourra...
------------
CONTESSA
Ah, il crudel più non m'ama!
SUSANNA
E come, poi
É geloso di voi?
CONTESSA
Come lo sono
I moderni mariti: per sistema
Infedeli, per genio capricciosi,
E per orgoglio, poi, tutti gelosi.
Ma se Figaro t'ama, ei sol potria...
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il déclara à Joseph II:" J'écrirai pour Mozart la nuit en lisant quelques pages de "l'Enfer" de Dante; le matin pour Martini en lisant Pétrarque,et le soir pour Salieri avec l'aide de Tasse".
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C'est ainsi qu'entre le vin de Tokay, le tabac de Séville, la sonnette sur ma table et la belle Allemande semblable à la plus jeune des muses, j'écrivis la première nuit pour Mozart les deux premières scènes de "Don Juan", deux actes de "l'arbre de Diane", et plus de la moitié du premier acte de "Tarar", titre que je changeais en celui"d'Assur".
Dans la matinée, je portai ce travail à mes trois compositeurs, qui n'en pouvaient pas croire leurs yeux.
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Don Juan :
Laisser les femmes ! Insensé !
Laisser les femmes ! Ne sais-tu pas qu'elles me sont
Plus nécessaires que le pain que je mange,
Que l'air que je respire !

Leporello :
Et vous avez le cœur
De toutes les tromper ?

Don Juan :
C'est tout amour :
Qui pour l'une est fidèle
Envers l'autre est cruel.
Et j'éprouve en moi-même
Un sentiment si grand
Que, toutes, je les aime.
Mais les femmes, hélas, ne sachant point juger,
De mon bon naturel font une tromperie.
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ACTE 2, Final

FIORDILIGI, DORABELLA (indiquant Don Alfonso)
Voici le barbare
Qui nous a trompées !

DON ALFONSO
Je vous ai trompées, mais la tromperie fut
Une « détromperie » pour vos amants,
Qui seront désormais plus sages
Et feront ce que je voudrai.
Donnez-moi vos mains, vous êtes maris et femmes.
Embrassez-vous et taisez-vous.
Tous quatre riez à présent,
Car j'en ai déjà ri et j'en rirai encore.
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PREMIER ACTE
SCÈNE I


Un café à Naples.
Trio

FERRANDO
Ma Dorabella
N'en est pas capable;
Le ciel l'a faite
Aussi fidèle que belle.
GUGLIELMO
Ma Fiordiligi
Ne saurait me trahir;
En elle je crois égales
La constance et la beauté.
DON ALFONSO
J'ai déjà les cheveux gris,
Je parle «excathedra»,
Mais que de telles disputes
Finissent là.
FERRANDO, GUGLIELMO
Non, vous nous avez dit
Qu'elles peuvent être infidèles;
Vous devez nous le prouver
Si vous êtes honnête homme.
DON ALFONSO
Laissons de telles épreuves.
FERRANDO, GUGLIELMO
Non, non, nous les voulons.
Ou sortons l'épée,
Mettons fin à notre amitié.
DON ALFONSO (à part)
Ô fou désir
Que de chercher à découvrir
Ce mal qui, une fois trouvé,
Nous rend malheureux.
FERRANDO, GUGLIELMO (à part)
Il me touche au vif
Celui qui de sa bouche
Laisse sortir un seul mot
Qui leur fasse du tort.
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« Au fur et à mesure que je composais les paroles,
Mozart composait la musique ; en six semaines
tout était terminé. La bonne étoile de Mozart
voulut que les partitions manquassent au théâtre.
Je saisis l’occasion d’aller voir l’empereur, sans en
parler à personne, et lui offrir Les Noces de Figaro.
« Comment, me dit-il, vous savez que Mozart,
remarquable pour la musique instrumentale, n’a
jamais écrit pour la scène, une seule fois exceptée,
et cette exception ne vaut pas grand chose.
-Moi-même, répliquai-timidement, sans la bonté de
l’empereur je n’eusse jamais écrit qu’un drame à
Vienne.
-C’est vrai ; mais cette pièce de Figaro, je l’ai
interdite à la troupe allemande.
-Je le sais ; mais, ayant transformé cette comédie
en opéra, j’en ai retranché des scènes entières,
j’en ai abrégé d’autres, et je me suis appliqué
surtout à faire disparaître tout ce qui pouvait
choquer les convenances et le bon goût ; en un
mot, j’en ai fait une œuvre digne d’un théâtre que
sa majesté honore de sa protection. Quant à la
musique, autant que j’en puisse en juger, elle me
semble un chef-d’œuvre.
-Bien, pour la musique je m’en remets à votre bon
goût, et pour la morale à votre prudence ; remettez
la partition aux copistes. » L’instant d’après j’étais
chez Mozart. Je ne lui avais pas encore fait part
de cette bonne nouvelle qu’une dépêche lui
apportait l’ordre de se rendre au Palais avec sa
partition. Il obéit et fit entendre à l’empereur divers
morceaux qui l’enchantèrent et, sans exagération,
l’étourdirent. Joseph II avait le goût très sûr en
musique, et généralement pour tout ce qui se
rattachait aux beaux-arts. Le succès prodigieux
qu’a eu dans le monde entier cette œuvre
merveilleuse est une preuve qu’il ne s’était pas
trompé.
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ACTE 2, scène II

FERRANDO
Dieux ! Tant de promesses,
De larmes, de soupirs, de serments,
Comment, en si peu de temps,
L'impie a-t-elle oublié?
GUGLIELMO
Parbleu, moi je ne le sais pas.
FERRANDO
Que dois-je faire à présent?
À quel parti, à quelle idée m'accrocher?
Aie pitié de moi, donne-moi un conseil.
GUGLIELMO
Ami, je ne saurais
Quel conseil te donner.
FERRANDO
Barbare ! ingrate !
En un jour ! en quelques heures !
GUGLIELMO
Certes, c'est une chose stupéfiante.

Air
Mes chères femmes, vous faites le coup à tant d'hommes
Que, si je dois vous dire le vrai,
Si les amants se plaignent.
Je commence à compatir.
J'adore votre sexe,
Vous le savez, chacun le sait;
Chaque jour je vous le prouve,
Je vous donne des marques d'amitié.
Mais cette façon de faire le coup à tant et tant d'hommes
Me décourage en vérité.
Mille fois j'ai pris les armes
Pour sauver votre honneur;
Mille fois j'ai pris votre défense
Par la parole et plus souvent encore par le cœur.
Mais cette façon de faire le coup à tant et tant d'hommes
Est un travers bien ennuyeux.

Vous êtes jolies; vous êtes aimables,
Le ciel vous a donné nombre de trésors.
Et les grâces vous entourent
De la tête jusqu'aux pieds.
Mais vous faites le coup à tant et tant d'hommes
Que, si les amants crient,
Ils ont certes une bonne raison à cela. (Il part.)
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Acte 2 scène 1

DESPINA
Ce que vous voulez.
Êtes-vous de chair et d'os, ou quoi ?
Air
Une femme à quinze ans
Doit savoir tout ce qui se fait,
Où le diable a la queue,
Ce qui est bien et ce qui est mal;
Elle doit connaître les petites malices
Qui énamourent les amants,
Feindre le rire, les pleurs,
Inventer les bonnes excuses.
Elle doit en un moment,
Prêter attention à cent;
De la prunelle
Parler à mille,
Donner espoirs à tous.
Qu'ils soient beaux ou laids,
Savoir dissimuler
Sans s'embrouiller,
Sans rougir
Savoir mentir
Et, telle une reine
Du haut de son trône.
Avec un «je peux et je veux»
Se faire obéir.
(À part.)
Il semble qu'elles prennent goût
À une telle doctrine;
Vive Despina
Qui sait servir.
(Elle part.)
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SCÈNE IV

Jardin agréable. Deux bancs d'herbe sur les côtés.

Finale

FIORDILIGI, DORABELLA

Ah, comme en un moment
Tout mon destin s'est trouvé changé I
Ah, combien désormais la vie est pour moi
Une mer pleine de tourment!
Aussi longtemps qu'à mes côtés
Le ciel ingrat m'a laissé le cher bien-aimé
Je ne savais pas ce qu'étaient les peines,
Je ne savais pas ce qu'est languir.
FERRANDO, GUGLIELMO (de l'intérieur)
Mourons, oui, mourons
Afin de satisfaire les ingrates.
(Tenant chacun une fiole, Ferrando et Guglielmo entrent, suivis par Don Alfonso.)
DON ALFONSO
Il y a encore un espoir;
Ne faites pas cela, ô dieux, ne faites pas cela !
FIORDILIGI, DORABELLA
Ciel, quels cris épouvantables !
FERRANDO, GUGLIELMO
Laissez-moi !
DON ALFONSO
Attendez!
FERRANDO, GUGLIELMO
Que l'arsenic me libère
De tant de cruauté!

(Ils boivent et jettent les fioles. En se tournant, ils voient les
deux femmes.)

FIORDILIGI, DORABELLA
Ciel, était-ce un poison?
DON ALFONSO
Un poison bel et bon,
Qui en peu d'instants
Va leur ôter la vie !
FIORDILIGI, DORABELLA
Ce tragique spectacle
Me glace le cœur.
FERRANDO, GUGLIELMO
Barbares, approchez-vous:
Voyez le triste effet
D'un sentiment désespéré
Et ayez au moins pitié.
FIORDILIGI, DORABELLA
Ce tragique spectacle
Me glace le cœur.
TOUS
Ah, comme les rayons du soleil
Deviennent pour moi ténébreux !
Mes fibres tremblent et mon âme
Semble s'évanouir,
Et ni ma langue ni mes lèvres

Ne peuvent articuler un son !
(Ferrando et Guglielmo tombent sur les bancs d'herbe.)

DON ALFONSO

Puisque ces jeunes malheureux
Sont près de mourir,
Au moins essayez
De leur montrer de la pitié.
FIORDILIGI, DORABELLA
Quelqu'un, venez vite, quelqu'un !
Personne, oh Dieu, ne nous entend !
Despina !
DESPINA (de l'intérieur)
Qui m'appelle?
FIORDILIGI, DORABELLA
Despina !
DESPINA (entrant)
Que vois-je !
Je crois les malheureux morts
Ou sur le point d'expirer !
DON ALFONSO
Ah, ce n'est que trop vrai !
Furieux, désespérés,
Ils se sont empoisonnés !
Oh, amour rare!
DESPINA
Abandonner ces malheureux
Serait honteux pour vous.
Il faut les secourir.
FIORDILIGI, DORABELLA, DON ALFONSO
Que pouvons-nous bien faire?
DESPINA
Ils donnent encore signe de vie;
De vos mains secourables
Faites-leur un peu de soutien.
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Scène III

Air

FIORDILIGI

Comme un roc demeure immobile
Contre les vents et la tempête;
Ainsi pour toujours cette âme est forte
Dans sa fidélité et son amour.
Avec nous naquit cette flamme
Qui nous est chère et qui nous console
Et la mort seule pourra
Faire changer notre cœur de sentiment.
Respectez, âmes ingrates.
Cet exemple de constance
Et que jamais plus un barbare espoir
Ne vous rende audacieux !
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Scène III

Air
DESPINA
De la part d'hommes, de soldats
Espérer de la fidélité?
(Riant.)
Qu'on ne vous entende pas, de grâce I
Ils sont tous faits
De la même pâte:
Les feuillages mouvants,
Les vents inconstants.
Ont plus de stabilité
Que les hommes.
Fausses larmes,
Regards fallacieux,
Paroles trompeuses,
Caresses menteuses
Sont leurs qualités
Premières.
En nous ils n'aiment
Que leur plaisir,
Puis nous méprisent,
Nous privent d'affection,
Et il est inutile d'implorer pitié
De ces barbares.
Payons, ô femmes,
De la même monnaie
Cette maléfique
Race impertinente:
Aimons par commodité,
Par vanité I
La, ra la, la ra la, la ra la, la.
(Elles sortent toutes trois.)
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SCÈNE II

Un jardin au bord de la mer. Fiordiligi et Dorabella regardent
des portraits qu'elles portent sur des chaînes.

Duo

FIORDILIGI
Ah ! regarde, ma sœur,
Si bouche plus belle,
Si apparence plus noble
Se peut retrouver.
DORABELLA
Observe un peu toi-même,
Quel feu il a dans les yeux;
S'ils ne semblent pas lancer des flammes,
Décocher des flèches.
FIORDILIGI
On y voit un aspect
À la fois de guerrier et d'amant.
DORABELLA
On y voit un visage
Qui attire et menace.
FIORDILIGI, DORABELLA
Je suis heureuse!
Si mon cœur
Jamais changeait de sentiments,
Qu'Amour me fasse
Souffrir ma vie durant
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ACTE I, SCENE 8 : FIGARO « NON PIU ANDRAI »

FIGARO

REFRAIN :
Tu n’iras plus, petit papillon amoureux,
Flâner nuit et jour, autour
Des belles dont tu troubles le repos,
Petit Narcisse, petit Adonis d’amour.
C’en est fini de ces plumets coquets
De ces chapeaux frivoles et élégants,
De cette belle chevelure, de cet air
nonchalant]
De ce teint rose de jeune fille.
REFRAIN
Chez les guerriers, Palsembleu !
De grandes moustaches, un sac pesant,
Le fusil sur l’épaule, le sabre au flanc,
La tête droite, la mine fière,
Un grand casque, un grand turban,
Beaucoup d’honneurs et peu d’argent,
Et au lieu du fandango
Une marche dans la boue,
Par les monts et les vallons,
Sous la neige ou la canicule.
Au concert des tromblons,
Des bombardes et des canons,
Qui font siffler aux oreilles
Les boulets sur tous les tons.
Chérubin à la victoire,
À la gloire militaire.

FIGARO
REFRAIN :
Non più andrai, farfallone amoroso,
Notte e giorno d'intorno girando;
Delle belle turbando il riposo
Narcisetto, Adoncino d'amor.
Non più avrai questi bei pennacchini,
Quel cappello leggero e galante,
Quella chioma, quell'aria brillante,
Quel vermiglio donnesco color.
REFRAIN
Tra guerrieri, poffar Bacco!
Gran mustacchi, stretto sacco.
Schioppo in spalla, sciabla al fianco,
Collo dritto, muso franco,
Un gran casco, o un gran turbante,
Molto onor, poco contante!
Ed invece del fandango,
Una marcia per il fango.
Per montagne, per valloni,
Con le nevi e i sollioni.
Al concerto di tromboni,
Di bombarde, di cannoni,
Che le palle in tutti i tuoni
All'orecchio fan fischiar.
Cherubino alla vittoria:
Alla gloria militar.
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ACTE I, SCENE 5: CHERUBIN «NON SO PIÙ»


Je ne sais plus qui je suis, ce que je fais…
Je suis tout de feu, et puis tout de glace…
Chaque femme me fait changer de couleur,
Chaque femme me fait palpiter le cœur.
Aux seuls mots d’amour, de plaisir,
Je suis troublé, je sens ma poitrine agitée
Et un désir inexplicable

Me pousse à parler d’amour !
Je parle d’amour quand je suis éveillé,
Je parle d’amour quand je rêve
A l’eau, à l’ombre, aux montagnes,
A l’écho, aux nuages, au vent
Qui emporte avec lui
Mes vains accents…
Et s’il n’y a personne pour m’entendre
C’est à moi-même que je parle d’amour.

Non so più cosa son, cosa faccio…
Or di foco, ora sono di ghiaccio…
Ogni donna cangiar di colore,
Ogni donna mi fa palpitar.
Solo ai nomi d’amor, di diletto
Mi si turba, mi s’altera, il petto
E a parlare mi sforza d’amore

Un desio che non posso spiegar !
Parlo d’amor vegliando,
Parlo d’amor sognando,
All’acqua, all ombra, ai monti,
Ai fiori, a l’erbe, ai fonti,
A l’eco, a l’aria, ai venti,
Che il suon de ‘vani accenti
Portano via con sé…
E se non ho chi m’oda
Parlo d’amor con me.
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ACTE I, SCENE 3 : AIR DE BARTHOLO « LA VENDETTA »

BARTHOLO
La vengeance, oh, la vengeance
Est un plaisir réservé aux sages.
Oublier les offenses, les outrages,
C’est bassesse, c’est lâcheté.
Par l’astuce, par la subtilité,
Le raisonnement et le bon jugement
On pourrait…L’affaire est grave
Mais, sachez-le, elle se fera.
Même si je dois consulter tout le Code
Et en lire tout l’index.
Avec une ambiguïté, avec un synonyme,
Quelque embrouillamini, je trouverai.
Tout Séville connaît bien Bartholo :
Ce gredin de Figaro sera vaincu !

BARTOLO
La vendetta, oh, la vendetta!
È un piacer serbato ai saggi.
L'obliar l'onte e gli oltraggi
E bassezza, è ognor viltà.
Con l'astuzia...coll'arguzia...
Col giudizio...col criterio...
Si potrebbe...il fatto è serio...
Ma, credete si farà.
Se tutto il codice dovessi volgere,
Se tutto l'indice dovessi leggere,
Con un equivoco, con un sinonimo
Qualche garbuglio si troverà.
Tutta Siviglia conosce Bartolo:
Il birbo Figaro vostro sarà !
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