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3.83/5 (sur 36 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Lou Harper est auteure de romance M/M et romance policière.

Elle a vécu une bonne partie de sa vie dans certains coins de l’Europe et des États-Unis, mais s’est fermement installée à Los Angeles.

son site:
http://louharper.com/
page Facebook:
https://www.facebook.com/lou.harper.14?fref=ts
Twitter:
https://twitter.com/LouHarperWrites

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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
— Murry est peut-être ton compagnon démoniaque ou je ne sais quoi, mais il reste avant tout un chat.

D’après Bran, son familier pouvait aussi se transformer en corbeau, mais Denton ne l’avait jamais vu de ses yeux. Il était clair que Murry préférait les poils aux plumes.

— J’aurais pu te le dire moi-même, répondit Bran d’un ton neutre.

— N’essaie pas de diminuer mes résultats avant que je t’expose mes preuves. J’ai travaillé dur là-dessus, tu sais.

Bran se renfonça dans son fauteuil et fit craquer ses doigts. L’ombre d’un sourire aux lèvres, il dit :

— Je t’en prie, expose.

— Alors voilà ce que j’ai fait : j’ai pris un tee-shirt, je l’ai posé sur le lit et j’ai quitté la pièce. Quand je suis revenu quelques minutes plus tard, Murry dormait sur le tee-shirt. J’ai répété l’expérience plusieurs fois. Pour le moment c’est du cent pour cent.

— Ah, la méthode scientifique. J’approuve.

Denton n’avait pas encore fini.

— J’ai essayé d’autres emplacements que le lit, avec le même résultat. Ça ne change rien que le tee-shirt soit propre ou sale.

Bran hocha la tête.

— Ça marche aussi avec les jeans ou d’autres vêtements, dit-il. Et les serviettes.
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— Je suis très propre et ordonné.
— C’est ça. Je suis déjà allée chez toi. Je lui ai dit que les geeks codeurs dans ton genre étaient naturellement timides et bien organisés, même s’ils ont l’air de têtes d’épingles. J’ai aussi laissé entendre que tu étais gay – ça lui a plu. Je sais pas pourquoi les gens pensent que les gays sont nets et ordonnés, mais autant utiliser les stéréotypes quand ça peut servir. Allez viens, on peut aller la voir tout de suite – c’est à deux pas d’ici. Si tu lui plais, tu pourrais emménager dès la semaine prochaine.
Ça avait l’air trop beau. Denton étrécit les yeux.
— Où est le piège ?
— Quoi ? Non, y a pas de piège.
Sa voix partit dans les aigus et elle évitait soigneusement de le regarder.
— Ne mens pas.
— Bon, d’accord. Le voisin est flippant.
— Flippant comment ?
— Je sais pas… Je l’ai juste vu une fois, mais je me suis dit que si la vie était un film d’horreur, je voudrais pas me retrouver seule avec lui dans un motel pourri par une nuit d’orage. Miranda dit qu’il est coincé. Ça fait trois ans qu’ils sont voisins, et il n’a pas dû lui dire cinq mots en tout.
Il en fallait plus pour ficher la trouille à Denton. Ce n’était pas ça qui l’inquiétait.
— Est-ce qu’il a un chien ?
— Non. Juste un gros chat.
— Les chats, ça va. Allons-y.
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— Salut, Murry ! s’exclama Denton.
Pour la première fois depuis qu’il avait ouvert la porte, l’ombre d’une émotion – peut-être de la surprise – se peignit sur le visage de Bran.
— Comment l’avez-vous appelé ?
— Murry. Pas comme Bill Murray. Sans le « a ». Je lui ai demandé son nom, et il a fait un son du genre murr, alors je me suis dit que j’allais l’appeler Murry. « Le chat », c’est un peu trop impersonnel, non ?
Le coin intérieur des sourcils de Bran frémit.
— Il s’appelle Murmur mais s’il n’a pas marqué d’objection à être appelé Murry, c’est bon.
— D’objection ?
— Il vous l’aurait fait savoir.
Les mots étaient aussi solennels que l’homme qui les prononçait.
— Heu. D’accord.
Bran fit un pas en avant.
— Merci, Denton, d’avoir ramené Murmur à la maison.
Il tendit la main et Denton la serra sans réfléchir. Bran Maurell avait une poigne assurée. Denton ne faisait habituellement pas très attention aux mains des gens, mais cette fois, ce fut différent. La paume douce de Bran lui donna envie de les sentir ailleurs sur son corps. Malheureusement, Bran le lâcha sur une dernière pression. Alors qu’il reculait, Denton fut assailli par une bouffée d’une odeur inconnue : de la fumée et quelque chose de parfumé mais pas fleuri. La porte se referma avec un clic.
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- Qu'est-ce qui va pas ? demandai-je.
Il secoua la tête.
- Je lui ai menti. Il est mort.
Des cernes noirs encadraient ses yeux : ils n'y étaient pas une heure plus tôt.
- Comment tu sais ça ?
- Je le sais, c'est tout. Il est allé faire du vélo sur l'un de ces petits sentiers, il allait trop vite dans la descente. Un animal l'a surpris. Il a perdu l'équilibre et il est mort en tombant.
Je ne pouvais cacher mon incrédulité plus longtemps.
— Tu ne peux pas savoir tout ça, c’est impossible.
— Et pourtant. Il y a autre chose aussi. Il y avait une fille, il en pinçait pour elle, mais elle aimait quelqu’un d’autre.
Son apparente détresse me chamboulait, et peut-être est-ce pour ça que je dis :
— Les médiums ne sont pas réels.
— Es-tu en train de dire que je ne suis que le fruit de ton imagination ?
Ses yeux s’illuminèrent et l’amertume avait aiguisé sa voix.
— Tu sais ce que je veux dire, répondis-je, entêté.
Il pinça les lèvres et se détourna de moi. Il aurait bien pu être un escroc, mais je n’arrivais pas à y croire. C’était donc qu’il devait réellement croire à toutes ces idioties de voyance. Ce qui signifiait qu’il était taré, mais ça, je le savais déjà.
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— Ça s’appelle un utility kilt.

Il pivota sur ses hanches pour montrer le côté du vêtement.

— Regarde, il y a même des poches pour mettre des trucs dedans. Tu vois, des clés, un portefeuille, un sac de terre de cimetière. Tout ce dont tu as besoin. Pratique, hein ?

À vrai dire, le kilt ne s’arrêtait pas au côté utilitaire avec ses lanières, ses boucles et ses autres décorations au style steampunk, mais Denton avait toujours aimé en rajouter. Il avait voulu ce kilt dès le moment où il avait posé les yeux dessus sur la page de la boutique en ligne.

Bran fixa le tissu beige, puis les jambes nues de Denton qui se dévoilaient sous la couture, et les chaussettes orange qui tombaient autour de ses chevilles.

— Pour moi, c’est une jupe.

Denton se hâta de clarifier la situation :

— Non, ce serait une jupe seulement si je portais un caleçon en dessous.

L’air peiné, Bran ferma les yeux et les garda clos plusieurs secondes – peut-être qu’il comptait jusqu’à dix. Quand il les rouvrit, ils exprimaient sa résignation.

— Tu vas te geler les couilles.
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— Ha ha, très drôle. Je te dis qu’il y a un poltergeist dans ma cuisine.

Denton trouvait ça assez improbable.

— Est-ce que quelqu’un est mort ici depuis novembre ?

— Non, bien sûr que non, balbutia-t-elle.

— Alors il ne peut pas y avoir de fantôme dans ta cuisine.

— Comment tu le sais ?

— Parce que je suis rentré dans ta cuisine la dernière fois que je suis venu, et je n’ai pas vu le moindre fantôme là ou ailleurs dans ton appartement. Pas même un tout petit. Pas même le fantôme d’un rat.

Le regard de Joy retrouva immédiatement toute sa lucidité.

— Alors toi, tu les vois ?

Oups. Le secret de Denton lui avait échappé. C’était la faute du vin.

— Euh, plus ou moins ?

Joy lui donna un coup dans l’épaule.

— Tu vois des fantômes de tes propres yeux et tu ne me l’as jamais dit ? Je suis en rogne, là, Denton Mills.

Le fait qu’elle utilise son nom de famille prouvait qu’elle était en effet très vexée.

— Je suis désolé. Ce n’est pas un truc que je raconte à tout le monde, dit-il d’une voix faible.
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Ça m’a foutu la peur de ma vie. Et c’est là que je me suis réveillé.
— Fascinant. Tu devrais raconter ça à l’inspecteur Lipkin, dis-je d’un air sarcastique.
— C’est déjà fait, répondit-il innocemment.
— Quoi ? Tu l’as appelé à cette heure-ci ? Non mais t’as perdu la tête ou quoi ?
— C’est marrant, il a employé exactement les mêmes mots. Il a aussi dit de venir te le raconter, tout de suite.
— Sale connard. Je vais porter plainte pour brutalité policière.
— Il disait vrai. Je pouvais voir le visage d’Erwin aussi clairement que je te vois toi. Tu pourrais le dessiner pour moi avant que je n’oublie. Comme le font les artistes judiciaires.
Son air plein d’espoir me vrilla la poitrine d’une douleur sourde dont je n’avais pas besoin, mais je ne pouvais détourner les yeux.
— Je ne suis pas si bon que ça.
Il ne me croyait pas.
— Tu feras toujours mieux que moi. Je ne sais dessiner que des bonshommes allumettes.
Que pouvais-je bien répondre à ça, bon Dieu ? Je serais bien incapable de retourner dormir, de toute façon.
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— J’ai trouvé votre chat. Il a dû sauter de votre balcon jusqu’à ma sortie de secours. Il était assis sur mes pieds quand je me suis réveillé.

Murry se balança entre eux comme un gage de paix poilu quelques secondes avant que son propriétaire ne le récupère. Il observa le chat un instant avant de reporter son attention sur Denton.

— Vous l’avez nourri.

Sans raison aucune, un frisson parcourut Denton. Il l’ignora héroïquement.

— Je me suis dit que ça serait plus sympa, et puis on est avant minuit. Je ne l’ai pas laissé se mouiller, non plus

Soit B. Maurell n’avait pas vu Les gremlins, soit il n’avait aucun humour.

— Il est au régime.

Les vibrations plaisantes de sa voix de baryton diminuaient quelque peu l’effet bourru de ses paroles.

— Quel genre de régime ? Si c’est Atkins, pas de problème : je lui ai juste donné du thon, pas de sucres lents.
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J’aurais dû l’arrêter, le virer de mon lit, mais je n’étais qu’humain. Fait de chair négligée, en manque d’affection. Les succions chaudes et humides de ses lèvres me firent bander avant même que je puisse crier « Doux Jésus ». Je devais bien le lui accorder : il savait ce qu’il faisait. Il avait le visage de l’innocence incarnée, mais la langue du péché. Ce qui me touchait le plus, cependant, c’était toute sa tendresse. On pourrait penser que c’est du pareil au même : frottements, salive et chaleur, mais ça se ressent quand la personne le fait avec engouement. C’est une différence subtile, uniquement mesurable par vos terminaisons nerveuses, et l’ombre de la culpabilité car vous savez que vous ne pouvez pas lui rendre ses sentiments. L’espace d’un moment déjanté, je crus que peut-être, je le pouvais, mais mon cœur écorché se rebella : trop risqué.
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— Pourquoi ?
— Parce que ce sont les opprimés, ceux qui se font emporter sur des planètes extra-terrestres puis crèvent dans le seul but de créer un effet dramatique.
Il parlait avec conviction, comme si tout ça avait un sens. Dans sa tête, c’était sûrement le cas.
Non, je refusais de l’encourager. Mais il y avait bien une chose que je devais préciser.
— Le vingt-quatre n’avait pas la balle.
— Et ? Ils font beaucoup trop de simagrées autour de cette balle, tu ne trouves pas ? J’aime m’immerger dans l’expérience toute entière.
Il sourit comme un dément.
Je plissai les yeux avec méfiance.
— Est-ce que tu comprends les règles, au moins ?
Je ne l’aurais pas cru incapable de regarder le match uniquement pour mater les gars en pantalons moulants.
— Bien sûr que oui ! C’est tout comme le Quidditch, mais sans les balais.
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