Le point zéro. Où tout s’arrête. Où tout redémarre. Où tout se liquéfie. Se dissout. Suffit de l’invoquer. S’y connecter. Le ressentir. S’y abandonner. Comme un reset géant.
Le point zéro comme un cadeau que l’on se fait à soi-même.
Quand tout va trop loin. Et qu’il faut revenir à l’essentiel.
Voilà, je vous l’offre.
À partir de là, votre vie peut changer.
Envoyer tout valser, changer de cap.
Et invoquer le point zéro.
Tout redevient juste. À sa place.
Plus rien ne vous touche.
Plus rien ne vous mord.
Plus rien ne vous assassine.
Le point zéro, c’est la magie de l’instant présent.
Sans passé ni futur.
Libre de son bon droit.
À l’instant T.
Tout le monde peut le télécharger.
Il suffit d’un clic.
D’une respiration.
D’un abandon.
Je répète " plus de 900 viols et 500 homicides a chaque seconde "Ce ne sont pas les chiffres qui sont démoniaques mais les hommes.
Qui laissent faire ça.
Sans rien dire.
C'est a croire que ça ne gêne personne.
A part moi
Papa Raph disait qu’on renaissait chaque jour. PJ qu’on mourait chaque soir. Moi je crois qu’on naît et qu’on meurt dans la même journée. Que chaque jour est une vie en soi. Du moment où on se lève, au moment où on se couche, une vie dans la vie se passe. Tu n’es déjà plus celle que tu étais hier, pas encore celle que tu seras demain. On a plein de petites vies. Et c’est la somme de toutes ces petites vies qui peut en faire une grande. Si tu évolues. Si tu sors de la matrice. Si tu arrêtes de te comporter comme un 3D et que tu cherches à tirer parti de chaque apprentissage.
Ils avaient besoin d’une proie et elle d’un refuge. Un bel exemple de la loi d’attraction. Pas étonnant qu’ils se rencontrent. L’univers offre toujours ce que l’on demande. Que cela mérite ou pas de se foutre à poil n’était pas la question. Autant aller jusqu’au bout. Et attendre. À ce jeu-là, elle était plus forte que tout le monde. Elle avait fait ce qu’ils demandaient. N’avait pas protesté. Même pas tenté de fuir. Ils avaient scruté son sac et ses fringues puis ils l’avaient regardé se déshabiller.
Procédure tout à fait salvatrice pour reprendre pied et sortir enfin d'une espèce d'apathie consternante. Un ballet orchestré à la perfection dès lors que l'adolescente s'est dépliée spontanément. L'instant d'avant elle n'en finissait pas de se recroqueviller, celui d'après elle se dénouait.
L'envie. Qui fait de l'homme, un être dupe de sa propre cruauté et de la femme, une poupée de chiffon sale.
(...) d’un seul coup, le temps se fige. C’est le miracle de la minute magique. Celle où le film se rembobine et où dans le fichier des centaines de visages enregistrés, vus, croisés, l’homme se souvient de celui qui fait face.
Papa Raph disait qu’on renaissait chaque jour. PJ qu’on mourait chaque soir. Moi je crois qu’on naît et qu’on meurt dans la même journée. Que chaque jour est une vie en soi. Du moment où on se lève, au moment où on se couche, une vie dans la vie se passe. Tu n’es déjà plus celle que tu étais hier, pas encore celle que tu seras demain. On a plein de petites vies. Et c’est la somme de toutes ces petites vies qui peut en faire une grande. Si tu évolues. Si tu sors de la matrice. Si tu arrêtes de te comporter comme un 3D et que tu cherches à tirer parti de chaque apprentissage.
Le point zéro. Où tout s’arrête. Où tout redémarre. Où tout se liquéfie. Se dissout. Suffit de l’invoquer. S’y connecter. Le ressentir. S’y abandonner. Comme un reset géant.
Le point zéro comme un cadeau que l’on se fait à soi-même.
Quand tout va trop loin. Et qu’il faut revenir à l’essentiel.
Voilà, je vous l’offre.
À partir de là, votre vie peut changer.
Envoyer tout valser, changer de cap.
Et invoquer le point zéro.
Tout redevient juste. À sa place.
Plus rien ne vous touche.
Plus rien ne vous mord.
Plus rien ne vous assassine.
Le point zéro, c’est la magie de l’instant présent.
Sans passé ni futur.
Libre de son bon droit.
À l’instant T.
Tout le monde peut le télécharger.
Il suffit d’un clic.
D’une respiration.
D’un abandon.
Au fonds d’une impasse, une veille bâtisse en pierre délabrée. Un toit d’ardoise, des croisillons au-dessus de la porte d’entrée et une lucarne plantée juste au dessus de la première fenêtre sur la gauche.
A l’intérieur de cette ouverture, un store déglingué découpe la lumière du petit matin en tranche. La chambre reste sombre. Posé depuis des lustres, le papier peint à grosse fleurs roses semble fatigué d’être là. Une armoire à double battant, d’un brin foncé, s’impose massivement sur tout le mur. Un lit rouillé et un tabouret rond en plastique blanc occupe le reste de la pièce. Une surface d’à peine dix mètres carrés.
Clara gît, nue, droguée et menottée à l’armature de fer.
Une main tatoué caresse son corps inerte.
Le silence avale tout