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Louis-Antoine de Saint-Just
Tous les arts ont produit leurs merveilles ; seul l'art de gouverner n'a produit que des monstres.
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Anthologie française : Saint-Just (1958 / France Culture). Pierre-Paul Prud'hon, Portrait de Louis de Saint-Just, huile sur toile, musée des beaux-arts de Lyon, 1793. Diffusion sur la Chaîne nationale le 9 mai 1958. Par Alain Trutat. Avec Michel Bouquet, Jean Topart, Roger Blin, Jean Leuvrais, Jean Martin, Yves Peneau, Jacqueline Harpet et Anne Perez. Réalisation Alain Trutat. Louis Antoine Léon de Saint-Just, né le 25 août 1767 à Decize (Nivernais) et mort guillotiné le 10 thermidor an II (28 juillet 1794) à Paris, est un homme politique français de la Révolution française. Le plus jeune des élus à la Convention nationale, Saint-Just était membre du groupe des Montagnards. Soutien indéfectible de Robespierre, il est emporté dans sa chute, le 9 thermidor. D'une éloquence remarquée, il se distingue par l'intransigeance de ses principes prônant l'égalité et la vertu ainsi que par l'efficacité de ses missions au cours desquelles il redresse la situation de l'armée du Rhin et participe à la victoire des armées républicaines à Fleurus. Combattant politiquement les Girondins, les Hébertistes puis les Indulgents, il fait voter la confiscation des biens des ennemis de la République au profit des patriotes pauvres. Il est notamment l'inspirateur de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793. Présentation des Nuits de France Culture : « Entre le premier discours qu'il prononça à la Convention, le 13 novembre 1792, et son exécution sur la Place de la Révolution, le soir du 10 Thermidor an II, il s'écoula à peine deux ans. La carrière politique de Louis Antoine Léon de Saint-Just, fulgurante, épouse la phase la plus sanglante de la Révolution. Celui qu'on surnomma l'Archange de la Terreur devint vite, comme Robespierre, une figure légendaire et souvent caricaturée. En 1958, Alain Trutat proposait un retour aux sources, en nous plongeant dans les écrits et les discours de l'un des personnages les plus fascinants de la Révolution. » Sources : France Culture et Wikipédia
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Louis-Antoine de Saint-Just
Tous les arts ont produit leurs merveilles ; seul l'art de gouverner n'a produit que des monstres.
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Louis-Antoine de Saint-Just
Les sentences ne sont dures que pour ceux qui refusent de marcher au tombeau.
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Saint-Just - Oeuvres complètes de Louis-Antoine de Saint-Just
Saint-Just est à tort réduit à l'ombre portée de Robespierre.
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Louis-Antoine de Saint-Just
les malheureux sont les puissances de la terre ; ils ont le droit de parler en maîtres aux gouvernements qui les négligent
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Discours et rapports de Louis-Antoine de Saint-Just
Le ministère est un monde de papier ; je ne sais point comment Rome et l'Egypte se gouvernaient sans cette ressource ; on pensait beaucoup, on écrivait peu. La prolixité de la correspondance et des ordres du gouvernement est une marque de son inertie, il est impossible que l'on gouverne sans laconisme. Les représentants du peuple, les généraux, les administrateurs, sont environnés de bureaux comme les anciens hommes de Palais ; il ne se fait rien et la dépense est énorme. Les bureaux ont remplacé le monarchisme, le démon d'écrire nous fait la guerre, et l'on ne gouverne point.
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Rendre le peuple heureux : Rapports et décrets de ventôse ? Institutions républicaines de Louis-Antoine de Saint-Just
Ce que Saint-Just déclare, c'est que son action et celle des dirigeants les plus clairvoyants de 1792-1794 n'a ni la terreur, ni l'avènement de la bourgeoisie pour but, mais le bonheur, la liberté et la justice.
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Oeuvres complètes : Saint Just de Louis-Antoine de Saint-Just
"On s'étonnera qu'au dix-huitième siècle on ait été moins avancé que du temps de César: là le tyran fut immolé en plein Sénat, sans autres formalités que vingt-trois coups de poignard, et sans autre loi que la liberté de Rome. Et aujourd'hui, l'on fait avec respect le procès d'un homme assassin d'un peuple, pris en flagrant délit, la main dans le sang, la main dans le crime !"
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L'Esprit de la Révolution et de la Constitution de France, suivi de Fragments d'institutions républicaines de Louis-Antoine de Saint-Just
Le mépris pour les choses du monde, le pardon des injures, l'indifférence pour l'esclavage ou la liberté, la soumission au joug des hommes, sous prétexte que c'est le bras de Dieu qui l'appesantit, tout cela n'est pas l'Evangile, mais un travestissement théocratique.
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Oeuvres complètes : Saint Just de Louis-Antoine de Saint-Just
"Chez les peuples vraiment libres, les femmes sont libres et adorées, et mènent une vie aussi douce que le mérite leur faiblesse intéressante. Je me suis dit quelquefois dans la capitale: hélas! chez ce peuple esclave, il n'est point une femme heureuse, et l'art avec lequel elle ménagent leur beauté ne prouve que trop que notre infamie leur a fait quitter la nature [...]"
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La révolution en Iran, racontée par Marjane Satrapi