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4/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Decize , le 25/08/1767
Mort(e) à : Paris , le 28/07/1794
Biographie :

Louis Antoine Léon de Saint-Just, né le 25 août 1767 à Decize (Nivernais) et mort guillotiné le 10 thermidor an II (28 juillet 1794) à Paris, est un homme politique français de la Révolution française.
membre du groupe des Montagnards. Soutien indéfectible de Robespierre, il est emporté dans sa chute, le 9 thermidor.
D'une éloquence remarquée, il se distingue par l'intransigeance de ses principes prônant l'égalité et la vertu ainsi que par l'efficacité de ses missions au cours desquelles il redresse la situation de l'armée du Rhin et participe à la victoire des armées républicaines à Fleurus.
Combattant politiquement les Girondins, les Hébertistes puis les Indulgents, il fait voter la confiscation des biens des ennemis de la République au profit des patriotes pauvres (Lois de Ventôse) .
Il est notamment l'inspirateur de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 17931.
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Source : wikipédia
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Présentation du livre "Saint-Just et des poussières" d'Arnaud Maïsetti Parution aux éditions de l'Arbre vengeur le 19 août 2021.


Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Louis-Antoine de Saint-Just
On ne peut régner innocemment.
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Louis-Antoine de Saint-Just
Les sentences ne sont dures que pour ceux qui refusent de marcher au tombeau.
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Saint-Just est à tort réduit à l'ombre portée de Robespierre.
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Louis-Antoine de Saint-Just
Citoyen ! On ne peut régner innocemment ! Tout roi est un rebelle ou un usurpateur... Quand le peuple était opprimé, ses défenseurs étaient proscrits. Les rois persécutaient les peuples dans les ténèbres. Nous, nous jugeons les rois à la lumière !
Puisque Louis XVI fut l'ennemi du peuple, de sa liberté, de son bonheur, je conclus la mort !
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Louis-Antoine de Saint-Just
les malheureux sont les puissances de la terre ; ils ont le droit de parler en maîtres aux gouvernements qui les négligent
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Ah ! le bonheur n'est qu'une illusion,
Fruit complaisant de la corruption !
Mais je sens bien que l'erreur en est douce :
On brûle, on aime et on croit être aimé ;
L'on gémira, mais le coeur est charmé.
Contre l'amour la sagesse s'émousse,
La raison crie et le coeur la repousse.
Oh ! quelque jour, quand je serai damné ;
Car ici bas, toute illusion passe
Je relirai ces lignes que je trace
Dans le transport d'un amour fortuné ;
Je gémirai, quand je lirai ce livre,
D'avoir connu la raison sans la suivre.
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De son côté, sait-on ce que faisait
Jean l'écuyer ? L'hôtesse il caressait.
Elle était veuve et veuve inconsolable.
Antoine soupe et Nice le servait.
Aiguillonné par le vin et la table,
Il la trouvait encore plus aimable ;
De temps en temps, tétons il lui prenait,
Et de baisers les mets assaisonnait.
Dans une tendre et pétillante orgie,
Oh qu'il est doux de presser tour à tour
Contre son sein sa bouteille et sa mie,
Ivre à la foi et de vin et d'amour !
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Soeur Coribande, illustre et vénérable,
Monte à la tour, et voit un régiment
Environner les portes du couvent.
Elle descend et sa bouche édentée,
Par la frayeur, encore plus empâtée,
Fait son rapport que point l'on n'entendit
Mais qu'au fracas, beaucoup mieux l'on comprit.
On se lamente, on se met en prière ;
On pleure, on court, on crie, on délibère.
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Suzanne tombe aux ferres de Billoi ;
Il vous l'étend, et d'une main lubrique
Trousse en jurant sa dévote tunique.
Quand elle vit poindre je ne sais quoi,
Suzanne crut que c'était pour le prendre
Et le baiser. Sur le fier instrument
Elle appliqua sa bouche saintement :
Cela rendit Monsieur Billoi fort tendre,
Qui désormais s'y prit plus poliment.
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Si mes voisins me déclaraient la guerre,
J'irais leur dire : écoutez bonnes gens ;
N'avez-vous point des femmes, des enfants ?
Au lieu d'aller ensanglanter la terre,
Allez vous rendre à leurs embrassements ;
Quittez ce fer et ces armes terribles,
Et comme nous, allez vivre paisibles.
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