L'Empire d'Orient ou Empire Byzantin n'est autre que l'Empire Romain détruit en occident par les invasions et perpétués en orient autour de la nouvelle Rome.
C est à d autres arts décoratifs, à la peinture, aux étoffes, aux ivoires, etc., que les sculpteurs de l'époque romane ont demandé les modèles de leurs compositions. La recherche des sources dont ils se sont inspirés nous aidera donc à comprendre comment ils ont interprété la figure humaine.
Les actes des apôtres et les épitres de saint Paul nous montrent les premiers chrétiens réunis dans des maisons particulières, généralement dans des parties reculées, au premier ou même au troisième étage. Il est donc exact de dire que les premières églises furent des maisons.
Vint la tourmente révolutionnaire : le sarcophage et la cathédrale elle-même coururent de grands dangers. Au moment même où, à l'autre extrémité de la France, la tapisserie de Baveux était destinée à servir de bâche à une voiture, le sarcophage de la chapelle du Saint-Esprit faillit devenir un abreuvoir. Un homme, au courage duquel on ne saurait trop rendre hommage, Gault de Saint-Germain, entreprit de le sauver. Il parvint à se faire nommer président de la commission départementale des arts en 1793 : singulière commission, si l'on en croit ses souvenirs, et dont un membre des plus fougueux voulait réduire en pâte tous les livres du département afin d'en fabriquer le papier nécessaire à répandre les idées républicaines.
Les pays d'Orient, Asie Mineure, Syrie, Palestine, l'Égypte, apparaissent aux IVe et Ve siècles comme le véritable centre politique, économique, intellectuel et religieux du monde civilisé. L'Occident est devenu le théâtre, au m® siècle, des invasions, au Ve siècle, des établissements barbares. La restauration de l'empire par les Dioclétien et les Constantin n'a pu rendre à la culture latine sa vigueur passée.
L'idée de détruire l'institution impériale comme incompatible avec le christianisme ne pouvait lui venir et les évêques eux-mêmes ne l'eussent pas admise. L'empire, c'était l'ordre de l'univers : en dehors de lui, il ne pouvait y avoir que chaos. C'était une organisation savante, un édifice dont l'empereur était la clef de voûte. Son maintien était nécessaire à l'avenir même du christianisme.
La famille byzantine a toujours l’aspect d’une monarchie en réduction, bien que les lois aient affaibli l’autorité paternelle, devenue un simple pouvoir de protection. Sous l’influence du christianisme, la situation sociale de l’épouse fut singulièrement relevée.
Avant d'obtenir l'honneur le plus haut que pût décerner l'église grecque, Michel Gerularius avait traversé comme Constantin IX une période très critique et, s'il différait de lui par son caractère, dans son passé, il avait vu comme lui de près l'exil et même la mort. Lui aussi avait cru à son étoile et le même coup de fortune qui fit Constantin empereur l'éleva au rang de patriarche de Constantinople.
Le deuxième danger fut plus funeste à l'expédition d'Égypte, car il fut l'origine des déceptions qui déterminèrent Bonaparte à rentrer en France.
Pour remédier à la mauvaise administration des villes, il publia une loi hardie, inspirée par son conseiller le Syrien Marinus, préfet du prétoire, — en attribuant leur administration à un fonctionnaire d’État . En supprimant les dépenses inutiles, il allégea les charges des populations et remplit le trésor public , mais, en dépit de ces sages réformes, à cause de sa politique religieuse, il laissa l’Empire dans un état troublé.