C à vous https://bit.ly/CaVousReplay
C à vous la suite https://bit.ly/ReplayCaVousLaSuite
Abonnez-vous à la chaîne YouTube de #CàVous ! https://bit.ly/2wPCDDa
Et retrouvez-nous sur :
| Notre site : https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/
| Facebook : https://www.facebook.com/cavousf5/
| Twitter : https://twitter.com/CavousF5
| Instagram : https://www.instagram.com/c_a_vous/
Au programme :
La musique dans la peau
On continue à passer en revue quelques uns des meilleurs moments de l'émission. "T'as beau pas être beau", "La vie de vaut rien", "L'autre Finistère", autant de concerts quasi privés que nous aont offret Louis Chedid, Alain Souchon où Les Innocents. L'occasion également de nous parler de l'histoire de ces tubes, à commencer par les coulisses d'un succès hors norme "Lettre à France" de Michel Polnareff.
C'est l'histoire d'un amour
La vie de vaut rien sans amour. Bernard Hinault, Manu Payet ou encore Serge Lama et Nathalie Rheims nous l'ont confirmé avec éloquence.
+ Lire la suite

Anne, ma soeur Anne,
Si j'te disais c'que j'vois v'nir,
Anne, ma soeur Anne,
J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar...
Sale cafard
Anne, ma soeur Anne,
En écrivant ton journal du fond d'ton placard,
Anne, ma soeur Anne,
Tu pensais qu'on n'oublierait jamais, mais...
Mauvaise mémoire
Elle ressort de sa tanière, la nazi-nostalgie
Croix gammée, bottes à clous, oui toute la panoplie.
Elle a pignon sur rue, des adeptes, un parti...
La voilà revenue, historique hystérie
Anne, ma soeur Anne,
Si j'te disais c'que j'entends,
Anne, ma soeur Anne,
Les mêmes discours, les mêmes slogans,
Les mêmes aboiements
Anne, ma soeur Anne,
J'aurais tant voulu te dire, p'tite fille martyre :
Anne, ma soeur Anne,
Tu peux dormir tranquille, elle reviendra plus,
La vermine
Mais beaucoup d'indifférence, de patience malvenue
Pour ces anciens damnés au goût de déjà-vu,
Beaucoup trop d'indulgence, trop de bonnes manières
Pour cette nazi-nostalgie qui ressort de sa tanière... comme hier
Anne, ma soeur Anne,
Si j'te disais c'que j'vois v'nir,
Anne, ma soeur Anne,
J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar...
Sale cafard
- Anne ma soeur Anne (album 'Anne ma soeur Anne', 1985)
♪♫ http://www.dailymotion.com/video/xib2mg_louis-chedid-anne-ma-soeur-anne-acoustic-tv5monde_music
Tu Peux Compter Sur Moi
1-Si jamais tu cherches un refuge
Une place où personne ne te juge
Tu trouveras toujours chez moi
Un endroit qui ressemble à ça
2-Si jamais tu sens le besoin
De parler à quelqu'un
De mettre des mots sur tes peurs
Si tu en as gros sur le cœur
Refrain : Tu peux compter sur moi (X4)
3-Je n'ai pas de bagages magiques
Docteur miracle, tout le cirque
Mais si tu pars à la dérive
Je serai là quoi qu'il arrive
4-Ce n'sont pas des paroles en l'air
Ni de promesses à la légère
Mais ma déclaration d'ami
Peut-être un peu d'amour aussi
Refrain
5-Quelle que soit la raison
Ni pourquoi, ni comment
Ni pour combien de temps
Tu peux compter sur moi (X8)
Reprise du 1, du 2 et du 4
L'on entend sans écouter
On s'évite, on passe à côté ,
Combien de chaleurs gaspillées,
Combien de rendez-vous manqués .
Derrière les gens et les visages,
Derrière les mots, derrière les phrases,
Il existe un autre langage,
D'autres lumières, d'autres images,
Lorsque tout le vernis s'en va,
Il y a vous, il y a moi.
Les larmes qui coulent sont amères, mais plus amères encore celles qui ne coulent pas.

Mon moi et moi
Depuis des lustres, je me traine
Ce rabat-joie schizophrène,
Apôtre de la raison,
Empêcheur de tourner en rond,
un moraliste, un censeur
Qui a le plaisir en horreur...
Pour moi qui pense le contraire,
La vie est un enfer.
Mon moi et moi,
C'est vraiment pas cool,
Pauvre de moi, des fois
J'lui mettrais des coups de boule,
Sans arrêt à
Me poser des questions qui m'embrouillent :
Comment, pourquoi ?
Un vrai casse-couille.
Il dit que trop manger, ça fait grossir,
Qu'à trop boire, trop fumer, on va prématurément vieillir,
Qu'il faut travailler pour réussir.
Quand je suis fatigué, il pousse des soupirs,
Jamais assez comme ci, jamais assez comme ça,
Reproches, réprimandes, en veux-tu ? en voilà !
Comment ai-je pu tomber sur ce malade mental
Qui prend son pied à me traiter comme un animal ?
Mon moi et moi,
C'est vraiment pas cool,
Pauvre de moi, des fois
J'lui mettrais des coups de boule,
Sans arrêt à
Me poser des questions qui m'embrouillent :
Comment, pourquoi ?
Un vrai casse-couille.
Depuis le temps que je me tape
Ce dangereux psychopathe,
Je ne me fais plus d'illusions,
Aucun espoir de guérison,
Mon moi et moi...
Le mensonge, c’est comme la cigarette, le café, l’alcool, le sexe ou la drogue. Quand on y a pris goût, on ne peut plus s’en passer.
Quelques mois plus tard, je fus appelé par le ministère des Armées à faire mes trois jours pour mieux évaluer mon aptitude à la chose militaire. Quelle guigne ! Je venais à peine d’en terminer avec les obligations scolaires et voilà qu’on voulait me contraindre à végéter plusieurs mois dans des casernes au fin fond des provinces glaciales l’hiver et pluvieuses le reste de l’année. Se lever aux aurores, défiler en rang d’oignons, crapahuter dans la boue et la poussière, porter les armes, se coucher à l’heure des poules dans des dortoirs nauséabonds. Seules distractions : fumer des cigarettes bas de gamme, boire de la piquette et, après avoir avalé un repas sans goût, se taper un film des Charlots à la cantine sur un drap tendu en guise d’écran. Attendre une permission pour retrouver les plaisirs du monde extérieur et, comme un prisonnier en semi-liberté revenir encore plus déprimé.
Mise en bière, veillée funèbre, habits noirs, mines grises, sermon dithyrambique. Un cimetière de banlieue en automne. Le ciel pleurniche, tandis que Valentin l’ectoplasme, léger comme une plume, vole, danse, rit au-dessus de l’assistance endeuillée en chantant : « Liberté, liberté chérie ! »

Hier je me couche en déprime, sombre.
Ce matin je me lève avec cet air là dans la tête (ça doit vous arrivez aussi ?)
Elle est pas belle la vie ? Allez à tue-tête ! ... Avec les vagues et les mouettes, à la fin... : https://www.youtube.com/watch?v=D76clY-xDgo
J'préfère mourir en buvant la tasse
Que de finir à Alcatraz
D'me faire bouffer par les requins
Que d'être mordu par leurs chiens
Pour qui ne connaît que la brasse New York
C'est pas la porte en face
Ni l'océan un promenoir
Mais tant qu'y a de la vie, y a de l'espoir
Je me suis fait la belle, je me suis fait la belle
Je me suis fait la belle
Je me suis fait la belle, je me suis fait la belle
Je me suis fait la belle
Je me souviens de mon enfance
Loin d'Alcatraz et des potences
Et je chante en faisant la planche
Au milieu de la mer immense
Je me souviens que quand j'étais gosse
J'mettais des pièces dans les juke-box
Et j'écoutais du rock 'n' roll
Plutôt que d'aller à l'école
Je me faisais la belle, je me faisais la belle
Je me faisais la belle
Je me faisais la belle, je me faisais la belle
Je me faisais la belle
Et si un jour j'arrive au port
Si ce jour là, j'respire encore
J'irai couvrir de baisers
La Statue de la Liberté
Je me suis fait la belle, je me suis fait la belle
Je me suis fait la belle
Je me suis fait la belle, je me suis fait la belle
Je me suis fait la belle...
- T’as remarqué l’abbé Maringot, comme il adore tripoter les petits. Quel enc… celui-là ! Faudrait l’balancer à la flicaille, qu’ils le mettent au gnouf. Mais si j’en parle à mes vieux, ils me talochent direct. Des vrais fins de race ces deux-là, avec leur tennis au Racing Club, leurs tableaux de maître, leurs soirées à l’opéra, leurs galas de charité, leur chauffeur albanais et leur bonne portugaise, ils me dégoûtent, quelle honte ! Quant à ma sœur, cette pute, l’autre nuit, elle m’a surpris avec un journal de femmes à poil dans mon lit et depuis elle me fait du chantage, quelle salope ! Ah si j’avais des couilles, je l’aurais butée depuis belle lurette. Mais ça doit être les liens du sang, j’y arrive pas. Faut dire qu’elle est large comme un sumo, la pouffiasse. Mais j’ai pas dit mon dernier mot. Un jour, je serai plus costaud qu’elle et alors là ! Badaboum !, ça va chauffer pour son matricule à la grosse.