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Citations de Louis Fréchette (88)


SNORREAU
Familièrement jeune ou prétentieux. Ce terme dérive peut-être de l’anglais « snore» qui veut dire ronfler.
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FÉLIX. – ... ... ... Mon cher Béchard, nous sommes biens seuls enfin ! (Il lui serre la main.) Eh bien, dites-moi, trouvez-vous que je sache bien faire le fou ?
BÉCHARD. – Comment !... tu n’es pas fou ?...
FÉLIX. – Pas plus fou que lorsque je suis entré en prison. Mais parlez moins haut, vous allez me trahir !...
BÉCHARD. – Ah ! mais franchement, là, est-il possible que tu aies véritablement ta raison ?
FÉLIX. – Mais vous m’avez donc cru fou pour tout de bon ?
BÉCHARD. – Eh ! bon Dieu ! fou à lier, plus fou que tous les fous ensemble. Je n’ai rien vu de pareil !
FÉLIX. – Comment trouvez-vous que je les fais danser ?
BÉCHARD. – Mais c’est pourtant vrai qu’il a sa raison... Ah ! pour ça, par exemple, tu ne fais pas semblant ! il y a plusieurs prisonniers qui t’ont souvent donné au diable. Le geôlier m’a dit qu’on ne pourrait te garder plus longtemps. Mais tiens, tiens, c’est inutile ; je ne puis pas croire que tu ne sois pas fou !
FÉLIX. – Mais je vous avais
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Juillet

Depuis les feux de l’aube aux feux du crépuscule,
Le soleil verse à flots ses torrides rayons;
On voit pencher la fleur et jaunir les sillons
Voici les jours poudreux de l’âpre canicule.

Le chant des nids a fait place au chant des grillons;
Un fluide énervant autour de nous circule;
La nature, qui vit dans chaque animalcule,
Fait frissonner d’émoi tout ce que nous voyons.

Mais quand le bœuf qui broute à l’ombre des grands chênes
Se tourne haletant vers les sources prochaines,
Quel est donc, dites-vous, ce groupe échevelé

Qui frappe les échos de ses chansons rieuses?
Hélas! c’est la saison des vacances joyeuses…
Comme il est loin de nous ce beau temps envolé!
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Soudain, au flanc moelleux d'un nuage qui dort,
La lune, dans le ciel, montre sa corne d'or. . .
C'est l'heure des adieux, cette heure solennelle
Où l'Ange des regrets emporte sur son aile,
Tour que notre bonheur ne dure pas toujours,
Les rêves de jeunesse et les serments d'amours !
Il fallait nous quitter. . . Longtemps nous hésitâmes,
Comme si nous laissions quelque part de nos âmes.
La brise du malin soufflait dans les tilleuls :
Longs furent les adieux ;—puis nous revînmes seuls.
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À ce propos, cher saint homme, j'ai un cas de théologie à vous soumettre.
Voudriez-vous bien me dire lequel serait le plus coupable — ou le plus excusable, si vous aimez mieux : le prêtre qui se parjurerait soixante-seize fois, ou le prêtre qui accuserait son confrère innocent de s'être parjuré soixante-seize fois ?
La question est embarrassante, je le sais ; mais vous pouvez me répondre que, dans tous les cas, d'après la morale de saint Escobar, l'une ou l'autre faiblesse n'est rien comparée au fait d'avoir adressé une pièce de vers de bienvenue à une grande artiste, puisque c'est pour m'être rendu coupable de ce crime inouï, que je suis, dans l'estimation de messieurs les serviteurs de Marie-Immaculée, descendu plus bas qu'aucun autre Canadien dans l'échelle du déshonneur.
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Mais pourquoi raisonner avec un homme qui regarde l'invention de l'imprimerie comme une œuvre diabolique ; qui blâme tous les progrès modernes comme propageant nécessairement le naturalisme ; qui dit que notre siècle marche comme une écrevisse, et qui affirme que le journalisme est une des plaies de l'humanité?
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L'AMERIQUE
Quand, dans ses haltes indécises,
Le genre humain, tout effaré,
Ébranlait les vastes assises
Du monde mal équilibré;

Étouffant les vieilles doctrines,
Quand le ferment des jours nouveaux
Montait dans toutes les poitrines,
Et germait dans tous les cerveaux;

Quand l’homme, clignant la paupière
Devant chaque rayon qui luit,
De son crâne frappait la pierre
Qui toujours retombait sur lui ;

Quand le siècle, dans son délire,
Passant la main sur son front nu,
Désespéré, tâchait de lire
Le problème de l’inconnu;

Quand, sentant sa décrépitude,
Enfin, l'univers aux abois
De l’éternelle servitude
Songeait à secouer le poids ;

Sous ta baguette qui: féconde,
Colomb, puissant magicien,
Tu fis surgir le nouveau monde
Pour rajeunir le monde ancien.

Oui, l’humanité vers l’abime
Marchait dans 'ombre en chancelant,
Lorsque, de ton geste sublime,
Tu l'arrêtas dans son élan.

Tu lui montrais, comme Moise,
Au bout de ton doigt souverain,
La moderne terre promise :
Un univers vierge et serein!

Hémisphère aux rives sauvages,
Étalant, comme l’Hélicon,
Libre des antiques servages,
Sous l’oeil des cieux son flanc fécond.

Oui, toute une moitié du globe
Dénouant, spectacle inouï,
Les plis flamboyants de sa robe
Aux yeux du vieux monde ébloui!

Quel moment! quelle phase immense!
Ce pas, marqué par Jéhova,
C’est tout un passé qui s’en va,
Tout un avenir qui commence!
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Le rapide


L’eau qui se précipite en énorme volume,
Heurtant l’angle des rocs sur leur base tremblants,
Avec de longs cris sourds roule en tourbillons blancs :
C’est le fleuve qui prend sa course dans la brume.

Comme un cheval fougueux dont on saigne les flancs,
Il se cabre d’abord, puis court, bondit, écume,
Et va dans le lointain cacher son flot qui fume,
Sous le rocher sonore ou les grands bois ronflants.

De partout l’on entend monter des clameurs vagues ;
On voit de gros oiseaux pêcheurs suivre les vagues
De remous en remous, plongeant et tournoyant ;

Par un dernier effort cramponnés au rivage,
De vieux troncs rabougris penchent leur front sauvage,
Noirs fantômes, au bord de l’abîme aboyant.
(1870)

p.15
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En ce temps-là – je parle de 1848, pas d’hier, comme vous voyez – l’église de Saint-Joseph de la Pointe-Lévis possédait, entre autres ornements, un chantre du nom de Picard.
Je mets Picard parmi les ornements, non pas qu’il fût beau – ô mon Dieu, non ! – mais parce qu’il y avait en lui quelque chose de monumental.
Sa voix d’abord, dont les éclats de trompette faisaient tinter les grands vitraux de l’église.
Et puis son nez.
Picard avait de grandes jambes, de grands pieds, de grandes mains, de grands yeux, de grandes dents, un grand cou.
Quant à son nez, il n’était pas grand.
Il était monstrueux.
Je me dispenserai de le décrire, car il n’apparaît qu’incidentellement dans mon récit.
Qu’il me suffise de rapporter les paroles dont le vicaire, M. l’abbé Jean, se servait pour en donner une idée :
– Quand Picard entre au chœur, disait-il, ce n’est pas un homme avec un nez, c’est un nez avec un homme !
Or, un beau dimanche – à vêpres – Picard chantait au lutrin ; il « faisait chantre », pour me servir d’une expression aussi baroque que consacrée.
Je m’en souviens comme si c’était hier.
Le temps était délicieux – un temps écho, comme disent les Canadiens, pour indiquer la sonorité de l’atmosphère.
Le chant des psaumes roulait majestueux sous la grande voûte, et, par les fenêtres ouvertes, s’épandait au dehors en larges ondes vibrantes.
À un moment donné, dans l’intervalle d’un psaume à l’autre, ce fut au tour de Picard à entonner l’antienne.
Le long chantre mouche hâtivement son long appendice, se lève, ou plutôt se déplie avec solennité, tousse un peu pour s’astiquer le larynz, et puis lance, de sa voix de stentor et sur un diapason triomphant, ces quatre syllabes suggestives.
– Serve bone.
Beau nez !
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Voici le Printemps, la saison des roses.
Plus de rameaux nus, de gazons jaunis;
Plus de froids matins ni de soirs moroses
Voici le Printemps et ses jours bénis.

Voici le Printemps : aux fleurs demi-closes
La brise qui vient des bois rajeunis
Murmure tout bas de divines choses…
Voici le Printemps, la saison des nids.

Enfant, tout cela chez vous se révèle;
Chez vous, comme au sein de la fleur nouvelle,
La coupe d’ivresse offre sa liqueur.

Pour vous nul besoin que le temps renaisse
Vous avez la vierge et sainte jeunesse;
C’est votre printemps, la saison du cœur.
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C’était un grand individu dégingandé, qui se balançait sur les hanches en marchant, hâbleur, gouailleur, ricaneur, mais assez bonne nature au fond pour se faire pardonner ses faiblesses.

Et au nombre de celles-ci – bien que le mot faiblesse ne soit peut-être pas parfaitement en situation – il fallait compter au premier rang une disposition, assez forte au contraire,à lever le coude un peu plus souvent qu’à son tour.

Il avait passé sa jeunesse dans les chantiers de l’Ottawa, 4 de la Gatineau et du Saint-Maurice ; et si vous vouliez avoir une belle chanson de cage ou une bonne histoire de cambuse, vous pouviez lui verser deux doigts de jamaïque, sans crainte d’avoir à discuter sur la qualité de la marchandise qu’il vous donnait en échange.
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ACCOTER
Se dit lorsque l’on rivalise de force, d’adresse ou d’intelligence avec un autre individu.
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HARLAPATTE
Déformation euphonique de « hornpipe », un genre musical originaire de l’Angleterre du XVIe siècle. Des descendants directs ou la forme québécoise du « hornpipe » sont « La grande gigue simple » et « La grondeuse » par exemple.
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LA POESIE
À M. Octave Crémazie

Fée aux voiles de soies,
Qui, rêveuse, déploies
Tes blondes ailes d'or,
Et t'élances mi-nue,
Pour suivre dans la nue
L'audacieux condor !

Divine poésie,
O coupe d'ambroisie,
De nectar et de miel !
Voix pleine de mystère,
N'es-tu pas sur la terre
L'écho des chants du ciel ?

N'es-tu pas, sous tes voiles,
O fille des étoiles,
Le cadeau précieux
Qu'une bonté profonde
Daigna donner au monde
En souvenir des cieux ?

Quand ta voix solennelle
Résonne, et que ton aile
Vient le toucher au front,
L'homme devient un ange
Et dans son vol étrange,
Il s'élance plus prompt

Que l'éclair qui serpente
Et' gronde sur la pente
De l'antique Sina,
Tandis que son délire
Prête une âme à la lyre
Que ta main lui donna.

Les accents du poète
Dominent la tempête,
Fille des fiers Autans,
Et son audace achève
Le plus sublime rêve
Des orgueilleux Titans,

Mais, loin des lieux immondes,
Sur la route des mondes
Que l'Éternel traça,
Quand il franchit l'espace
Jamais sa main n'entasse
Pélion sur Ossa.

Sa course solennelle.
D'un seul coup de »son aile,
Le porte aux cieux ravis ;
Son luth divin redonne,
Et sa voix d'ange étonne
Les célestes parvis.

Dans les flou de lumière,
Secouant la poussière
De ce monde pervers,
Il plana sur la foule.
Et sous lui se déroule
Un nouvel univers.

Et là-haut son génie
Déroba l'harmonie
Aux chœurs de Gabriel,
Et, nouveau Prométhée,
Sous la voûte enchanté,
Ravit le feu du ciel.
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Robert-le-Pieux succéda à son père Hugues Capet, qui l'avait, comme je l'ai déjà dit, associé à la couronne, cinq ans auparavant, c'est-à-dire en 988.
Il avait d'abord épousé une princesse italienne nommée Suzanne, qu'il répudia un an après être monté sur le trône, pour épouser sa cousine Berthe veuve d'Eudes, comte de Provence.
Toujours les mêmes !
Le pape Grégoire V, qui était moins indulgent que nos cléricaux, ne vit pas la chose du même oeil. Il ordonna au roi de répudier la nouvelle reine, et le condamna à une pénitence de sept ans.
Robert ne voulut point se soumettre, et il fut excommunié avec toute sa cour.
C'est probablement pour cela qu'on le désigne sous lé nom de Robert-le-Pieux :—à moins que ce ne soit parce qu'il avait une belle voix, et qu'il aimait à chanter au lutrin avec les moines.
Quoiqu'il en soit l'excommunication ne s'arrêta pas au roi, à la reine et à la cour ; elle frappa même les évêques de France qui avaient autorisé le mariage.
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A HENRY W. LONGFELLOW
A L'OCCASION DE SON VOYAGE EN EUROPE

Un soir, tu t'envolas comme l'oiseau de met
Dont le coup d'aile altier nargue le gouffre amer :
Et moi, debout sur la colline,
Murmurant à la brise un chant d'Hiawatha,
Longtemps je regardai le flot qui t'emporta,
0 doux chantre d'Évangeline !

Comme on voit l'astre d'or, plongeant an sein des eaux,
Laisser derrière lui de lumineux réseaux
Dorer les vagues infinies,
Quand ta barque sombrait à l'horizon brumeux,
On entendit longtemps sur l'abîme écumeux
Flotter d'étranges harmonies.

Tu caressais ton luth d'un doigt mélodieux,
0 barde ! et; je t'ai vu d'un long regard d'adieux
Embrasser nos rives aimées,
Rêvant pour ton retour d'innombrables moissons
De poèmes ailés, de sublimes chansons
Et de légendes parfumées.

Tu partis, et longtemps ta lyre résonna
Des vallons de Kildare aux penchants de l'Etna,
Sur le Danube et sur la Loire ;
Et, brillante fanfare ou fier coup de canon,
La brise qui soufflait nous apportait ton nom
Dans un long murmure de gloire !

Dans ces pays dorés où l'art a des autels,
Tu passais saluant tous les fronts immortels
De l'Europe, en grands noms féconde ;
Et, de Rome à Paris, de Londres à Guernesey,
Les maîtres t'acclamaient, rival improvisé
Qui surgissais du Nouveau-Monde

Mais, comme une aile blanche ouverte dans le vent,
J'ai vu poindre une voile aux lueurs du Levant,
Dans un rayonnement féerique !
Le bronze de Cambridge a grondé dans sa tour ;
Et, dans son noble orgueil, d'un long frisson d'amour
Tressaille la jeune Amérique !

Écoutez !—mille voix s'élèvent dans les airs.
De la cité vivante et du fond des déserts
Monte une immense symphonie.
Écoutez ces accents, par la brise portés
Des bords de la Floride aux coteaux enchantés
De la blonde Pensylvanie !

Des gorges du Catskill au rivage lointain
Où le vieux Missouri, dans son cours incertain,
Roule ses eaux couleur d'orange ;
Sous les arceaux touffus des grands bois ténébreux,
Au bord des lacs géants et des bayous ombreux,
S'élève une cantate étrange

Hosanna ! ces rumeurs, ces chants mystérieux,
C'est un monde hélant son barde glorieux ;—
Car le flot dont tu t'environnes,
0 vieux roc de Plymouth, berce encor ton enfant,
Poète bien-aimé qui revient triomphant,
Le front tout chargé de couronnes !

Août 1869
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Je t'admire, ô mon siècle ! oui, je t'admire et t'aime,
Toi qui, sans sourciller sous l'obscur anathème
Des spectres que tu vas bravant,
Le chef illuminé comme autrefois Moïse,
Marches au but, avec un seul mot pour devise,
Le mot des braves : — En avant !
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Paysages


Le Platon

Sa double vérandah couronne un monticule,
Que la montagne porte à son flanc adossé ;
On l’aperçoit du large, à mi-côte exhaussé,
Au pied du rocher sombre où sa masse s’accule.

C’est un château qui n’a ni herse ni fossé ;
Une simple charmille autour de lui circule ;
Mais quand le tout se dore aux feux du crépuscule,
C’est un tableau superbe et largement brossé.

De grands arbres touffus pleins de lumière et d’ombre,
Rejoignant les arceaux de leurs rameaux sans nombre,
Font à la villa blanche un dais aérien.

La porte ouverte anime encor le paysage :
Entrons ! c’est le foyer hospitalier d’un sage,
D’un aimable convive, et d’un grand citoyen.
(1876)

p.24
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Paysages


Castel-Biray
Villa de M. Paul Blanchemain.

C’est un frais manoir aux formes exquises
Dont le toit domine un flot de bosquets,
Un joli castel aux abords coquets
Qui feraient envie à bien des marquises.

Le bonheur, ami des abris discrets
Si précieux toujours aux âmes éprises,
Sait ménager là de douces surprises,
Qui disent au coeur de charmants secrets.

Voyageur, ici reposez votre aile.
En apercevant la blanche tourelle,
Lorsque le soir tombe ou que le jour point,

Le passant, charmé, s’arrête à mi-côte,
Et se dit tout bas qu’on la fit si haute
Pour que l’amitié la vît de plus loin.
(1880)

p.23
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Paysages


Gill’mont
À Mme R. Forget.

Cette villa qui brille au soleil, et dessine
Sur le fond vert des bois ses paradis rêvés,
Cette villa qui tient les regards captivés
Vous fait bien des jaloux, ma charmante cousine.

Pour orner ce palais féerique, vous avez,
Nous a-t-on dit, au fond de la forêt voisine,
Précieux talismans par hasard retrouvés,
Dérobé les secrets de quelque Mélusine.

On prétend, à l’appui, qu’autour du gai manoir,
Une baguette en main, sitôt que vient le soir,
Une femme apparaît de longs voiles coiffée ;

Mais, moi qui vous connais, je sais, même de loin,
Que pour charmer ainsi vous n’avez eu besoin
Du secours de personne, et que c’est vous, la fée !
(1902)

p.22
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