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3.25/5 (sur 4 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Saint-Hyacinthe (Québec) , le 30/08/1859
Mort(e) à : Montréal (Québec) , le 22/05/1927
Biographie :

Louis-Hyppolite Taché est le fils d'Antoine-Louis-Jean-Étienne Taché et de Marie-Charlotte-Odile Beaudet.
Taché est admis à la pratique du droit en 1883. Proche de l'homme politique sir Joseph-Adolphe Chapleau, il est son secrétaire particulier pendant plusieurs années.
En plus de la politique, Taché se fait connaître dans le monde littéraire en tant que directeur de publications et auteur. Il a notamment écrit La poésie française au Canada (1881), Faucher de St. Maurice (1886), A Legal Hand-Book and Law-List for the Dominion of Canada (1888) et Montreal Citizen's Directory (1893). Il a également dirigé la publication des Nouvelles Soirées canadiennes, de 1882 à 1888, pour lesquelles il a notamment écrit quatre contes : L'isle aux démons, Un amour fatal, Pardon royal et Au bord de la mer. Il a aussi dirigé Les hommes du jour: galerie de portraits contemporains (1891-1892).

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Source : Répertoire du patrimoine culturel du Québec
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Bibliographie de Louis Joseph Charles Hyppolyte Taché   (15)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
LA NUIT
La nuit sur l'horizon étend ses grandes ailes
Mais, grâce à Dieu, la nuit n'a pas d'ombres ce soir.
La lumière rayonne aux voûtes éternelles
Et sur un pan du ciel, comme un grand ostensoir,
La lune monte, monte, et de clartés inonde
Les montagnes, la mer, les vallons et les bois.
La nature se tait : on dirait que le monde
Pour mieux voir ce tableau retient sa grande voix.

Au firmament d'azur, d'innombrables étoiles
Étincellent partout comme des diamants,
Pendant qu'à l'Occident, pliant ses sombres voiles.
Un lourd nuage fuit leurs rayons éclatants.
De célestes lueurs, scintillante, embrasée,
La mer, en se calmant, semble se réjouir.
Le rivage s'endort, et la vague apaisée
Use à peine se plaindre en y venant mourir.

Je chante en contemplant ces scènes toujours belles
Et mon âme vers Dieu se plaît à remonter.
Qui sait si cette lune, aux splendeurs immortelles,
N'est pas son œil divin revenant visiter
Notre globe qu'il aime en dépit de ses fanges ?
Et ces astres sans nombre illuminant la nuit
Qui sait s'ils ne sont pas les prunelles des anges
Dont la troupe fidèle en l'adorant le suit ?

A. B. ROUTHIER.
Pointe-au-Pic, Septembre, 1881.
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Les représentants du peuple ne parleront que juste le temps nécessaire pour se faire comprendre, et sans songer à l'effet de leurs discours sur l'auditoire élégant et muet de la galerie de l'orateur. Pendant toute cette session, les journalistes n'écriront que la vérité, et rien autre chose que la vérité. Après cela, attendons-nous à voir notre province citée comme la plus sage et la plus aimable des huit sœurs de la confédération canadienne.
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Les descendants de la vieille France possèdent en Canada les éléments qui créent une littérature et qui la font vivre. Nés sur ce sol nouveau, élevés dans les traditions canadiennes, forcés de porter les armes et de défendre contre l'étranger tout ce qui leur est cher, ils sont essentiellement "Canadiens" et ne peuvent être autres sans se perdre. La majorité des écrivains de langue anglaise dans la confédération sont venus d'Europe—aussi diffèrent-ils beaucoup des nôtres. Ce qui est plus étrange, c'est que les uns ne connaissent pas les autres : les livres français ne sortent guère de la province de Québec ; les livres anglais n'y entrent presque pas. Vivant dans la même maison, nous ne passons pas par le même escalier. Il y a donc lieu de traiter à part cette question de la poésie française au Canada.
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SONNET
Été, chaleur, rayons, doux rêves envolés,
Aux jours mornes et froids vos charmes ont fait place ;:
La rafale, en hurlant, dans l'air obscurci passe ;
Est-ce bien le soleil cet astre aux feux voilés ?

Murmures et parfums qui flottaient dans l'espace.
Nids qu'un bonheur paisible avait jadis peuplés,
Voix des ruisseaux, prés verts par les fleurs étoiles.
Novembre a tout flétri de son souffle de glace.

Mais tu peux faire rage, hiver, triste saison ;
Malgré toi, dans ton sein, toute une floraison
Sous l'œil de la beauté s'épanouit encore.

Le ciel peut s'assombrir et les climats changer.
Partout, toujours, l'amant trouvera l'oranger
Pour en orner le front de celle qu'il adore.

Ernest Marceau.
Ottawa, novembre 1886
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Le Club de Québec était alors le foyer de la jeunesse québecqoise, foyer où venait se reposer l'esprit, où s'alimentaient les imaginations, où se faisaient les confidences de l'amitié, où la fatigue disparaissait devant la plus franche gaité. A la sortie du bureau on y allait ; la veillée s'y passait, la nuit souvent, et si le corps se révoltait parfois, personne n'en était moins bien disposé le lendemain à reprendre le travail quotidien, où chacun puisait pour l'avenir sans presqu'y songer, prêt à recommencer le soir la même vie, les mêmes plaisirs, les mêmes folies. Les mères qui voyaient leurs fils aux heures des repas et qui les entendaient rentrer tard dans la nuit, avaient pris le club en aversion ; ce n'était que justice, mais il était curieux de voir comme la fidélité au rendez-vous de chaque soir devenait de plus en plus rigoureuse et s'accentuait en raison du mal qu'on en disait.
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SONNET
A M. ET Mme Chas Langelier
(Pour leur premier-né)

Des pays inconnus cher petit voyageur,
Récemment arrivé dans notre monde étrange,
Pourquoi ton grand œil noir qui de longs cils se frange
Nous jette-t-il parfois ce regard tout songeur ?

Te sentirais-tu donc prisonnier dans ton lange ?
Ton cœur nourrirait-il quelque secret rongeur ?
Ou bien mesures-tu l'effrayante largeur
Du gouffre qui déjà te sépare de l'ange ?

Dis, regretterais-tu les fleurs d'or de l'Eden ?
Mais lion, ton front rosé s'illumine soudain ;
Un sourire a chaste le nuage éphémère;

Une vision blanche accourt à ton chevet ;
Et ta prunelle, qui des chérubins rêvait,
Retrouve tout un ciel dans les yeux de ta mère !
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Pour accomplir son œuvre, saint Louis s'adressa à Etienne Boyleau, prévôt de Paris, homme dont la probité et l'esprit de justice sont longtemps restés légendaires. Ce magistrat, de concert avec les anciens des diverses corporations de Paris et presque sous leur dictée, codifia, pour ainsi dire, les anciennes coutumes des corps de métier. Complétant ou corrigeant les anciens statuts par de nouveaux règlements, appropriés aux besoins de l'époque, il rédigea ce fameux Registre des métiers, qui a gardé son nom et qui, sanctionné par l'autorité royale, est resté jusqu'à la Révolution la base de toute la législation des métiers.
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On se servit d'une tige en fer enfoncée dans le sable pour mesurer les marées. A la baie Lady Franklin, pendant les marées du printemps, l'eau montait de huit pieds, tandis qu'au cap Sabine, pendant les plus hautes marées, l'eau montait de douze pieds. Le ressac ne fut observé que deux fois pendant deux ans. A la baie Lady Franklin, la moyenne de la température de l'eau était de 29 degrés au-dessus de zéro, soit trois degrés au-dessous du point de congélation.
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Grontran avait vingt-six ans, Georges deux années de moins. Le premier avait les cheveux noirs, les yeux noirs, le teint des hommes du midi. Sa haute taille indiquait la force. Sa figure respirait je ne sais quelle fierté et quelle franchise qui commandaient la sympathie et le respect.
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Le premier volume en vers est dû à la plume de M. Michel Bibaud. Il parut en 1830 sous le titre d'Épitres, Satires, Chansons, Épigrammes, etc. Par sa physionomie, il date de 1815 tout au plus, ou même de 1780. Avec lui se ferme l'ère des début.
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