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Critiques de Louis L´Amour (12)
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Hondo, l'homme du désert

Voilà une rentrée littéraire comme je les aime, une de celles qui ne dédaignent pas quelques bonnes vieilles rééditions.

"Hondo" est un roman de Louis L'Amour, paru en 1953 et réédité, en ce mois d'août 2023, par les éditions "Acte Sud" dans une collection, "L'Ouest, le vrai", créée par Bertrand Tavernier.

Ce roman est la novélisation par Louis L'amour du film inspiré de "L'offrande de Cochise", un de ses premiers textes courts parus en juillet 1952 dans la revue "Collier's".

Ce roman est plus qu'un western, c'est le récit de plusieurs rencontres, c'est une histoire d'amour qui, peut-être n'en est pas vraiment une, c'est l'épilogue de plusieurs destins et les balbutiements d'un autre à venir.

C'est un récit passionnant et adroit, un western classique qui viendrait se muer en une tragédie intemporelle.

Je ne me souviens pas avoir vu le film de John Farrow avec Geraldine Page et John Wayne.

Je dois bien avouer n'avoir aucun goût pour le cinéma incarné par John Wayne et reconnais bien volontiers avoir toujours trouvé étrange l'admiration qui lui était porté.

Tout est peut-être dans le manque de nuances et de charisme.

Mais pour autant Hondo Lane ne m'est pas tout à fait un inconnu puisque, au début des années 70, il fût le héros d'une de mes séries préférées.

Que Dieu me savonne et que le virginien me pardonne !

Lorsque le temps était venu du samedi après-midi, lorsque la une était à nous au "SVP-11-11", que le choix était cornélien entre "Hondo" et "les bannis" ...

Ralph Taeger et son chien Sam ont alors fait la joie de plus d'un jeune téléspectateur.

Aujourd'hui encore, je donnerai tous les DVD de John Wayne que je n'ai pas contre un seul de la série télévisée qui, je crois, est malheureusement introuvable, sauf à parler couramment anglais ou italien.

Dans cette captivante et judicieuse réédition, au roman est ajoutée la nouvelle d'origine, "L'offrande de Cochise", ainsi qu'une postface explicative d'Hubert Prolongeau qui, lui, semble apprécier John Wayne et renvoie, un peu trop vite à mon goût, Ralph Taeger aux métiers de vendeur de voitures et de moniteur de tennis ...

Mais peu importe, ce roman est passionnant.

Ses personnages sont peints avec toutes leurs personnalités, leurs caractères, leurs faiblesses et leurs forces.

Louis L'amour réalise ici de magnifiques portraits, ceux des premiers rôles comme ceux des personnages plus secondaires, celui de cette courageuse femme seule qui aspire à un homme, celui d'un grand chef indien, Vittorio", qui sent d'ores et déjà le destin brisé de son peuple et celui bien sûr d'Hondo, cet homme étrange, à la fois dur et sensible, celui de ce chien Sam que personne ne nourrit, qui ne supporte aucune caresse et dont la fidélité ira pourtant jusqu'au sacrifice ultime.

La réédition de ce western, qui en vient un peu à déborder de son genre, est un livre magnifique qui, n'en doutons pas, aura fait revenir Hondo du désert dans lequel il semblait avoir été un peu oublié, et Ralph Taeger du purgatoire des comédiens injustement négligés ...









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Hondo, l'homme du désert

La collection « L’Ouest, le vrai », éditée chez Actes Sud et créée par le regretté Bertrand Tavernier, nous permet de redécouvrir, dans des traductions inédites, les auteurs souvent oubliés d’un genre longtemps considéré comme mineur : le western.



C’est grâce à cette collection que j’ai découvert les romans sobres et puissants de W.R. Burnett, « Terreur apache », « Mi amigo » et « Lune pâle » ainsi que la plume moins sèche et plus sentimentale d’Ernest Haycox, auteur de plusieurs romans majestueux tels que « Des clairons dans l’après-midi » et « Le passage du canyon ». Je ne les citerai pas tous, mais grâce à ces auteurs tombés dans l’oubli, j’ai surtout compris que le western était aussi un genre littéraire, avant que le cinéma ne fasse entrer certains de ces ouvrages dans la légende d’Hollywood.



Publié en 1953, « Hondo » est le western le plus célèbre écrit par l’écrivain américain Louis l’Amour. Le roman paraît en librairie le même jour que le film éponyme, où joue John Wayne, qui connut un succès fulgurant. Il s’agit en effet d’une novélisation du scénario, lui-même adapté de « L’Offrande de Cochise », une nouvelle de l’auteur qui nous est proposée dans cette nouvelle édition augmentée.



« C’était un homme vigoureux, aux larges épaules, le visage étroit et osseux d’un cavalier. Ses traits reflétaient la dureté. Une dureté profondément enracinée, qui, pour n’être pas cruelle, n’en paraissait pas moins redoutable. S’il y avait de la douceur en lui, il la cachait bien. »



En quelques mots, le portrait du héros Hondo Lane est posé. Du sang apache coule dans les veines du guerrier solitaire, pour qui le désert et les Apaches n’ont pas de secret. Ces derniers ont repris le sentier de la guerre et Hondo tente de rejoindre le fort le plus proche. En chemin, il découvre un ranch isolé, où vivent Angie Lowe et son tout jeune fils. Tandis qu’Angie prétend que son mari est absent pour la journée, l’état du ranch raconte une autre histoire, celle d’un homme qui a fui ou a été tué par les Apaches.



Entre le cavalier solitaire et la belle Angie, naît une complicité immédiate et Hondo, qui vient de perdre son cheval tué au cours d’une escarmouche avec des membres de la tribu menée par le grand chef Vittorio, accepte de rester une nuit au ranch. Il reprendra néanmoins la route seul, car Angie a refusé son offre de l’accompagner au fort et préfère rester dans ce ranch construit par son défunt père, au risque de se faire scalper par une escouade d’Apaches en colère.



Louis l’Amour nous propose un voyage épique dans ce désert, qui est depuis toujours la terre des Apaches. L’auteur mêle habilement la guerre sans merci que se livrent l’armée américaine et l’une des toutes dernières tribus à résister à la conquête de l’Ouest, avec la destinée d’un tireur légendaire et d’une femme au caractère bien trempé. Le chef apache Vittorio, qui mène la rébellion désespérée de tout un peuple contre les visages pâles, détient sans doute la clé de l’avenir d’Angie Lowe, qui espère secrètement le retour d’Hondo Lane.



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Si l’écriture de Louis L’Amour est parfois aussi sèche que le désert qui freine la progression des colons, l’originalité du roman tient au regard porté par l’auteur sur les Apaches. En dépit de la cruauté effrayante dont sont capables ces Indiens du désert, le roman reconnaît une véritable noblesse à ce peuple qui lutte pour sa survie, une noblesse incarnée par Vittorio, un chef qui sait se montrer magnanime, qui juge les hommes à leur courage et non selon la couleur de leur peau.



« Ils formaient le peuple. C’était leur nom. Quand les premiers Américains étaient venus, ils les avaient accueillis avec amitié. Et on leur avait fait la guerre. Alors, farouchement, ils avaient résisté. (...)

Les Apaches savaient que leur heure était passée. Ils savaient que les Blancs leur prendraient cette dernière terre, mais ils ne plieraient pas. Après avoir combattu jusqu’à la fin, ils chanteraient leur chant de mort, et mourraient. »



Si le héros Hondo incarne ce courage que respectent les Indiens, il est aussi un homme qui doute, et peine à admettre les sentiments qu’il éprouve pour Angie Lowe. Des sentiments qui pourraient bouleverser à jamais l’existence d’un guerrier du désert, qui envisage avec circonspection la vie de mari et père, qui pourrait devenir la sienne. Ses liens très forts avec les Apaches, auprès desquels il a vécu pendant des années, lui confèrent une profondeur et une humanité rares qui permet à l’auteur de dessiner une figure de héros originale, éloignée de la figure archétypale du cow-boy des westerns de mon enfance.



C’est lorsqu’il évoque avec Angie son mariage avec Destarte, sa défunte épouse apache, que l’armure du héros se fissure.



« - Destarte ! Un joli nom ! Que veut-il dire ?

- C’est un terme de Mescalero. Ça signifie : « matin », mais pas tout à fait. Les mots indiens sont plus précis. (...) Destarte veut dire : « le point du jour ». La première lumière qui illumine les buttes du désert gris. Mais aussi le bruit du ruisseau qui roule sur les roches, celui de la truite qui saute dans le ruisseau, celui du castor qui ronge, le bruit de l’étalon qui hennit avec les juments à la première bouffée du vent de l’aurore. Destarte, c’est encore le moment où vous vous levez à l’aube, et que vous êtes là, tous deux, l’aube et vous, et que vous sentez sur le visage le premier souffle du vent qui vient des hauteurs et annonce la neige. Ce mot ne se traduit pas en anglais. C’était son nom : Destarte. »



« Hondo » célèbre une vertu parfois oubliée, le courage qui unit les farouches guerriers apaches et les vétérans de la guerre de Sécession qui se combattent sans relâche. Ce western célèbre aussi le baroud d’honneur d’un peuple qui sait que son destin est scellé, mais préfère mourir les armes à la main plutôt que de se rendre. Louis l’Amour célèbre enfin la beauté du désert, ainsi que celle de la culture de ses premiers habitants, ceux que l’on nomme les indigènes, les autochtones, les natifs, en un mot : les Apaches.



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Hondo, l'homme du désert

Cette lecture m’a été incitée par la critique de Gill que je remercie au passage, parce que ça en valait vraiment la peine.

Hondo Lane, c’est le prototype même du cowboy taciturne et taiseux, il comprend les indiens, il est malin, fort, costaud, son caractère est dur en surface, parce que dans ce monde, il vaut mieux être bien endurci pour survivre, mais c’est en réalité un tendre et sentimental. Et il y a la belle femme abandonnée par un mari joueur, qui vit dans son ranch avec son fils de sept ans, Johnny, bien isolés dans la steppe alors que les Apaches sont en guerre.

Louis L’amour décrit des personnages justes, touchants, se servant des stéréotypes du western avec une certaine maestria, il faut le reconnaître : le chef indien, magnanime mais révolté, son jeune héritier, fougueux et cruel, les soldats aussi offrent une panoplie de caractères justes mais très variés, on est ébranlé à chaque soldat qui tombe. Les décors ne sont pas en reste, la steppe prend corps. L’intrigue n’est pas linéaire, ni outrageusement manichéenne, même s’il y a des méchants sans nuances comme Silva, l’indien cruel ou Ed Lowe, le mari débauché. Avec ces personnages, Louis L’amour développe une fresque romanesque et profondément romantique, on a la trame d’une œuvre lyrique transposée dans l’univers du Grand Ouest sauvage : l’homme et la femme tombent amoureux, le mari est toujours vivant, il faudra l’écarter, mais autour d’eux c’est la guerre, le danger les encercle perpetuellement, c’est une histoire de destins qui se croisent, se percutent, maudits ou bénits. C’est aussi ça la force du western et du cinéma hollywoodien en général.

Le style d’écriture ou de narration s’apparente à celui de John Steinbeck, mieux vaut avoir de bonnes références, un style qu’on retrouve souvent dans le western, je pense à Ernest Haycox ou Pierre Pelot par exemple, mais il doit y en avoir d’autres encore : Les descriptions sont nombreuses mais jamais trop pesantes, c’est chargé de détails visuels qui rythment la narration, et les autres sens ne sont pas oubliés, le rythme du récit oscille entre les moments d’action et ceux où tout se pose. Tout ça n’est pas dénué d’élégance et de finesse.

Je l’ai lu dans la version des Éditions du Rocher. Gill, qui l’a lu dans la nouvelle édition de chez Acte-Sud semble avoir trouvé la postface trop orientée John Wayne, la version film de 1955, aux dépens de la série télévisée des années soixante. La préface d’Éric Leguèbe va totalement dans le même sens, il n’y en a que pour John Wayne, et le pauvre Ralph Taeger semble même n’avoir jamais existé. Les éditions Acte Sud dans la collection “L’Ouest le vrai” dirigée par Bertrand Tavernier, ont ajouté la nouvelle “L'offrande de Cochise”, une bonne idée que j’aurais aimé découvrir, c’est en effet la version qui a inspiré le film, le roman "Hondo" étant la réécriture sous forme de roman, une “novellisation” d’après le film, mais pas identique au film, Louis L’Amour garde sa personnalité, sa propre vision de l’histoire.

Je découvre depuis peu le western sous forme de roman, un genre que j’adore depuis toujours en films, séries et bandes dessinées, et bien, sous cette forme aussi j'apprécie beaucoup, c’est toujours du western.
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Hondo, l'homme du désert

Nouveau Mexique, 1878. En pleine révolte Apache, l’ex-éclaireur de l’armée américaine Hondo Lane qui cherche à rejoindre un fortin est contraint de faire une halte dans un ranch isolé tenu par Angie, une jeune femme, et Johnny, son fils de sept ans. Abandonnée par un mari joueur, Angie sait qu’elle ne peut compter que sur elle-même et se croit en sécurité car elle entretient de bonnes relations avec les Apaches. Elle n’est pas insensible au charme de Hondo mais refuse de quitter sa maison. En repartant seul sur les pistes du désert, Hondo sait que son passé parmi les Apaches lui assure une écoute et un respect du chef Vittorio qui est sur le point de réussir l’unité indienne contre l’envahissant l’homme blanc. Il sait également qu’il doit se méfier du second de Vittorio, Silva, un indien violent et sans parole. L’affrontement sera terrible.

Pétri de bons sentiments et de loyauté, ce fascinant western de 1953 magnifie la lutte noble et légitime d’un peuple qui refuse de se soumettre. Les dialogues minimalistes, les descriptions précises, les scènes d’action bien pensées, les personnages : tout est parfait et chacun peut se projeter les images correspondantes. Cette histoire a été adaptée au cinéma par John Farrow avec John Wayne dans le rôle principal !
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Hondo, l'homme du désert

Louis L'Amour a su mettre dans son roman « Hondo, l'homme du désert », tous les ingrédients qui font non pas un bon, mais un excellent western. En premier lieu, parce que le personnage principal est l'incarnation parfaite du cow-boy solitaire tel que notre imaginaire le conçoit. Ici, l'homme du désert n'est pas enferré dans un manichéisme conventionnel, si souvent perceptible dans l'adaptation cinématographique de certains romans.



Hondo Lane, s'il est un éclaireur de l'armée américaine, est avant tout un homme de la plaine, du désert et de ses solitudes, et, qui plus est, qui a une part d'indien en lui, puisque il a vécu des années le mode de vie apache.



L'homme est donc ainsi mieux armé que quiconque pour comprendre et vivre sur cette terre sauvage, dans cet entre-deux-mondes, où il peut chevaucher aussi aisément au milieu des nouveaux conquérants que parmi les véritables hommes du désert et des montagnes. Ces fameux Apaches, qui incarnent sans doute le mieux, parmi les tribus amérindiennes, l'opposition au monde des Blancs, tant leur conception de la vie reste éloignée de celle du colon, armé de ses certitudes.



C'est un des intérêts principaux de ce livre que de nous livrer un peu de cette âme indienne, si éloignée de nos concepts. Comme le dit Hondo, on ne sais jamais ce que pense un Apache, ni ce qu'il va faire.



L'histoire se déroule en pleine révolte apache, on est à l'aube d'une ère nouvelle et au crépuscule d'un monde. Hondo arrive dans un ranch isolé, planté en plein territoire apache, où une femme de caractère et son petit garçon vivent seuls, le mari ayant fui ses responsabilités. Malgré la menace et la présence fréquente des indiens sur le ranch, la femme abandonnée refuse de quitter la terre de son père. Hondo, qu'elle perçoit comme un être d'exception, à part, s'il accepte sa décision -car il accepte la loi du désert, où chaque choix détermine la vie ou la mort, n'en est pas moins attiré par cette femme, dont la fragilité n'occulte pas la force morale et de caractère. Il se fera le protecteur de la mère et le maître de l'enfant, sans renier pour autant le grand respect qu'il éprouve pour le Peuple, les Apaches, conduits par Vittorio, pour mener leur dernier grand combat.



Le film, tourné en 1953, avec encore une fois le magistral John Wayne, se démarque du fait de son positionnement en faveur des Indiens et respecte en cela la trame et le message inscrit par Louis l'Amour. Le roman « Hondo, l'homme du désert », est de la même veine que « la Flèche brisée », si l'histoire reste centrée sur des personnages « Blancs », ce sont les indiens qui tissent la toile de fond, et qui lui donnent sa valeur véritable.
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Un Cow-boy ne plaisante pas

dans une petite ville du Texas une lutte entre ranchs

se prépare. d'un côté ched

lord, de l, autre webb Steele,

et entre les deux mort davis.



c'est alors qu'il arrive un étranger aussi habille avec ses poings, que ses revolvers. lance Kilkenny,

va essayer d, empêche la bagarre. alors que dans l,

ombre veille un ennemi qui voudrait le voir mort.

pour résoudre l, affaire lance va devoir recherché dans son passé.

un western qui tient la route,

a lire avec un bon disque de

d, enio Morricone, pour se laisse emporté dans le soleil couchant.👍
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La cabane perdue

un western un peu dans la lignée de 13

un homme blessé à la tête et poursuivi par

des hommes qui veulent le tuer.

lui ne se rappelle pas qui il est, ni pourquoi.

il ne peut compté que sur son habileté au armes et a la chance 🍀..cet homme c'est

ruble noon un solitaire qui a le goût de l,

aventure, et que la soif de justice pousse

a vivre en marche d, une société souvent

méchante et répressive.mais pour les opprimés, ruble est un homme et son colt.

mais c'est aussi l, indomptable.alors en route, pour les grands espaces, les saloon

crasseux, la poussière du désert, les chevauchées dans le soleil couchant.

lisait les aventures de ruble noon .👍
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Les implacables

Spécialiste du western, Louis l’Amour (1908 – 1988) en a écrit des dizaines dont un bon paquet furent adaptés au cinéma, notamment « Hondo » qui lui valut une nomination à l’Oscar. Le clan des Sackett constitue une de ses sagas les plus notables, riche d’une vingtaine de tomes dont seuls quatre furent traduits en français. L’écrivain y suit les aventures d’une famille très élargie (on croise un Sackett à tous les coins de rue, pire que dans les Terres du Milieu !) dans l’Ouest. Publiée sur vingt-cinq ans, la saga fut également adaptée en série télévisée en 1979.

LES IMPLACABLES, dixième volume, peut très bien se lire indépendamment. Nous y découvrons William Tell Sackett, en route avec sa jeune épousée Ange, dans les régions inhospitalières de l’Arizona. Partant en reconnaissance, William Tell laisse sa femme dans son chariot. Lorsqu’il revient, le chariot est brûlé et l’épouse décédée. William Tell se fait également tirer dessus et échappe à la mort par miracle. Mais on ne s’attaque pas à un Sackett impunément. A quarante contre uns, les salopards n'ont aucune chance, le jeu n’est vraiment pas égal.

Avec son intrigue classique, LES IMPLACABLES avance à un rythme soutenu. D’abord isolé, William Tell est bientôt rejoint par divers membres du clan Sackett qui prennent les choses en main. La vengeance se règle à coup de révolver et de Winchester mais, également, de manière plus subtile. En effet, la plupart des tueurs à gages engagés par les méchants ont été trompés et prennent le héros pour un assassin. Les Sacketts leur feront comprendre leur erreur, laissant le champ libre à William Tell pour le duel final.

En deux cents pages, l’écrivain ne déçoit pas : un premier tiers façon survival au cours duquel le héros est traqué de toutes parts, un second tiers où la situation s’inverse et, enfin, un dernier acte dans lequel les Sackett s’unissent pour permettre une résolution satisfaisante.

Rythmé, efficace, plein de dialogues ne lésinant pas sur les punchlines (le genre de répliques qu’un John Wayne ou un Clint Eastwood aurait aimé prononcer en mâchonnant un cigarillo), des descriptions succinctes qui donnent au roman son parfum western par petites touches bien dosées mais sans ralentir le récit,…Une lecture enthousiasmante qu’on a du mal à lâcher !


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Hondo, l'homme du désert

Louis L’amour comme son nom ne l’indique pas, est un auteur ‘western’ américain des années 50. Ce livre paru en 1953 et réédité cette année a été porté a l’écran en 1954 avec l ineffable John Wayne dans le rôle d’Hondo Lane et Lee Aaker (le garçonnet qui joue Rusty dans le fameux feuilleton Rintintin des années 60 …) dans le rôle de Johny Lowe le fils de l’héroïne Angie Lowe. Elle vit seule dans le désert Apache avec lui dans une ferme isolée en territoire Chiricahua. Son mari l a abandonnée pour devenir joueur de Poker. C’est alors que survient Hondo … Finalement ce livre aurait

pu s’appeler Angie femme du désert, mais dans l’Amérique des années 50 le western est masculin. Dans ce livre Vittorio le chefs des Chiricahua est plutôt un garçon intelligent, et les indiens des personnes finalement parfois fréquentables … C’est plutôt rare pour l’époque. On pourra rapprocher cette histoire de l’homme des vallées perdues de Jack Shaefer lui aussi porté à l’écran en 1953 ou Jack Palance effectue une de ses première apparitions à l’écran, bien sûr dans le rôle du ‘vilain’ !!
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Hondo, l'homme du désert

Traduction de l’un des nombreux westerns d’un Américain spécialiste du genre.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Dans le canon du colt

Dans le canon du colt est un roman qui met en scène Dan Sheridan, écrivain en quête d'inspiration qui décide de ressasser une histoire vieille de 80 ans. Deux frères, propriétaires de bétail disparaissent mystérieusement lors de leur installation à la fin de leur périple. Dans Sheridan mène l'enquête mais commence surtout à faire ressortir les cadavres des placards pour une enquête explosive.



Ayant lu plusieurs western de cette collection je dois dire que celui ci se classe parmi les plus mauvais. Rien ne va : un scenario tiré par les cheveux, un héros moitié écrivain moitié "Rambo", qui revient justement de la guerre du Vietnam et excelle dans tous les domaines : sport, tir, judo, escalade, une vraie force de la nature. Face à lui des méchants propriétaires de terres volées par leurs ancêtres. Pour eux rien n'a changé : les ancêtres étaient des crapules, les descendants aussi. On en vient à douter de la ténacité des personnages et des coups de pouces surprenants de l'auteur pour mettre en scène une histoire plus que bancale. L'action se passe après la guerre du Vietnam mais pourrait tout aussi bien se dérouler 100 ans avant, rien n'a changé dans le décor et les armes si ce n'est l'apparition des jeep mais nos héros, bien que moyen au cheval (pour les méchants) préfèrent chasser l'homme comme un siècle plus tôt.



Bref un livre à éviter, tournez vous vers d'autres de cette collection.
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Fortune de feu

Un très bon souvenir de mon adolescence. Je l'ai lu trois fois si pas plus.
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