Littérature
Emission publique présentée par François-Régis BASTIDE consacrée à la
littérature en compagnie des critiques
Alain BOSQUET,
Luc ESTANG,
Matthieu GALEY et
Bernard PINGAUD. Les intermèdes musicaux sont interprétés à la guitare par Romano.
- début : courrier des auditeurs
- à 06'15" : "
Le Matin des magiciens" co-écrit par
Louis PAUWELS et
Jacques BERGIER, "introduction au
réalisme...
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S'il suffisait de s'installer en position du lotus pour accéder à l'illumination, toutes les grenouilles seraient des Bouddhas.
Je vous résume le freudisme:
Pourquoi?
Parce queue.
(Blumroch l'admirable)
Pour [Freud], le rêve est lié à la sexualité, c’est l’expression d’un désir accompli ou refoulé, avec toutes les variantes qui séparent ces deux extrêmes ; pour [Jung], la sexualité n’étant pas la forme élémentaire de tout désir, comme nous l’avons rappelé au début de notre étude, le rêve est « l’autoreprésentation, spontanée et symbolique, de la situation actuelle de l’inconscient ». Il peut exprimer un courant de la libido à un moment donné, une aspiration profonde de l’individu, un drame intime, qui ne sera pas nécessairement d’ordre sexuel.
Dans un monde totalitaire, le "fou", c'est celui qui a tout perdu sauf la raison.
L'enfance trouve son paradis dans l'instant. Elle ne demande pas du bonheur. Elle est le bonheur.
Quand on dit : soixante ans, entendez : sois sans temps.
Le seul sens de l’existence humaine est d’allumer une lumière dans les ténèbres de l’être pur et simple. Il y a même lieu de supposer que, tout comme l’inconscient agit sur nous, l’accroissement de notre conscience a, de même, une action en retour sur l’inconscient.
La philosophie, pour quoi faire ? Pour nous faire.

Elle était assise par terre dans la salle de bains . Elle se mettait du vernis orange sur les ongles des pieds . Au creux de son épaule maigre, comme elle tendait le cou, les petits muscles saillaient en éventail . Elle vieillissait en se desséchant . Il y avait de plus en plus de taches brunes sur ses mains courtes et dures . Mais, par l'échancrure de la chemise de nuit, je voyais ses petits seins que l'ombre arrondissait, et qui restaient juvéniles . J'allais passer dans mon bureau . D ésormais, je me après elle, attendant que le sommeil m'abatte .
Elle a replié une jambe et mon regard a glissé entre ses cuisses .Une douloureuse bouffée de désir m'a secoué et je me suis redit qu'elle faisait seule notre malheur, par avarice d'elle-même .
Nous avions repris encore une fois la conversation qui, naguère, nous faisait trembler et maintenant ne l'empêchait pas de se vernir les ongles . Nous mettions de l'acharnement à constater notre échec . C'étaient les seuls propos qui nous rapprochaient . Parler de rupture nous faisait parler de nous deux . C'était notre dernière façon de nous sentir couple .Et pourtant, des images du plaisir couraient dans mon sang, m'engorgeaient . Cela me rendait encore plus froidement méchant . Non, ce n'était plus possible, mieus valait se séparer .
-- Ce ne serait pas très intelligent, disait-elle .
---- Oh ! tu sais, l'intelligence, ce n'est pas forcément d'endurer des compromis .
Et d'ailleurs, j'avais fini par savoir qu'elle n'était pas intelligente . Elle avait eu de la grâce, du pétillement d'esprit . Mais la grâce, sans la vraie intelligence, passé quarante ans, devient grimaceries .
Elle disait aussi :
--Tu ne cois pas que tu le regretteras?
----Si . Matériellement .
Je savais bien que je souffrirais dans mon âme et ma chair en divorçant . Seulement, j'avais pris l'habitude de dire des choses terribles, pour me venger .
|[Deux premières pages de "La confession impardonnable "de Louis Pauwels,paru en 1972 au Mercure de France et que je voudrais bien réussir à introduire sur Babélio ! ]
Peu importe ce que le monde pense de l’expérience religieuse ; celui qui l’a faite possède l’immense trésor d’une source de vie, de sens et de beauté, qui donne au monde et à l’humanité une splendeur nouvelle.