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3.5/5 (sur 1660 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Québec , 1991
Biographie :

Louis-Pier Sicard est un écrivain québécois né en 1991.
Louis-Pier Sicard termine ses études collégiales en sciences de la nature au Cégep de Saint-Hyacinthe en 2010, puis il poursuit sa formation à l'Université du Québec à Montréal où il obtient un baccalauréat en éducation physique en 2014. Il est inscrit à la maîtrise en études littéraires tout en travaillant, depuis 2012, comme enseignant suppléant en éducation primaire.
Gagnant de quelques prix en poésie, dont le premier prix mondial de poésie francophone des 15-25 ans en 2014, il a publié un premier recueil de poèmes en 2013, Les Amants de l'abîme, et a entrepris la publication d'une série fantastique, Félix Vortan, dont le premier tome obtient le Grand prix jeunesse des univers parallèles.

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Bibliographie de Louis-Pier Sicard   (35)Voir plus

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Citations et extraits (186) Voir plus Ajouter une citation
Les douleurs nous définissent bien plus que les joies ; nous sommes le résultat de nos échecs, de nos peines et de nos blessures.
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- Tu croyais que je venais te sauver ? Ah ! Tu croyais que ton prince charmant viendrait te sortir de l'enfer, t'emmener sur son cheval blanc et te fourrer dans une cabane romantique ? Je regrette, petite.
Dans un rire terrible, il lui envoie violemment sa botte dans les côtes, la faisant plier de souffrance.
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Et moi je restai là, étendue dans mon abandon ainsi qu’en un cercueil, enveloppée de la noirceur pour seuls draps, nue et morte de l’intérieur.
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La réalité me frappa alors comme l’éclair : où aller, maintenant ? J’avais, jusqu’à ce moment, été guidée d’une mort à une autre, mais s’il n’y avait plus une âme à assombrir, qui m’aurait indiqué le chemin ?
Sotte que j’étais, il en restait bien une !
La mienne.
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Les rideaux brusquement écartés me font tout à coup reculer. Levant la tête, j'aperçois à travers la vitre sale un vieil homme coiffé d'un haut-de-forme d'une autre époque. Il me dévisage, un œil exorbité, l'autre presque clos ; ses lèvres sont crispées en un rictus effrayant. Je ne peux retenir ma gorgé d'être nouée par l'horreur que m'inspire ce visage : des cicatrices innombrables hachurent la peau livide. Ces marques de lacérations, méthodiques, alignées en accord avec les courbes de son visage, sont la preuve qu'elles ne sont sûrement pas le résultat d'un horrible accident.
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J’avais, depuis aussi longtemps que l’attestait ma fragile mémoire, témoigné d’un plus grand respect pour les animaux que pour les êtres humains ; ces premiers n’étaient motivés, d’après ce que j’en savais, du moins, que par l’instinct de survie. Même les plus carnassiers des fauves avaient un immense respect de la vie ; leur cruauté n’était pas cruelle ni violente leur violence. Les hommes, depuis toujours et à jamais, étaient quant à eux encrassés par la concupiscence et la haine, legs empoisonné d’une conscience profonde et vulnérable.
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Partir au loin. Effacer l’horizon, pour n’en laisser plus que des couleurs pastel qui s’entremêlent. N’avoir aucun gratte-ciel, aucune cheminée, aucune tour — que l’azur infini. Et la mer.
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Cette nuit-là, Hélène ne trouva le sommeil qu'au terme de longues heures d'angoisse, ressassant des souvenirs anciens et des images récentes.
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Je ne pouvais chaque fois m'empêcher de croire que ces politesses étaient forcées ; comment pouvait-on faire preuve d'autant de douceur et d'affabilité face à une femme telle que moi ? J'avais beau être jeune, me savoir belle encore, ne serait-ce qu'en raison des compliments que je m'attirais naguère, il me semblait si naturel de me mépriser au vu de ma situation. Mon visage gardait les traces d'un épuisement et de détresses perpétuelles ; ma chevelure rêche, qu'on me coupait périodiquement avec la froideur d'un embaumeur, tombait piteusement jusqu'à la hauteur de mes oreilles nues ; et mon corps était maigre de tous ces repas que je ne parvenais qu'à avaler au tiers. Il aurait pu me demander sur-le-champ de me dénuder devant lui, de m'agenouiller sous ses yeux malicieux, et je n'aurais eu d'autre choix que d'obéir. Une femme que l'on respecte en est une que l'on désire, et le désir n'existe pas lorsque persiste la contrainte d'obéir.
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Je ne réfléchissais plus. Ma conscience s’effritait tel le rocher sans relâche agressé par les vagues impitoyables. Tout ce que je me contentais de faire était d’aligner un pas après l’autre. Si la vie refusait que je m’éloignasse d’elle, c’était qu’elle avait encore à m’offrir. Il me fallait maintenant trouver quoi ?
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