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Critiques de Louis Sanders (33)
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La chute de M. Fernand

Un homme est retrouvé mort dans une poubelle, un pic à glace dans l'œil.

c'est ainsi que débute le récit de M Fernand, trafiquant d'art des années 70.

Puis, l'histoire à rebours jusqu'à sa fin fatidique nous raconte ses réussites et ses déboires tant dans ses activités que dans ses relations.



L'auteur avertit le lecteur que toute ressemblance avec des faits, des lieux ou des personnages serait fortuite; mais pour qui connait le quartier de Pigalle, d'autant plus dans ces années là, peut se faire une idée des nuits chaudes et des trafics de tout bord en activité.

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Comme des hommes

Deux anglais s'installent dans le Périgord (Georgia et John). Elle est belle et désirable, lui est riche et jaloux (comme un pou). Les paysans du terroir reluquent la belle Georgia ce qui ne laisse pas indifférent John. Celui-ci voit rouge au sens comme au figuré...

Louis Sanders (qui à la plume facile) à eu la bonne idée de mettre en scène la rencontre improbable entre des bobos londoniens et des autochtones périgourdins. Le sauvage n'est pas toujours celui que l'on croit. Lisez ce livre, vous comprendrez.

Si vous êtes de nature jaloux (se), je ne peux que vous conseiller ce livre qui vous évitera bien des malentendus.
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Auprès de l'assassin

Mark et Jenny – mais surtout Mark – ont décidé de quitter l’Angleterre avec leur fils, Jimmy, pour se lancer, comme nombre de leurs compatriotes, dans l’aventure de la création de chambres d’hôtes en Dordogne. Mais la réalité a tôt fait de les rattraper : la maison a besoin de travaux plus importants que prévus, les voisins sont distants, la barrière de la langue ne facilite pas les choses, il y a ces satanées mouches qui prolifèrent…

« Il se disait qu’il s’était trompé. Sur ce qu’il faisait ici, sur ses voisins. Sur toute cette vie bucolique qui sentait la merde par moments. Souvent même. »

Le seul qui semble s’intéresser au couple, c’est Jean-Louis, maquignon porté sur la bouteille et à la grande gueule bien décidé à initier Mark à la chasse. Jenny ne rêve que de rentrer, Jimmy entre deux parties de jeu vidéo n’attend lui aussi que ça, mais Mark s’accroche encore à son rêve tandis que la petite famille s’isole et, insensiblement, se délite tandis que l’arrivée d’un chien dans le foyer ne fait que tendre encore les relations avec les fermiers d’à côté.

Avec Auprès de l’assassin, Louis Sanders se fait l’écrivain du grand malentendu issu de la baisse du prix de l’immobilier dans certaines campagnes françaises dépeuplées et de l’augmentation du pouvoir d’achat britannique porté par une Livre Sterling forte. Derrière la carte postale la réalité se révèle bien moins engageante que les succès de façade que d’aucuns ont pu monter en épingle pour mieux attirer quelques pigeons. Le choc des cultures – britannique et périgourdine mais surtout urbaine et rurale – est ici violent.

Face au rêve qui se brise, aux espoirs qui glissent comme du sable entre les doigts, chacun réagit à sa manière. Jimmy se renferme, Jenny s’enfonce dans la dépression et Mark ajoute la paranoïa à la haine qui monte vis-à-vis de cette communauté qui ne semble pas les accepter lui et sa famille. Incapable de s’adapter à ces nouveaux codes, Mark se montre gauche, commet des impairs que les voisins se plaisent à pointer. Le drame qui ouvre le roman et dont la première partie de l’histoire nous fait remonter le fil depuis le début marquera le basculement définitif. De l’implacable étude de mœurs on passe au suspense psychologique tendu. Il va y avoir des morts, c’est certain, mais lesquels ?

Rude, cruel et oppressant.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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La Lecture du feu

À Saint-Romain, dans le Périgord, la caserne des pompiers est gérée par une vingtaine de volontaires. Si l’esprit de corps existe bel et bien entre ces hommes, il n’en demeure pas moins qu’ils sont tous différents. De Blondel, la quarantaine, qui fait timidement ses premiers pas chez les pompiers à Peyronie le beau gosse qui en veut, on ne sait pourquoi, à Milou l’idiot du village, en passant par Bogdanovic obnubilé par Dolly Parton ou Kaplan à la recherche de l’âme sœur, chacun vit différemment sa double vie. Et pour certains, la frontière entre leur vie civile et leur vie de pompiers devient dangereusement étroite. C’est le cas de Lescure qui se demande pourquoi son chef ne lui a pas permis de pénétrer dans une maison lors d’une intervention et en conçoit de désagréables soupçons, ou encore de Jaubert qui se pique d’aider un vieux veuf au passé trouble.



Difficile d’écrire un roman noir sur des pompiers volontaires dans un département rural. Et, de fait, Louis Sanders ne tire pas vraiment le fil d’une intrigue même si un final riche en rebondissements et en éclaircissements vient conclure efficacement le récit. Mais si l’intrigue est si fine, c’est que là n’est pas le propos de l’auteur.

Ce que nous montre Sanders, c’est la misère du quotidien dans une campagne française que l’on connaît finalement peu dans la littérature contemporaine, si ce n’est au travers du regard de l’urbain exilé ou des nantis. La Dordogne de Louis Sanders, c’est la vraie vie rurale avec ses secrets bien mal cachés, ses vieux impotents ou alcooliques qui vivent seuls au milieu de leurs excréments, ses jeunes qui se cassent la gueule en bagnole ou en scooter le samedi soir, le célibat, le chômage qui détruit un couple… Et au milieu de tout cela, les pompiers qui assurent un faible lien social et forment un semblant de groupe solidaire. Ou plutôt une société à part. Car la sociabilité n’est pas toujours la solidarité et ne pousse pas forcément à un échange autre que de façade. Et chacun de ses hommes confrontés régulièrement à des morts particulièrement sales et violentes de porter en lui l’indicible… car qui a envie d’entendre ce qu’ils voient ?



Acide, La lecture du feu porte un regard à la fois tendre et sans concession sur cette brigade hétéroclite de volontaires. C’est noir mais cela laisse aussi place à l’humour et à l’espoir. C’est un roman pour le coup réellement atypique porté par une écriture simple et efficace. Un bon livre.


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Vie et mort des plantes toxiques

Après lecture de feu, j'enchaine sur ce polar. Du pur Sanders, il nous décrit la société anglaise installée en Dordogne.



L'enquête est bien menée, le suspense est là jusqu'à la fin.
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Passe-temps pour les âmes ignobles

Louis Sanders nous convie à un petit jeu de massacre parmi la communauté anglaise installée en Dordogne.

Le lecteur passe d'un personnage à un autre, tous ayant un passé en partie caché, des faits à se reprocher, faits qui se trouvent révélés dans le livre d'un mystérieux auteur.

Le résultat est un roman court, qui va droit à l'essentiel, et égratigne au passage autant la "bien-pensance" que la mesquinerie ou la vie bourgeoise.

Tout cela n'aboutit pas à un chef-d'oeuvre mais on prend plaisir à voir ce jeu de quilles chuter, cette communauté qui se veut bien propre rattrapée par son passé et mise à mal par les tensions qui existent entre chacun de ses membres.

A mi-chemin entre les univers d'Agatha Christie et de Claude Chabrol (via Ruth Rendell).
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Auprès de l'assassin

Entre les rêves qui se brisent, les crises de paranoïa et autres poussées de violence, tout est réuni dans Auprès de l'assassin, pour une étude de mœurs oppressante et juste.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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La chute de M. Fernand



« Seul le haut du corps dépassait de la poubelle. Une chemise blanche à jabot et une veste en velours multicolore à motifs ronds et triangulaires. Les bras du mort pendaient à l’extérieur comme ceux d’une maisonnette à fil. De grosses tâches rougeâtres qui viraient au marron parsemaient ses habits et la peau de son visage. Il avait un œil crevé, la tête rejetée en arrière et la bouche ouverte. »



C’est de cette manière un peu brutale que le lecteur fait la connaissance du personnage principal du dernier roman de Louis Sanders . Un homme mort dans une poubelle, le corps transpercé de 17 coups de pic à glace, et jeté là comme un vulgaire déchet humain. Nous sommes à la fin des années 70.



Mais qui était donc ce monsieur Fernand, que ne manque pas de reconnaitre le commissaire Cabrillac en arrivant sur place ,et qui lui arrache un sourire quand on lui demande si la victime était connue?



C’est bien pour le découvrir que Louis Sanders invite son lecteur à remonter dans le passé de ce personnage et à revivre à ses côtés, les derniers mois d’existence de cet homme à la personnalité et au parcours hors du commun.



Car M. Fernand n’est effectivement pas n’importe qui. Si son étoile ne brille plus au firmament comme autrefois, s’il ne connait plus la vie fastueuse qui fut la sienne à l’époque où il côtoyait les grands de ce monde, il lui reste de sa renommée flétrie, sa Rolle-Royce, son long manteau à poils noirs en peau de gorille, son chapeau à large bord, et l’admiration béate de certains des habitants du quartier.



En son temps notre homme était un escroc hors pair, revendant à travers le monde des faux tableaux de grands maîtres, peints par quelques complices talentueux qu’il employait pour son compte. C’est grâce à cela qu’il a pu approcher le gotha qu’il dupait allègrement en lui refourguant les objets de sa supercherie. Une époque faste pour M Fernand, où le champagne et les Rolle-Royces qu’il collectionnait se conjuguaient avec des noms prestigieux comme celui de Marilyne Monroe James Dean ou Henry Miller, auprès desquels il aimait à s’afficher . Mais les choses ont bien changé depuis, ses artistes faussaires et complices se sont envolés ou sont en prison.



Alors M. Fernand s’accroche à ce passé révolu, donne le change pour maintenir l’illusion que rien n’a changé, qu’il reste une personnalité à part et qu’il a encore un réseau de relations à faire pâlir d’envie le moindre de ses interlocuteurs. Et c’est auprès des habitants du 11 boulevard de Clichy qu’il trouve son meilleur public, dont il finit par parasiter l’existence, quand il n’est pas à parader au Favoris, une boîte de strip-teaseuses courue de la capitale.



Alors on savoure sa présence, ses bons mots, ses souvenirs pittoresques, son charme et ses bonnes manières, mais on s’accommode aussi de sa jalousie , de ses colères homériques et de son penchant pour l’alcool.



Pourtant peu à peu quelque chose se fissure derrière ce fard mondain et le spectacle permanent d’un homme qui tient en équilibre sur le fil de sa légende surannée. Parfois le mirage s’estompe subrepticement, laissant entrevoir à ceux qui le côtoient , les coulisses de carton pâte de cette existence de paillettes, de faux semblants et de tricheries.



Assez pour que s’installe progressivement la désillusion, l’agacement, l’ennuie et la colère chez son public autrefois fidèle et ébloui.



Quand un caïd corse commande à M. Fernand un faux tableau de Dufy, se rallumera en lui la flamme de l’escroc, comme une promesse d’un nouveau départ. D’autant que s’offre à lui une opportunité incroyable. Mais ce que ne sait pas Monsieur Fernand, c’est qu’il a déjà glissé de son fil, qu’il a perdu l’équilibre depuis longtemps , et que sa chute est déjà entamée. Et elle sera fracassante.



Louis Sanders nous ramène dans le Paris des années 70 à travers un roman truculent. A la fois drôle, émouvant , emprunt de mélancolie, avec un zeste d’acidité, il nous offre une peinture originale des mœurs et de cette vie parisienne de bohème , à travers une galerie de personnages particulièrement colorés:



Une baronne toxicomane, un américain aboulique et déserteur ,un cabot prénommé Jouvencelle, un chanteur qui cherche son succès, un amant homosexuel garde du corps , un artiste peintre relégué en fond de cour, sans oublier le commissaire, à la vie personnelle et au passé professionnel des plus cocasses. Autant de personnages d’une farandole urbaine, mis à nu progressivement par l’auteur, et qui donne au roman tout son relief et toute sa saveur acidulée.



Dans cet univers de la nuit, de putes, de drogués de flambeurs et de travelos, Louis Sanders parvient avec talent à faire transpirer cette atmosphère si particulière, et à nous livrer une comédie humaine des plus réussies.



Ce roman est inspiré de la vie d’un escroc qui a réellement existé, Fernand Legros, mort lui de mort naturelle, dans son lit, mais dont l’auteur s’est nourri de ses exploits pour bâtir son conte urbain.



Le lecteur ne fera qu’une bouchée des 229 pages de ce court roman, mais en gardera longtemps la couleur en mémoire.
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La chute de M. Fernand

Faux et reventes de faux !

L'histoire de la chute d'un homme, M. Fernand. Il eu ses heures de gloire, il n'est plus qu'une figure pittoresque mais pathétique de Pigalle. Richissime marchand de tableaux faux pour la plupart, il vit d’expédients, seul signe de sa richesse passée un manteau en peau de gorille et une Rolls-Royce blanche.

Hiver 1979.

Lorsqu'au petit matin un cadavre est découvert dans la poubelle d'une boîte des Champs-Élysées, ce n'est pas courant. Le corps qui porte les traces de dix-sept coups de pic à glace s'avère être celui d'un habitué des lieux M. Fernand, personnage qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut.

Hiver 1978.

Comment en est-on arrivé à ce crime ? Et pourquoi ? En souvenir de ses compétences passées, un de ses avocats lui propose un marché qui devrait lui permettre de gagner pas mal d'argent. Chose qui serait la bienvenue. Son rôle : trouver un tableau de Dufy, ou le faire peindre et s'arranger pour avoir également un certificat d'authenticité. Les temps ont bien changé, mais sa situation financière l'oblige à accepter le marché.

Il tente de reconstituer son équipe d’antan, lui n'était que le marchand d'arts. Son peintre le plus doué qui fut également son amant coule des jours heureux sous le soleil brésilien. Un autre sort de prison, un troisième est assassiné.

La surprise est qu'il trouve un vrai Dufy, le problème est de le subtiliser sans trop de casse !

Le client potentiel est un membre éminent de la mafia corse qui pense diversifier ses activités !

Pour M. Fernand, il va falloir jouer serré.

M. Fernand Legras est loin d'être un personnage recommandable, mythomane, alcoolique et coléreux, il sait jouer et abuser de son charme. Mais le monde a changé, son étoile a fortement pâli, il ne reste plus grand chose de son pouvoir passé. Maintenant c'est lui qui est à la merci des plus puissants. Ses ennemis sont nombreux, alors le ou lesquels sont derrière ce meurtre ?

Le commissaire Cabrillac, chargé de l'enquête, est lui aussi un marginal. Il y a longtemps il a tué un homme et vit avec une ancienne hôtesse de bar. Un autre policier, Le Guen, cherche depuis plusieurs années à coffrer Legras, sa persévérance et son insuccès se transforment en haine.

Les personnages du 11 boulevard de Clichy, sorte de cour des bohèmes , sont pathétiques mais attachants. Des mères, anciennes prostituées ou vieille noblesse, ont des problèmes avec leur fils, un couple, lui, peintre sans succès, elle, institutrice qui perd la tête. Pour M. Fernand un public rêvé pour ce maître affabulateur qui profitera de la faiblesse des femmes surtout.

Son chauffeur et amant Karl sert vraiment d'homme à tout faire et à tout subir. Provocation suprême, il couchera avec une femme malgré les menaces de mort proférées par Legras !

J'ai beaucoup aimé les descriptions de ce microcosme parisien en plein cœur de Pigalle où vit cette communauté de personnages hétéroclites, un quartier en miniature, chacun partie prenante de la vie et de la mort de M. Fernand.

Les dessous pas très net du monde de l'art !
Lien : http://eireann561.canalblog...
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La chute de M. Fernand

Cette fois, Sanders braque son microscope sur un monde que dès l'enfance il a connu, où vivaient ses propres parents artistes parisiens, un petit monde interlope qui a grouillé à Pigalle, à Montmartre, et connut des jours meilleurs avant les seventies.



Dans les seventies, donc, il commence par la fin puisqu'il nous présente un cadavre dans la poubelle d'une boîte de nuit, lardé d'une vingtaine de coups d'un pic à glace ou d'on ne sait quel objet contondant.

L'homme dont le cercueil est une poubelle a connu son heure de gloire une bonne décennie plus tôt, au temps où il fourguait dans le beau monde des contrefaçons d'artistes majeurs, au temps où il était une figure connue du monde parisien de la nuit friquée et du luxe clinquant.



Le parti-pris est donc, en un sens, de remonter progressivement le cours du temps, d'entrer dans un microcosme en affinant progressivement la mise au point sur une micro-faune qui survit désormais à bas-bruit, au point qu'elle ait besoin d'un ampli.



En tous cas, touche après touche, les portraits se précisent et le tableau de groupe qui en résulte tient la route, même si pour ce qui me concerne je l'ai trouvé glauque, aussi souvent parfumé à outrance que fleurant parfois très fort la térébenthine des ateliers et finalement...le formol.



C'est l'imagerie sans concession d'un monde égoïste jusqu'au repli sur soi, un univers du narcissisme, de la jouissance aspirée, rarement un monde de l'inspiration. Oui, un monde du paraître et du prendre. Un monde où sévissent les toxiques, qu'ils soient substances ou humains qui les consomment.



Un monde qui sent le renfermé, donc, un monde qui ne me fait pas envie.

Pourtant, si Sanders ne ménage ni sa "victime" ni la plupart des protagonistes, il laisse deviner chez quelques figures une réelle humanité. Il a ce talent de croquer les outrances sans juger les hommes.



Dans ce fatras touffu je me suis surpris à fouiller avec lui pour voir comment se goupillent les choses dans son tableau.

Comme je l'ai dit, ça ne m'a pas donné envie d'entrer dans la toile.



Mais ça m'a intéressé.
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La chute de M. Fernand

LA CHUTE DE M. FERNAND



Un policier, dont l'écriture n'est pas sans rappeler celle de Pierre Lemaître avec sa galerie de personnages aussi touchants que pathétique, son ironie, et qui se déroule dans l'univers des faux tableaux.



Un roman inspiré de la vie de Élie Robert-Nicoud dont le père était artiste-peintre.







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Vie et mort des plantes toxiques

Roman lu dans le cadre d'un thème choisi au sein de mon club de lecture : les rencontre Yvelinoises.

"vie et mort des plantes toxiques" est un polar de Louis Sanders où le crime est commis contre Charles Ashby, issue d'une famille anglaise installée dans le Périgord.

Charles Ashby a été empoisonné. Bien entendu, il laisse un bel héritage.

Mais par qui a t'il été empoisonné ?

Sa fille Sue ? Son neveu bon à rien George Hunter ? Son Médecin Simon Fletcher ? Son jardinier un peu dérangé ou son intendante, Hélène, avec laquelle il partagerait sa vie ?

Toute la famille se déplace à son décès. mais à l'écoute du testament de Charles Ashby, beaucoup grince des dents. Personne ne s'attendait ç ça.

Mais au fait, qui a prévenu la Police ?

Ce roman ressemble à une partie de cluedo. Mais en plus de cette histoire policière, Louis Sanders dépeint une certaine société anglaise installé au beau milieu d'une province française.

Cette histoire m'a beaucoup plu et m'a tenue en haleine jusqu'à la fin. J'ai passé un très beau moment littéraire.
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Auprès de l'assassin

C’est avec de grands rêves et plein d’espoir que Mark et Jenny, arrivés d’Angleterre, sont venus s’installer dans le Périgord avec leur jeune fils pour y créer des chambres d’hôtes. Isolés en pleine nature ils vont se rendre compte que ce n’est pas si facile de s’intégrer d’autant plus que leur couple de voisins ne font pas franchement accueillants, malgré les apparences.



Dans un décor rural et finement vu, les choses vont vite prendre un tournant inquiétant. Entre paranoïa et dépression les anglais basculent dans un monde cruel. Mais qui sera l’assassin ? Et la victime?



Un roman oppressant, rude et noir. J’ai bien aimé.
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La Lecture du feu

J'ai adoré ce livre. On y rentre d'entrée dedans. Certes il y a des sigles. Mais bon. Le rendu psychologique logique de cette brigade de pompiers, les secrets de village et l' ambiance sont tops.



Ayant été infirmière, j'ai retrouvé les pensées que l'on peut avoir face à la maladie, la misère sociale humaine, la souffrance et la mort.



C'est mon premier livre de cet écrivain. Il nous avait été indiqué par Christophe Dupuis lors d'un café polar. Ce dernier passionné de polar un peu gore mais là ça va.



Je le conseillerai. Il y a toute une série. Je cours à ma médiathèque pour voir si d'autres livres de lui sont dispos
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Février

Février, oui la description de ce mois dans une campagne française j'y ai cru!,

La Dordogne, oui la description de cette jolie région "taiseuse" j'y ai cru!

Les anglais au milieu de tout ça, oui bien sur ils découvrent un peu de chaleur et de soleil! j'y ai cru!

Mais alors que le narrateur soit "un anglais au nom imprononçable"! Et bien non...je n'ai pas réussi à y croire, cela dénature l'histoire et n'apporte rien à l'Histoire....il y avait matière à faire une bonne description de cette société rurale qui essaie de survivre malgré l'exode, et qui essaie de digérer son passé et ses rancunes....dommage
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La Lecture du feu

J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire car les abréviations foisonnent (presque autant que dans l'Education Nationale) et sont rarement expliquées. Je ne sais d'ailleurs toujours pas ce qu'est le VSAB ou le FPT alors qu'il en question pendant tout le récit (enfin j'ai plus ou moins deviné qu'il s'agissait du gros camion et de la camionnette). Autre problème qui a ajouté à la confusion : les personnages. Multiples, ils sont présentés un à un et l'histoire se focalise sur chacun en alternant. Mais je n'ai pas réussi à retenir qui était qui ! Donc à chaque fois qu'il était question de l'un des protagonistes, je me demandais si c'était celui qui avait fait ci ou celui qui avait dit ça. Bref, il y a eu beaucoup de flou pour moi pendant la lecture.



Toutefois, j'ai beaucoup aimé ce livre ! Ca peut paraître paradoxal, mais [...]
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Comme des hommes

Sans emphase mais avec pas mal de précision et parfois même presque l'oeil pointu d'un entomologiste, Sanders tire le portrait de deux communautés , l'une étant assez peu intégrée dans l'autre .

D'une part le microcosme des anglais et anglaises installés en Périgord vert, qui se fréquentent d'autant plus volontiers qu'ils parlent souvent assez mal le français.

D'autre part la petite communauté des français de souche : quelques paysans et un maquignon, plus bien sûr les femmes qui les accompagnent.



Il est question de séduction et d'alcool, d'argent un peu, de frustration beaucoup, de jalousie partout et pas seulement chez les mâles dominants de ces deux groupes humains.



L'ambiance de ce polar assez efficace est un mélange bien dosé : l'ironie un peu caustique se mêle à la tension qui monte l'air de rien et amène les plus déjantés à des écarts de conduite...extrêmes disons, puisqu'ils iront jusqu'au meurtre à mains nues.



Un polar réaliste plutôt crédible qui met un peu de temps à être accrocheur, mais que je trouve au final réussi, même si bien sûr il n'est pas spécialement réjouissant !
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Auprès de l'assassin

J'aime beaucoup les polars de Louis Sandres sur le Perigord, mais celui-ci est un point trop glauque.



La description psychologique d'une famille anglaise s’installant dans un Périgord de rêve, mais finissant par s’autodétruire, en raison de l' incompréhension culturelle du milieu local, révélant les fêlures de la famille, est assez subtile.



Mais la caricature du milieu paysan du Périgord est un peu grosse. Entre les voisins paysans un peu tarés et le copain maquignon brut de pomme, nos narrateurs anglais naïfs ne peuvent que souffrir.





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Auprès de l'assassin

Un petit roman à l'ambiance rurale réussi.

Un récit parfois drôle (la première partie de chasse notamment, je me suis surprise à rire tellement la scène est comique de réalisme !) mais surtout tragique, un couple qui voit ses projets d'avenir s'effondrer et qui part totalement à la dérive dans cet environnement où tout semble hostile.
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Périgord noir

Selon les points cardinaux, le périgord change de couleur, comme chacun sait.

Au nord le vert des forêts

Au sud le noir de la truffe

A l'ouest le pourpre du pinard

A l'est le blanc du calcaire

En mélangeant le noir de son titre au vert du nord-périgord où il vit et où il place ses intrigues, l'auteur obtient une tonalité assez peu réjouissante. Ça n'empêche pas son petit bouquin d'être réussi !



Malgré le soleil qui plombe souvent les étés du périgord vert où je vis comme l'auteur, malgré l'humour grinçant qui s'invite parfois sur la pointe des pieds, à la fin de ce petit bouquin percutant c'est la grisaille et le froid humide qui me restent en tête.



Avec presque de la tendresse, Sanders braque son projo discret mais précis sur des humains ordinaires, six fois.

Il ne m'a pas braqué, moi. Pas rebuté : ses coups de projo sont des coups au but, surtout le premier et le dernier, mes préférés je pense.

Je sais qu'il aime et pratique la boxe.

Il assure, l'animal. En finesse malgré sa carrure...

Des coups qui font mouche, parfois des crochets au foie un peu vicieux qui m'ont fait monter au gosier une giclée de bile amère.



Noire, la bile. Bien entendu !
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